Regards sur Micberth - Mot-clé - école BrassartCe site est consacré à M.-G. Micberth (1945-2013) : sa vie, son œuvre, sa pensée.2024-03-18T20:50:19+01:00urn:md5:ac4b6ea9a30e8880b48c8c986eb72543DotclearVigie ou lanceur d'alerte ?urn:md5:98b0fc95f2d3f30ab8940f6f43bbe1742020-06-11T20:21:00+01:002020-06-11T20:21:00+01:00AMHumeur du jourAgnès Buzynlanceur d alerteloi Sapin 2Mai 68MicberthRené BrassartRévolution droitistevigieécole Brassart <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm"> Si
la vigie est un veilleur, une sentinelle qui prévient du danger et
permet de l'éviter, quelle différence fait-on avec le « lanceur
d'alerte », né à la fin des années 1990, qui, ayant
connaissance de ce danger, tire le signal d'alarme et informe les
instances officielles, au risque de déplaire ? Peut-être
est-ce une question de hauteur du poste d'observation, celui de la
vigie se situant en haut de la hune. Où faut-il ranger, par exemple,
<a href="https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/17/entre-campagne-municipale-et-crise-du-coronavirus-le-chemin-de-croix-d-agnes-buzyn_6033395_823448.html">Mame Buzyn</a>, quand elle alerte en décembre 2019 ses « patrons »
de la venue du terrible virus chinois ?</p>
<p align="JUSTIFY"><em> « Ne
nions surtout pas l'utilité des vigies... Et l'obstacle contourné,
ne raillons pas leur message alarmiste. Sans elles, les navires
iraient au naufrage »</em>,
écrit Micberth en 1979 dans <a href="https://histoire-locale.fr/livre/DIVERS-0691.html">« Révolution droitiste »</a>.
Toute sa vie, il aura proclamé que si elle ne changeait pas ses
valeurs, notre société courait à sa perte. <em>« Dès
à présent, écrit-il, nous devons mettre en avant l'intelligence et
les sciences, et abattre l'industrialisation forcenée. L'éden
industriel ne peut nous apporter qu'un bonheur relatif, une sorte de
pastiche du bonheur et masquer ainsi, irrémédiablement, notre
véritable raison de vivre. »</em></p>
<p align="JUSTIFY"> « Briseur
d'interdits ineptes », « déboulonneur d'idoles en
carton-pâte », « bousculeur de mythes éculés » ?
<a href="http://micberth.org/index.php?post/2013/05/24/En-cours-de-r%C3%A9daction">René Brassart</a>, créateur de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_Brassart">l'école Brassar</a>t qu'il fréquenta à
Tours dans les années 60, déclare en 1978 : « Je
reconnais que ce garçon-là était en avance (…) Il a pensé bien
avant ce que l'on pense maintenant, aussi bien sur le plan graphisme,
sur le plan moral, sur le plan contestation. Il est attachant, mais
toujours dangereux. »</p>
<p align="JUSTIFY"> Dangereux ?
Pourquoi celui qui dénonce serait-il dangereux ? Le danger
est-il vraiment du côté de celui qui annonce ? <em>« La
foi en l'homme ne suffit pas – et l'Histoire le prouve –
à nous protéger de nos vices destructeurs. Il faut prévoir, puis
convaincre chacun, enfin donner à tous le courage de changer de cap.
