Regards sur Micberth - Mot-clé - AFPCe site est consacré à M.-G. Micberth (1945-2013) : sa vie, son œuvre, sa pensée.2024-03-18T20:50:19+01:00urn:md5:ac4b6ea9a30e8880b48c8c986eb72543DotclearTo be or not to be Charlieurn:md5:626e50fcb1b6aaea523f00688effc6e52015-01-25T18:09:00+00:002015-01-28T21:29:21+00:00AMIci et làActual-HebdoAFPAnne FrankautobusiaquescabuCabuCavannaCharbCharlie HebdoCopernicDelfeil de TonFrançois MitterrandHistoire localeJacques Saint-CricqJean MeunierKrasuckiL Echo des savanesLe Quotidien de Parismarche du 11 janvier 2015MicberthNathalie Saint-Cricqnouvelle droitePhilippe TessonRévolution 70Zidane <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Lettre ouverte à M.-G. Micberth – Poste
restante – Paradis.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow" style="text-indent: 14.2pt;"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Celui qui, en soulevant la visière de sa gapette à
pompons, a dit que la vie n’était qu’un éternel recommencement, n’était pas
aussi pomme que ses pieds plats et sa vue en cul-de-basse-fosse le laissaient
paraître. »</span></em></span><span class="textexposedshow" style="text-indent: 14.2pt;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"> Fidèle à cet adage, vous disiez souvent que les loups
reviendraient dans nos campagnes, et que nous verrions des hordes barbares se
cacher dans les bois pour survivre, comme au Moyen Age. Vous ajoutiez que vous
ne seriez plus là pour assister à ce retour. La présence de <a href="http://www.leparisien.fr/espace-premium/oise-60/le-loup-rode-aux-portes-du-departement-04-10-2014-4185991.php">loups dans <st1:personname productid="la Marne" w:st="on">la Marne</st1:personname></a> était attestée à la
fin de l’année 2014 et on en recense environ 300 sur trente départements. Quant
aux hordes barbares, c’est pour bientôt ?</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">De nouveaux locataires ont dû vous
rejoindre. Vous connaissiez bien certains d’entre eux : </span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Wolinski" style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Wolinski</a><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;"> (</span><a href="http://www.voici.fr/news-people/actu-people/le-temoignage-bouleversant-de-maryse-veuve-de-georges-wolinski-550860" style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Maryse</a><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">,
très digne, lui a rendu un bel hommage), ou encore </span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cabu" style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Cabu</a><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">, </span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">« le béquillant et talentueux échappé de la bande à Charlie »</em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">
(écriviez-vous en 1991). </span><a href="http://www.lequotidien.lu/charlie-hebdo-numero-un-de-la-provoc-diaporama/" style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Charb</a><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">, le boss du second « Charlie Hebdo »,
faisait-il de la surenchère à la provoc’, comme on le dit parfois, en lui
reprochant son « irresponsabilité » ? </span><a href="http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/01/14/polemique-dans-la-famille-charlie-hebdo_4556428_3224.html" style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Delfeil de Ton</a><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">, un vieux
collaborateur-fondateur du journal, le qualifie de « tête de lard »
et l’accuse d’avoir mené sa rédaction à la mort. En 1973, si mon souvenir est
bon, vous n’aviez pas de très bonnes relations avec le Delfeil en
question : </span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">« Si Cavanna est
grand et beau (on le dit) et peut se permettre de griffer d’une plume tonique
la connerie et les laideurs de ce monde, Delfeil de Ton, lui, est un petit
gnome crachoteux qui passe sa vie à se venger de ses semblables pour compenser
ses refoulements d’insecte nuisible et doit donc se taire. »</em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;"> A propos
de </span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Cavanna" style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Cavanna</a><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">, justement... Un gars prudent, qui ne se battait pas pour des idées,
comme il disait, qui voulait juste faire rire dans l’atroce. Il avait refusé de
reprendre dans « Charlie Hebdo » votre pamphlet sur l’armée, selon
lui « une enfilade d’injures d’une violence telle que, si nous le
