Regards sur Micberth - Mot-clé - GiscardCe site est consacré à M.-G. Micberth (1945-2013) : sa vie, son œuvre, sa pensée.2024-03-18T20:50:19+01:00urn:md5:ac4b6ea9a30e8880b48c8c986eb72543DotclearLa comtesse de Ségururn:md5:48741770135a6a146f41df3acecef3102017-08-06T17:48:00+01:002017-08-06T20:07:05+01:00AMPetits potinsBernard Deyrièscomtesse de SégurDucatelGiscardInspecteur GadgetKrivineLes MinipoussLes Petites Filles modèlesMicberth <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">C’est à l’âge
de 6 ans que Micberth découvre avec la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Comtesse_de_S%C3%A9gur">comtesse de Ségur</a> (née Sophie
Rostopchine le 1<sup>er</sup> août 1799) qu’il y a « un autre côté du monde »,
différent de la médiocrité familiale subie chaque jour. Il puisera dans « Les
Petites Filles modèles » son goût pour les châteaux, les belles demeures
chargées d’histoire où il habitera pendant plus de quarante ans. La comtesse
lui apprendra ainsi dès l’enfanc<span class="textexposedshow">e l’envie du beau, le
respect du travail, de l’instruction, de la justice... Le manichéisme
psychologique qui caractérise les personnages lui semble réaliste. Le rôle
primordial accordé par la comtesse à l’éducation le séduit. Il a besoin de
nature, d’arbres. Ce n’est sans doute pas un hasard s’il s’installe dans un
château en Touraine dès 1968 (Il a 23 ans). Toute sa vie il s’entourera de
nombreux <a href="http://micberth.org/index.php?post/2014/09/15/Pas-si-b%C3%AAte...">animaux</a> : chiens, chats, poules, paons, canards, chèvres,
moutons, ânes, chevaux... (Pour la petite histoire, en 1969, l’une de ses
chèvres fut baptisée Krivine et le mouton Ducatel. Quant au bouc, arrivé quelques années plus tard, on l’appela
Giscard). Son ami d’enfance, le réalisateur <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Deyri%C3%A8s">Bernard Deyriès</a> (<em>Ulysse 31, Les
Minipouss, Inspecteur Gadget</em>, etc.), qui connaissait son affection pour les
écrits de la comtesse, lui promit de les adapter. Promesse tenue en 1993. La
série télévisée d’animation <em><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Malheurs_de_Sophie_(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e_d%27animation)">Les Malheurs de Sophie</a></em> sera diffusée fin
1998 sur France 3, puis plus tard sur Canal J, Canal plus, France 5. Cette
série est l’unique adaptation complète de la trilogie « Les Malheurs de
Sophie », « Les Petites Filles modernes » et « Les
Vacances » en dessin animé. Elle est aujourd’hui disponible en <a href="https://www.amazon.fr/Malheurs-Sophie-Vol-5-Bernard-Deyri%C3%A8s/dp/B00005NVV6">DVD</a>.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><span class="textexposedshow"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.comtesse_segur_s.jpg" alt="comtesse_segur.JPG" style="margin: 0 auto; display: block;" /><br /></span></span></p>Pas si bêteurn:md5:936c5116b29565b251a0e04a5c0588972014-09-15T22:38:00+01:002022-08-05T16:38:55+01:00AMIci et làanimauxDucatelGiscardKrivineMicberth <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><strong style="text-indent: 14.2pt;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-weight: normal;"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.MGM_chiot_2_s.jpg" alt="MGM_chiot_2.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" />A la question : <em>« Qu’est-ce que la vie ? »</em>,
Micberth répondait à l’ami qui l’interrogeait, que c’était, entre autres, à
quatre heures du matin, apprendre la philosophie de Nietzsche à ses chiens. Il
fallait, certes, une bonne dose d’optimisme et un courage à toute épreuve pour
se lancer dans pareille aventure, car les bougres étaient un peu fainéants et
réfractaires à toute forme de culture. Les « élèves » en question
étaient une bonne demi-douzaine de bas-rouges, à la fin des années 90, issus
d’une lignée adoptée en 1979 par Micberth qui, depuis, accueillait la naissance
de ces petites boules de poils avec un réel bonheur. </span></strong><strong style="text-indent: 14.2pt;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-weight: normal;">Le premier bas-rouge qu’il fit
entrer dans sa famille s’appelait Tual, superbe chien auquel il donna le nom de
l’un de ses ancêtres bretons. Il y en eut beaucoup d’autres : Harold,
Tempora, Satana, Bluette, Belle, Rohan, Patouf-Patouf chien... Autant de