Même au dernier instant », </em><span style="font-style: normal">affirme
Micberth.</span></p>
<p align="JUSTIFY"> Vigie
ou lanceur d'alerte, Micberth le fut dès les années 60. Il
pressentit <a href="http://micberth.org/index.php?post/2018/05/08/Mai-68-%C3%A0-Tours">Mai 68</a> bien avant l'éclosion du mouvement. Trente ans
plus tard, il écrira : <em>« Depuis
1965, il y avait une réelle rébellion qui se fomentait. Et comme
quelques observateurs minoritaires l'ont parfois décrite, elle
trouvait son ferment dans toutes, je dis bien </em><span style="font-style: normal">toutes</span><em>,
les couches idéologiques de la jeune société française. »</em>
Le 31 janvier 1968, il adresse une lettre à Georges Pompidou, alors
Premier ministre, pour le prévenir. Peine perdue, sans doute.</p>
<p align="JUSTIFY"> Aujourd'hui,
<a href="https://www.economie.gouv.fr/transparence-lutte-contre-corruption-modernisation">la loi Sapin 2 de 2016</a> est censée protéger toute personne
physique signalant une grave atteinte à l'intérêt général, qui
révèle ou signale, de manière désintéressée et de bonne foi, un
crime ou un délit, une violation grave, une menace ou un préjudice
grave. Micberth n'eut pas la chance d'être couvert par cette loi. A
chaque fois qu'il dénonça les exactions, mensonges, délits de nos
représentants, il subit des représailles, la liberté d'expression
ayant manifestement ses limites, ses modes et ses lubies. Il écrit :
<em>« J'ai
été trahi cent fois, insulté dans presque tous les journaux de
l'hexagone, déformé, volé, plagié. On m'a jeté en prison, traîné
devant les tribunaux, on a attenté à ma vie, à ma liberté de
vivre, de dire et d'agir. »</em></p>
<p align="JUSTIFY"> Sommes-nous
vraiment « au seuil de la Violence grand V », et quelle
vigie perchée suffisamment haut pourra empêcher le bateau de
sombrer ? Ces mois du printemps 2020 vécus dans la plus totale
absurdie du confinement n'ont rien de rassurant quant à l'évolution
du monde. <em>« Avec
acharnement et sans me mettre en avant, j'ai cassé les angles
réduits de la vision myope. J'ai impitoyablement pourfendu
l'entendu, le conventionnel, la pensée unique, bref, j'ai déculotté
les flics des idées », </em><span style="font-style: normal">écrit
Micberth en 1998. Un retour à la raison est plus qu'urgent
aujourd'hui.</span></p>
<p align="JUSTIFY"><em> « Si
nous n'y veillons pas, un jour, dès potron-minet, nous nous
éveillerons vidés de toute substance, châtrés couillons, dans une
société au laïcisme suraigu, au matérialisme rigide. Nous aurons
perdu tout ce qu'il nous fallait d'amour pour que notre génie
rayonnât aux cœurs des meilleurs hommes de la terre, et les
contraignît à se dépasser, à aller plus avant dans la quête
exaltante du meilleur vivre, du meilleur respirer, du meilleur aimer.
Ce jour est peut-être proche, le lendemain du grand soir... »
</em><span style="font-style: normal">Cette
prévision date de 1974. Cri d'alerte ?</span></p>
<p align="JUSTIFY"> (<a href="https://histoire-locale.fr/Modules/recherche/pg_recherche_gen_glo.php?RECHERCHE=micberth&Valid.x=0&Valid.y=0">Sources</a> :
<em>Révolution
70</em>, <em>Actual-Hebdo</em>, <em>Minute</em>,
« Micberth et le théâtre en question », « Révolution
droitiste », « Pardon de ne pas être mort le 15 août
1974 ».)</p>Yves Boulayurn:md5:aeae138805d841ecd0def75374b6fbb02020-02-02T20:49:00+00:002020-02-04T17:36:55+00:00AMIci et làA.D.G.Actual-HebdoBernard DeyrièsCabuDégagements autobusiaquesJeune poétique françaiseJFPFMaguy VautierMicberthYves Boulayécole Brassartéditions Jupilles <p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff; font-style: normal">
<span style="background: #ffffff">Né
au Mans le 6 juillet 1945, <a href="http://www.hang-art.fr/Fiches_artistes/Expo_10/Fiche_Boulay.html">Yves Boulay</a>, artiste plasticien, graphiste
et éditeur, a quitté le monde des vivants ce jeudi 30 janvier 2020.