publiions, même en citant les auteurs, nous n’y couperions pas d’une nouvelle condamnation
en correctionnelle » (</span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">sic</em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">, CH juillet
1979). Votre profession de foi aurait pourtant plu, à l’antimilitariste Cabu et
à tous ses fans : </span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">« ...Pour
nous, l’armée est une entreprise de dévirilisation. Elle prépare l’appelé au
brevet supérieur de reptation : « Même s’il est con, le chef a
toujours raison ! » </em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">(publication intégrale dans « </span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_R%C3%A9fractaire" style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Le
Réfractaire</a><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;"> »). Pour info, on
parle de rétablir le service militaire obligatoire (suspendu en 1997), tout
spécialement pour nos « jeunes des banlieues ». Voilà qui vous fera
plaisir, vous qui avez aidé nombre de jeunes gens à y échapper et qui vous êtes
battu pour une armée de métier ! </span><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; text-transform: uppercase;">ç</span><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">a
s’en va et ça revient...</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.Histoire_locale_012_m.jpg" alt="Histoire_locale_012.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">Depuis le 7 janvier 2015, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Big_Brother">Big Brother</a> est
devenu fou ! <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Je_suis_Charlie">Être ou ne pas être Charlie</a> est LE choix fondamental auquel
les Français sont confrontés ici-bas. Plus que jamais, il faut surveiller son
langage. Sinon, sanction ! Ainsi, <a href="http://rue89.nouvelobs.com/2015/01/22/philippe-tesson-solution-seau-chiffon-257254">Philippe Tesson </a>(bientôt 87 ans) fait
l’objet d’une enquête pour « provocation à la haine » parce qu’il
aurait tenu des propos islamophobes à la radio. Non, vous ne rêvez pas, j’ai
bien dit Philippe Tesson, le dangereux activiviste, celui-là même qui vous
ouvrit les colonnes du « <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Quotidien_de_Paris">Quotidien</a> » en 1975 (Il fallait être culotté
à l’époque...) pour parler de la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle_Droite_fran%C3%A7aise">nouvelle droite</a> : </span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">« Est vraiment de droite celui qui
place l’homme dans son unicité originale, même s’il doit pour ce faire refuser
le groupe. Celui, enfin, qui admet le droit à la différence. (...) En 1975,
seule la destruction des institutions lui importe. Ni dieu, ni maître, ni Marx,
pourrait être sa devise. Il est pacifiste et révolutionnaire (révolution des
consciences). » </em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">Ah ! Le fameux « <a href="http://fr.wikiquote.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Mitterrand">droit à la différence</a> »,
attribué plus tard à ce cher Mitterrand... Les déboires de Philippe Tesson me
font penser aux plaintes de </span><st1:personname productid="la Licra" w:st="on" style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">la
Licra</st1:personname><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;"> et du MRAP dont vous fûtes régulièrement l’objet. Juste
pour le plaisir, j’évoquerai la visite du chef de la brigade de gendarmerie
voisine venu prendre votre déposition en 1998, suite à vos écrits « racistes » dans
« Histoire locale</span><span style="text-indent: 18.9333324432373px; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: rgb(255, 255, 255);"> ».</span><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;"> Je cite la phrase coupable : </span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">« Depuis la remarquable prestation de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Zin%C3%A9dine_Zidane#Coupe_du_monde_1998_-_Euro_2000_:_la_cons.C3.A9cration">Zidane</a> au Mondial, on fait
croire journellement dans les médias que chaque Français se pose la question
suivante : pourquoi pas un futur président de <st1:personname productid="la R←publique" w:st="on">la République</st1:personname> d’origine
arabe ou kabyle, bantoue, mau-mau ? »</em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;"> Fort heureusement, la
plainte n’eut pas de suite : le chef de brigade vous avait lu dans
« L’Echo des savanes ». Comme quoi, il y a des rebelles un peu
partout...</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Un seul mot mal choisi peut, dans notre société
moyenâgeuse et policière, réduire à sa plus minable expression la vie publique
d’hommes imprudents. Dire merde à un magistrat équivaut à deux ou cinq ans de
prison ferme ; douter de son honorabilité, à quelques centaines de
milliers d’A.F. d’amende. Mais derrière la magistrature, il est des hommes
influents qui la pourrissent et la déterminent. »</span></em></span><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">, écriviez-vous en 1973. On sentait le
« vécu ». Et à propos de Big Brother, dont je parlais plus haut,
juste une anecdote. Depuis le terrible attentat du 7 janvier, dans la presse,
comme chez les politiques, nous avons vu se lever les Croisés de Charlie. Parmi
eux, citons </span></span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><a href="http://blogs.mediapart.fr/blog/gerard-becquet/130115/reperer-et-traiter-ceux-qui-ne-sont-pas-charlie-la-traque-est-ouverte-la-france-est-mure-les-med">Nathalie Saint-Cricq</a>, responsable du
service politique de France 2, qui déclare : « Il faut repérer,
traiter, intégrer ou réintégrer dans la communauté nationale » ceux qui ne sont
pas Charlie. Certes, la pauvre petite a des excuses ! Son grand-père, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Meunier">Jean
Meunier</a> (ex-député maire de Tours et ancien ministre socialiste, chef
historique de <st1:personname productid="la R←sistance" w:st="on">la Résistance</st1:personname>
régionale et fondateur de « <st1:personname productid="La Nouvelle R←publique" w:st="on"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Nouvelle_R%C3%A9publique_du_Centre-Ouest">La Nouvelle République</a></st1:personname> »), avait
qualifié d’« inadmissible » votre humour noir à propos <span class="textexposedshow">d’Anne Frank
dans « Révolution 70 », en juin 1968. Aussi, avec son gendre (<a href="http://www.strategies.fr/guides-annuaires/nominations/r83037W/jacques-saint-cricq-president-du-conseil-de-surveillance-de-la-nouvelle-republique-du-centre-ouest.html">Jacques
Saint-Cricq)</a>, le grand-père menaçait-il la pauvre enfant et son petit frère, à chaque bêtise, d’appeler les «<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_autobusiaque"> autobusiaques</a> » dont vous étiez alors le chef de
file. Vous voyez, tout traumatisme laisse des traces.</span></span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt; background-color: white;"> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">La minute de silence (Respect), le deuil
national, les cloches de Notre-Dame de Paris à toute volée (Tous
chrétiens ?), <st1:personname productid="La Marseillaise" w:st="on"><em>La Marseillaise </em></st1:personname>entonnée à l’Assemblée nationale
(« Marchons, marchons, qu’un sang impur abreuve nos sillons ! » Hum !), <a href="http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/01/14/machomarche-contre-la-terreur/">le grand défilé de nos dirigeants « démocrates »
</a>(Superbe mise en scène. Pourquoi riez-vous ?), les hommages, les honneurs distribués à nos
dessinateurs-héros, les abonnements au journal, etc. Elle fut très belle la
grande fête pour la « li-ber-té d’ess-pression » le 11 janvier
dernier, non ? J’espère que vous en avez eu quelques échos au ciel, avec
des photos. La marche républicaine a réuni <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Manifestations_des_10_et_11_janvier_2015">des millions et des millions de
participants</a>. (Même que <a href="http://www.cgt.fr/Portrait-d-Henri-Krasucki.html">Krasucki</a> il a pas dû pouvoir compter jusque-là !
Comprenne qui pourra.) Un reporter de « Charlie » encore vivant a
parlé de « <a href="http://bellaciao.org/fr/spip.php?article144562">bal des faux-culs</a> ». Y eut-il 44, 50, 60 chefs d’Etat et
de gouvernement dans cette fameuse marche républicaine ? Les chiffres
diffèrent selon les médias. D’aucuns ont bien eu <a href="http://citizenpost.fr/2015/01/ces-dirigeants-politiques-qui-ne-respectent-pas-la-liberte-de-la-presse-mais-qui-ont-marche-pour-charlie/">quelques doutes sur la liberté
de la presse</a> dans certains pays représentés : « </span></span><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">Il
est à craindre que, de retour dans leurs pays, ces manifestants officiels
continuent leurs politiques répressives »</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">. </span><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Mais plus on est de
fous, plus on rit ! On verra bien demain. Pour finir, les méfaits du
terrorisme n’étant quand même pas une découverte de 2015, je voudrais (toutes
proportions gardées) faire un retour en arrière. Attentat du 3 octobre 1980
contre la synagogue de la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_de_la_rue_Copernic">rue Copernic</a>, à Paris : 4 morts, 40 blessés (contre