</span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff">
<span style="font-style: normal">Au
début des années 1960, élève de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_Brassart">l'école Brassart</a> à Tours où
l'on apprend alors le dessin publicitaire et les arts graphiques, il
côtoie Micberth qu'il rejoindra quelques années plus tard dans
l'aventure de la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeune_Force_po%C3%A9tique_fran%C3%A7aise">Jeune Force poétique française</a>. A cette époque
(1964), </span><span style="font-style: normal">le </span><em><span style="background: #ffffff">33 rue
Bernard Palissy</span></em><span style="font-style: normal"><span style="background: #ffffff">
(chez Micberth) est le lieu sacré où se réunit la jeunesse
littéraire et artistique de Touraine. Poète dans l'âme, Yves
Boulay retrouve là le romancier journaliste Alain Camille (futur
A.D.G.), le dessinateur réalisateur Bernard Deyriès, le metteur en
scène Patrick Collet, l'écrivain égérie Maguy Vautier,
l'universitaire Gérard Lecha, la chanteuse Françoise Moreau et de
nombreux artistes, intellectuels, enseignants. En 1965, devenu ami et
collaborateur de Micberth, il se voit confier la direction technique
des presses de la JFPF. A ce titre, il participera à la publication
d'environ 2 000 poètes amateurs. En 1967, lorsque Micberth
crée les <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_autobusiaque">« Dégagements autobusiaques »</a>, précurseurs du
café-théâtre, Yves Boulay devient responsable du service des
spectacles. De 1972 à 1974, il participera à l'aventure du journal
pamphlétaire « Actual-Hebdo » dont il imprimera les
40 numéros.</span></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff; font-style: normal">
<span style="background: #ffffff">En
1980, Yves Boulay fonde les éditions Jupilles. Parmi ses
publications, citons entre autres les dessins de Serge Bihannic, les
écorchés de <a href="https://www.amazon.fr/LAutre-Fragonard-biographique-Michel-Ellenberger/dp/2864400146">« L'Autre Fragonard »</a>, et deux albums de
Cabu dont il était particulièrement fier : <a href="https://www.ebay.fr/itm/BD-Et-la-revolution-ca-vient-CABU-Livres-des-murs-Jupilles-1981-/173640212312">« La
révolution, ça vient ? </a>» et « Armée, non ! ».</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff; font-style: normal">
<span style="background: #ffffff">En
1987, il crée le Studio du Chêne avec son épouse (studio de
créations graphiques). Il sera également directeur littéraire aux
éditions Calmann-Lévy en 1988.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff; font-style: normal">
<span style="background: #ffffff">Artiste
depuis toujours, pendant toutes ces années il n'a cessé de créer,
tout d'abord en mettant les mots en scène. Il est ainsi l'auteur de
nombreux « poèmes objets ». Il s'est ensuite tourné
vers la photographie ancienne pour créer des <a href="http://www.hang-art.fr/Fiches_artistes/Expo_10/expo_10_Boulay/400/09.jpg">« boîtes à
mémoire »</a>, constituées à partir des matériaux les plus
divers assemblés autour de portraits sépia, à la manière des
anciens théâtres de marionnettes. On trouve peu de couleurs dans
ses compositions où l'image se déforme <em>« comme se
déforment et deviennent imprécis les souvenirs ». </em></span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff; font-style: normal">
<span style="background: #ffffff">Qu'il
repose en paix.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: rgb(255, 255, 255);"><span style="background: rgb(255, 255, 255);"><span style="margin-right: auto; margin-left: auto;"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.yves2C_m.jpg" alt="yves2C.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></span></span></p>Jeanne Moreauurn:md5:074d67c8047749aee4224ac85faf3b422017-08-08T22:21:00+01:002017-08-08T22:21:00+01:00AMPetits potinsJean-Pierre RosnayJeune Force poétique françaiseMicberthSerge RezvaniYves Boulayécole Brassart <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">La carrière de <a href="https://www.youtube.com/watch?v=o6uU2czYbOM">Jeanne Moreau</a> en tant que
chanteuse commence, on le sait, en 1963, avec un album de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Rezvani#La_chanson">Serge Rezvani</a> (alias
Cyrus Bassiak) et la célèbre chanson « J’ai la mémoire qui flanche ». Quel
rapport, me direz-vous, avec Micberth ? C’est que cette année-là, avec son
ami <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Boulay">Yves Boulay</a>, il « monte » à Paris avec <em>« la
ferme intention d’apprivoiser la Capitale »</em> . <em>« Ah !
folle et vaniteuse jeunesse qui ne doute de rien. »</em> Il a quitté
l’<a href="https://www.brassart.fr/">école Brassart</a> de Tours avec perte et fracas. Il a dix-huit ans et possède de
nombreux textes dans ses tiroirs, puisqu’il écrit des poèmes depuis une bonne
dizaine d’années. C’est ainsi qu’il a été pressenti pour écrire des textes à la
comédienne qu’il doit rencontrer à Paris. Peut-être est-ce à cette époque qu’il
fréquente alors le Club des poètes créé par <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierre_Rosnay">Jean-Pierre Rosnay</a> :
« Amis de la poésie, bonsoir ! » ? La <a href="http://micberth.org/index.php?post/2014/03/24/Micberth-et-la-Jeune-Force-po%C3%A9tique-fran%C3%A7aise">Jeune Force poétique</a>
n’existe pas encore.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Toujours est-il qu’un rendez-vous a été
organisé avec Jeanne et son parolier, auquel Micberth ne se rendra pas. Il s’en
expliquera plus tard dans « La Lettre » : <em>« Une petite
D. que j’avais laissée au pays me télégraphia que son ventre était rond et
qu’il me fallait rentrer dare-dare si je voulais lui éviter la fréquentation
prématurée de Môssieur saint Pierre. Je sautai dans le premier train.