12 morts 8 blessés) et la mort de plusieurs centaines de personnes évitée car
le rabbin était en retard dans son service. Quelques jours plus tard, le MRAP
organise (comme d’hab’) entre Nation et République une grande manifestation de
protestation (200 000 participants) à laquelle se joignent des
personnalités politiques. Le 8 octobre, l’<a href="http://www.afp.com/fr/">AFP</a> diffuse aux rédactions votre
communiqué de presse : <em>« L’écoeurante
exploitation des quatre victimes de la rue Copernic par les partis politiques
est, à mes yeux, la plus détestable perversion idéologique qu’il m’a été donné
de voir depuis bien longtemps. On oublie un peu vite que la démocratie
républicaine a été instituée sur les cadavres de centaines de milliers de
Français, pour la plupart innocentes victimes d’une répression aveugle qui
assassinait au nom des droits de l’homme. Que faut-il vraiment redouter :
la poignée de méprisables nostalgiques du nazisme dont la culpabilité n’a pas
encore été établie ou la cohorte moutonnière et haineuse qui hurlait la peur de
sa propre faiblesse ? Le 7 octobre 1980, des centaines de milliers de
personnes ont fait renaître en France et pour des décennies
l’antisémitisme. »</em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p> </o:p></span></span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt; background-color: white;">Ah ! Comme j’aurais aimé parler avec
vous de Charlie !</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p> </o:p></span></span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt; background-color: white;">Tous vos amis terriens vous embrassent.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Sources :</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Juste en passant » in <em>Histoire locale</em>, été 1998.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt; background-color: white;">« Radio libre », in </span><em style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">Charlie Hebdo</em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt; background-color: white;"> n° 453 bis , 19
juillet 1979.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt; background-color: white;">« Nier l’armée », in </span><em style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">Le Réfractaire</em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt; background-color: white;"> n° 31,
août-septembre 1977.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Vers une nouvelle droite », in
<em>Le Quotidien de Paris</em>, 7 novembre
1975.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span lang="EN-GB" style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Edito » in <em>Actual-Hebdo</em> n° 39, 24 novembre 1973.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Comment faire intellectuel sans
avoir la migraine » in <em>Actual-Hebdo </em>n° 23,
19 mai 1973.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p> </o:p></span></span></p>A force de crier au loup...urn:md5:a161dbf3ba6f9454d9e31f6aed3c76652014-07-22T22:34:00+01:002016-03-05T15:38:58+00:00AMHumeur du jourAFPantisémitismeattentat CopernicChoronFrançois Richardguerre du Golfejournal Libérationl obscurantismeLa Lettre de MicberthM.R.A.P.Micberthmur des LamentationsobscurantismePalestiniensroi Husseinscuds <p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">Lorsque Irène Andrieu écrit à propos de
Micberth : « Les pronostics de cet anti-Chroron tombent diablement
juste... », elle ne croit pas si bien dire. Le 8 octobre 1980, il fait passer
un communiqué à l’Agence France Presse qui sera repris par toute la presse
nationale (même l’excellent journal « Libération ») avec beaucoup de
scepticisme. Il semble pourtant que nous soyons aujourd’hui au pied du mur (des
Lamentions. Pardon pour ce mauvais jeu de mots !) : <em>« Le 7 octobre 1980, des centaines de
milliers de personnes ont fait renaître en France et pour des décennies
l’antisémitisme. »</em></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"><em><br /></em></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"><o:p><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.Copernic_m.jpg" alt="Copernic.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /> </o:p></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">En 1991, Micberth écrit dans sa préface aux
« <a href="http://histoire-locale.fr/Modules/recherche/pg_recherche_gen.php?CH_RECH=avancee&VILLE=&DEP=VIDE&CHX_VAL=chroniques+de+guerre&CHX=TITRE&Valid=RECHERCHER">Chroniques de guerre</a> » de François Richard sur la guerre du
Golfe : </span><em style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">« Bientôt, je l’espère,
ce sera l’après-guerre. Je souhaite au peuple irakien qu’il reconstruise très
vite son pays en oubliant sa légitime rancoeur. Je souhaite aussi aux
Palestiniens qu’ils retrouvent une terre accueillante et prospère, même s’ils
doivent la piquer virilement au petit roi Hussein, autre </em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">minus habens</span><em style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;"> emplumé de cette région chaude. Je souhaite
à mes amis juifs qu’ils cessent d’exploiter la crédulité des masses mondiales
avec le mythe nazi. Cette exagération stupide va leur retomber, comme les
scuds, sur la hure. Et le peuple élu risque de disparaître définitivement. Ce
qui serait la pire des choses pour l’humanité. »</em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"><o:p> </o:p></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">Un conseil : lire ou relire ici le
billet du 12 janvier 2014 intitulé « <a href="http://micberth.org/index.php?post/2014/01/12/Vers-l-obscurantisme">Vers l’obscurantisme</a> ». </span><em style="text-indent: 14.2pt;"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;color:#222222">« A force de crier </span></em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; color: rgb(34, 34, 34);">au loup ! <em>dans le bocage sécurisant de nos démocraties
popotes, un jour, le loup sortira vraiment de sa tanière. » <span style="font-style: normal;">(</span></em><st1:personname productid="La Lettre" w:st="on"><em><a href="http://histoire-locale.fr/Modules/recherche/pg_recherche_gen.php?CH_RECH=avancee&VILLE=&DEP=VIDE&CHX_VAL=la+lettre&CHX=TITRE&Valid=RECHERCHER">La
Lettre</a></em></st1:personname><em><span style="font-style: normal;">, avril 1985)</span></em></span></p>Vive Maroufle !urn:md5:44b19bcf400e996f7e6f2116fd4ca55a2014-05-24T22:19:00+01:002014-05-24T22:19:00+01:00AMIci et làAFPAlain DuhamelFrançois MitterrandL Humanitél ObservatoireLa LettreLe Canard enchaînéMicberthNouvelle Droite françaisePierre MauroyRaymond BarreRévolution droitisteValéry Giscard d Estaing <p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Le 27 mai 1974, le peuple français élisait Valéry
Giscard d’Estaing vingtième président de sa République, au grand dam de
François Mitterrand, battu d’une courte tête. Quarante ans plus tard, les
Français jugent VGE « avec bienveillance ». Il est vrai que dans le
marais actuel son discours paraît sage, lumineux, intelligent. Comme l’écrit
justement Alain Duhamel : « Il avait su faire passer un air de
jeunesse, de nouveauté et même d’allégresse ». Même M.-G. Micberth (qui
pourtant sera embastillé en août 1974) déclarera dans <st1:personname productid="La Lettre" w:st="on"><em>La Lettre</em></st1:personname>
(octobre 1984) : <em>« Giscard fut
le meilleur président de cette chienne république ».</em></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Lorsque VGE se représentera, en 1981, il bénéficiera
du soutien inattendu de Micberth et de <st1:personname productid="la Nouvelle Droite" w:st="on"><st1:personname productid="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:personname> Droite</st1:personname> française.
Toute la presse (même <em>L’Huma</em> et <em>Le Canard enchaîné, </em>si si !<em>)</em>) se
fera l’écho du communiqué alors envoyé à l’AFP </span><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« <st1:personname productid="la Nouvelle Droite" w:st="on">La
Nouvelle Droite</st1:personname> française demeurera résolument extérieure à
ce foirail électoraliste et appliquera comme toujours une tactique
d’abstention. Mais à l’adresse de nos sympathisants, nous recommandons à tous
ceux qui se révèlent soucieux d’une certaine efficacité conjoncturelle, de
déposer dans l’urne un bulletin blanc ou de voter pour Valéry Giscard
d’Estaing. Nous ne contresignons pas à deux mains la gestion libérale giscardienne,
mais nous la préférons – et de loin – à l’inexpérience
socialo-communiste et au songe sinistre du collectivisme ». </span></em></span><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">(Dépêche AFP du 12 mars 1981). Micberth,
qui avait le sens de l’autodérision, s’était alors caricaturé dans un dessin
illustrant « Les trois coups de <st1:personname productid="la NDF" w:st="on">la
NDF</st1:personname> », appel aux militants et sympathisants publié dans <em>Révolution droitiste</em> d’avril 1981.</span></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><o:p> <img src="http://micberth.org/dotcl/public/.VGE_et_MGM_m.jpg" alt="VGE_et_MGM.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></o:p></span></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Et Mitterrand fut
couronné. « Au revoir » Giscard ! Le texte ci-dessous illustre