Damned ! La fillette, qui s’ennuyait de moi avait trouvé cette triste ruse
pour jouer de mon flutiau. Jeanne Moreau n’eut jamais le plaisir de chanter un
de mes textes. J’avais su là une antienne que je fredonne encore dans la
vie. »</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">La petite Dany C. en question était une
ravissante brune aux yeux pers. Son mensonge ne lui fut jamais pardonné.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.Jeanne_Moreau__Elle_1963_s.jpg" alt="Jeanne_Moreau__Elle_1963.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /><br /></span></p>Portraiturn:md5:ea13bf7427703cc6f0ddc7329f7d1d232013-05-24T17:20:00+01:002013-07-30T22:01:58+01:00AMPortraitBertrand de Saint-VincentClaude-Guy OnfrayFabrice LittaméFrançois RichardGérard LechaJacques BéalJim ArcadeRené Brassartécole Brassart <p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">« Au premier contact, on lit de prime abord sur le visage de cet homme une compréhension subtile des êtres et des choses et un pouvoir d’attention assez frappant. Une calme assurance émane de sa personne en toutes circonstances et une forte détermination, pour conduire quelque entreprise que ce soit, marque aussi le poids d’une personnalité hors pair. Cette solidité de patriarche chez un homme n’ayant pas atteint trente ans empreint toute sa personne d’une force virile et d’un charme indéfinissable qui donne confiance et qui attire. » (<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_Lecha">Gérard Lecha</a>, <em><a href="http://www.histoire-locale.fr/livre/DIVERS-0840.html">Micberth et le théâtre en question avec les dégagements autobusiaques</a></em>, mémoire 1972, éd. 1992)</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">« (Micberth) a toujours été d’avant-garde, heurtant le jugement des professeurs d’ailleurs. (...) Je ne mesurais pas l’influence qu’il pouvait avoir sur des jeunes qui trouvaient en lui un révélateur. Je ne supposais pas son vécu. Et ce n’est qu’en voyant l’évolution de la jeunesse que je me suis aperçu que ce garçon-là avait été un précurseur, qu’il avait vu, senti et pensé lui-même, bien avant, ce que les autres pensent maintenant. » (René Brassart, fondateur de l’<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_Brassart">école Brassart</a>, interview du 31 mars 1970)</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="BACKGROUND-COLOR: white; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(51,51,51)"> « Il n’y a pas un seul de ses textes, poétiques, romanesques ou pamphlétaires, qui ne soit marqué du sceau de son existence foisonnante ; car pour écrire avec ce brio et cette fougue, sans doute lui faut-il une réelle maëstria littéraire, mais aussi – et surtout ? – une expérience confondante de la rudesse des hommes et des choses – celle de son enfance et de son adolescence – un sens aigu de la psychologie et des stratégies de l’action, une faculté de créer constante, un humour redoutable, une aptitude innée à la provocation. » (<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Richard_(%C3%A9crivain)">François Richard</a> in <em>Regards sur Micberth</em> n° 3, printemps 1988)</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma"><!--?xml:namespace prefix =" ""o" /--><!--?xml:namespace prefix =" ""o" /--><o:p><img style="MARGIN: 0 auto; DISPLAY: block" title="MGM___Anick_2_1964.jpg, mai 2013" alt="MGM___Anick_2_1964.jpg" src="http://micberth.org/dotcl/public/.MGM___Anick_2_1964_m.jpg" /></o:p></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">« Le verbe micberthien est fleuri, tendre et truculent. Nous rions à nous tordre les tripes de ses calembours qui sont à l’asymptote de l’esprit le plus fin. Puis sans façon, nous discourons de l’analyse comparée de la symbolique et de la sémiotique, de la sexualité de la femme, du généralissime Cathelineau, de la poétique de Gaston Couté, du jazz, de Paracelse, des trichomonas, de l’âme, de la beauté de la plaine dans la lumière de l’aube. Rien n’est étranger à la verve de Micberth. » (<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude-Guy_Onfray">Claude-Guy Onfray</a> in </span><em style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Regards sur Micberth</em><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS"> n° 2 janvier-février 1988)</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma"><o:p> </o:p></span><span style="BACKGROUND-COLOR: white; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(51,51,51)">« Diogène habite un château : une réminiscence de l’Ancien Régime stylisée par un architecte à la dévotion de la bourgeoisie sucrière de Picardie. Pas de tonneau ! La niche des bas rouges à pelage noir qui grondent dans le courtil grillagé est vide. Le bonhomme est à l’intérieur, à la place du maître de céans. Tudieu ! Quelle métamorphose ! Derrière le bureau de la bibliothèque, il dresse sa haute</span><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(51,51,51)" class="textexposedshow">stature jupitérienne. Raspoutine et frère Jean des Entommeurs, thaumaturge des niaiseries communes et pourfendeur d’institutions picrocholines. Michel-Georges Micberth, Breton de sang, Tourangeau par état civil, sanglé de cuir comme un corsaire et étolé d’un châle rouge comme un prêtre paillard, nous ouvre son glossaire abominable. Il y a quarante ans qu’il s’adonne au jeu de massacre verbal à la tronçonneuse. » (Jim Arcade pour <em>L’Echo des savanes</em>, n° 27, mars 1985)</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="BACKGROUND-COLOR: white; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(51,51,51)"><img style="MARGIN: 0 auto; DISPLAY: block" title="MGM1985.jpg, mai 2013" alt="MGM1985.jpg" src="http://micberth.org/dotcl/public/.MGM1985_m.jpg" /></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="BACKGROUND-COLOR: white; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(51,51,51)">« Protégé par ses chiens « bas-rouge », cet ermite s’est réfugié dans son castel millénaire aux portes de la Thiérache</span><span style="BACKGROUND-COLOR: white; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(51,51,51)">, reconstruit au siècle dernier. Les murs de la belle demeure dans son habit de briques et de pierres sont hantés de dix mille volumes. (...) Sa pensée et son action comme poète, écrivain, responsable d’un théâtre d’avant-garde à Tours où il est né en 1945 ont même fait l’objet de plusieurs travaux universitaires. Grand seigneur avec sa chemise blanche ouverte, son blazer bleu marine, une écharpe beige autour du cou, il a tiré un trait sur ses premières activités. » (Fabrice Littamé in <em>L’Union</em> du 23 décembre 1995)</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma"><o:p> </o:p></span><span style="BACKGROUND-COLOR: white; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(51,51,51)">« Anar, barbu et un rien mythique, (Michel) Georges Micberth est ce qu’on appelle un rebelle absolu. Nous sommes allés le voir dans son château, près de Paris. Personnage insolite, tonitruant, il nous a reçus dans son salon. Sur la cheminée trônaient des peluches, offertes par ses enfants... » (Bertrand de Saint-Vincent, article « Les rebelles sont parmi nous » in <em>Le Quotidien de Paris</em> du 2 juillet 1991</span><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(51,51,51)" class="textexposedshow">).</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="BACKGROUND-COLOR: white; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(55,64,78)">« Une maladresse de ma part, il y a de ça quatre ans, m’a fait découvrir Micberth.Du fin fond de mon pays de « chauvache », un vide - sans doute incomparable pour ceux qui l’ont côtoyé - m’envahit. L’histoire lui reconnaîtra plein de choses. Moi, il m’a appris à lire.</span><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(55,64,78)"> <span style="BACKGROUND: white">C’est con hein? Mais pour moi c’est une grande chose que l’histoire oubliera. » (Keven Berrigan, mars 2013)</span></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="BACKGROUND-COLOR: white; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(55,64,78)">« La faculté d’indignation est le moteur de cet aristocrate. </span><em style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(55,64,78)">« J’ai besoin de m’indigner constamment. Les gens qui sont incapables de s’indigner sont des gens morts. </em><span style="BACKGROUND-COLOR: white; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(55,64,78)">(Jacques Béal in </span><em style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(55,64,78)">Le Courrier picard</em><span style="BACKGROUND-COLOR: white; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(55,64,78)"> du 3 mai 1991)</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"> </p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma"><o:p><br /></o:p></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"> </p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p>