l’avènement du « Mandrin de l’Observatoire », que Micberth ne cessera
de combattre. Ce pamphlet donne également un bon éclairage sur sa vision de la
démocratie et du suffrage universel.</span></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><o:p> </o:p></span></p>
<p align="center" style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:center;
background:white"><strong><span style="font-size: 13pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">A la recherche du temps perdu</span></strong></p>
<p align="center" style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:center;
background:white"><strong><span style="font-size: 13pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Du côté de chez Zouave</span></strong></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><o:p> </o:p></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« Les pauvres ont bassiné la couche élyséenne
pour que le Mandrin de l’Observatoire pète enfin dans la soie. Je me dois
d’être grossier pour me distinguer du vulgaire. C’est en fait une bien belle
prouesse que de tenter de se hisser hors les éclaboussures de la gadoue
socialiste. Exploit essentiellement sportif dont nous serons peu à nous
honorer. Gadoue ou virus filtrant, je ne sais plus au juste car il semble que
du manouvrier au maître des forges la contagion ne puisse être enrayée. Sévère
pronostic !</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Point besoin d’une réputation de pieux marabout pour dénoncer
la veulerie du peuple de France. Je le fis allègrement, sur les écrans TV il y
a quelques années et je m’en félicite aujourd’hui. Vive Blum-Blum
(tralala !) ! Vive Pétain ! Vive De Gaulle ! Et enfin vive
Maroufle ! On connaît la chanson...</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Après quatre années de maturité politique (situons ça
vers les 22 ans), un démocrate ne peut être qu’une damnée fripouille ou un
sinistre imbécile. Ce qui revient au même lorsque sa voix détermine le sort de
ses semblables. Mon cynisme m’aide à éprouver une certaine sympathie pour les
petits malins qui ont su à l’aide de vieux slogans resucés ou mâchonnés se
lover confortablement dans la chaude panerée des sinécures de l’Etat
républicain.</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Soyons sérieux, car comment une France assoupie par
une sieste digestive, signe banal de son opulence, a-t-elle pu s’infliger une
pareille punition ? Voyons, escamoter Giscard et Barre pour faire
apparaître nos deux comiques Mitterrand et Mauroy, cela revient à se coiffer
de ses excréments au motif que la chapellerie française n’est plus ce qu’elle
était.</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">La nostalgie, le rétro, voilà l’astuce !
Ah ! Cette France plongée dans les guerres coloniales jusqu’au béret
vert ! Ce lait chaud écoeurant que l’on sirotait de force devant nos
abécédaires en louant le bon Mendès et cette inflation galopante, mon gentil
Monsieur, qui nous donnait aux yeux de la communauté internationale ce petit
quelque chose de futile et de poétique : la césure (baguette cassée –
pliée en deux sous le bras). De l’esthétisme aussi, ces vraies têtes de médiocres
bien significatives de <st1:personname productid="la France" w:st="on">la
France</st1:personname> profonde, le coeur chez Jaurès et le porte-monnaie
chez Poujade.</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Nos enfants se devaient de vivre cela. Nous l’avions
bien (!) vécu. Jusqu’à ces dernières semaines, je considérais ce lieu
commun, « le poids des années », comme un joyeux cliché d’écriveurs.
Depuis le mois de mai, j’éprouve physiquement cette pesanteur, je me sens
alourdi par l’incommensurable connerie des hommes.</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">La ferveur populaire n’aurait-elle pu hisser sur le
pavois un enfant de vingt ans, candide et chaleureux ? Si cela avait été,
j’aurais souri à la passion soudaine et pardonné ce coup de coeur. Mais enfin,
de quelle psychologie tordue est composé l’esprit du Français pour glorifier ce
triste Mitterrand ? De quelles entrailles rongées de chancres faut-il
souffrir pour désirer ce vieux perclus, revenu de toutes les combines les plus
boiteuses de la politique de ces trente dernières années ? (Micberth in <em>Révolution droitiste</em> n° 8, septembre
1981)</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><o:p> </o:p></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><o:p> <img src="http://micberth.org/dotcl/public/.RD_septembre_1981_m.jpg" alt="RD_septembre_1981.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></o:p></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><o:p> </o:p></span></p>