compagnons, autant d’histoires.</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-weight: normal;">Parmi les beaucerons élevés par
Micberth, Petite (« Poupouille » pour les intimes) fut certainement
celle qui tint la plus grande place et laissa le plus grand vide quand elle
disparut.</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><strong style="text-indent: 14.2pt;"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-weight: normal;">« Petite de <st1:personname productid="la Sylve" w:st="on">la Sylve</st1:personname>
enchantée</span></em></strong><span class="apple-converted-space" style="text-indent: 14.2pt;"><strong><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;"> (</span></em></strong></span><em style="text-indent: 14.2pt;"><span style="font-family:TimesNewRomanPS">6/11/1999–26/03/2011),
fille de Nidji et Lutèce de <st1:personname productid="la Sylve" w:st="on">la
Sylve</st1:personname> enchantée, est morte dans la tendresse des siens, ce
dimanche 26 mars 2011 au château.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><strong><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-weight: normal;">« Petite, </span></em></strong><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">notre
gentille compagne pendant plus de dix ans ; magique, elle le fut cette
magnifique beauceronne, frappée par un sortilège étrange, fille des bois et des
forêts, fée certaine et mystique.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">Pourquoi, pourquoi mes yeux se voilent-ils de larmes</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">Devant ce spectacle enchanté ?</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Elle emporte
pour l’éternité, un gros morceau de notre coeur. Merci
Pouille ! » </span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;"> </span><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Les rapports de M.-G. Micberth
avec les animaux, de toutes sortes, furent toujours privilégiés et d’une grande
tendresse réciproque. Il écrira : </span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">« Je
n’ai jamais été méchant avec un enfant, un animal, une femme et un homme
droits. Le reste... »</em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;"> (Dans l’ordre. </span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Sic</em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">). Adolescent, il avait apprivoisé une souris noire appelée
Homère, qui le consola de bien des chagrins dans un univers familial hostile.
Dès lors qu’il quitta la ville pour la campagne, il s’entoura de chats, chiens,
gallinacés et autres caprins, ovins, créant même une véritable ferme pour le bonheur
de ses enfants. Ainsi, en 1969, pouvait-on rencontrer chez Micberth, en toute
liberté, Ducatel (le mouton bêlant) ou Krivine (la chèvre mangeuse de chèques),
et un peu plus tard Giscard (le bouc à l’hygiène douteuse) ou Barbara (aussi
blanche biquette que la chanteuse était noire)... Il eut de nombreuses
conversations avec des minouches bavardes comme </span><st1:personname productid="la Moune" w:st="on" style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">la Moune</st1:personname><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;"> ou, plus récemment
Perle dite Chouchou : </span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">« Quand
j’écris à un con qu’il est con, Chou monte sur mon épaule, petite léchouille
dans l’oreille et me dit : « C’est vraiment un con (ou une
conne) ». Chou sait. »</em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;"> (FB, 3 mai 2011). Quant aux corbeaux, la
nuit tombant, il leur imposait silence à coups de sifflets efficaces destinés à
rétablir l’ordre pour le retour au nid. L’autorité naturelle... Au début des
années 2000, il s’entoura de nombreux oiseaux (entre 50 et 70) dits
d’ornement ; paons et poules de races diverses : Nègres-soie
(aujourd’hui Poules-Soie...), poules brahma, orpington, bantam de Pékin, padoue. Pour
le plaisir des yeux et des oeufs !</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.100_4382_s.jpg" alt="100_4382.JPG" style="margin: 0 auto; display: block;" /></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;"> </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">C’est en 2005 que Micberth eut
la grande joie de connaître la gent asinienne avec Patchou, (un cadeau de Fête
des pères, quelle drôle d'idée !). Oui mais, il fallut trouver une compagne à ce petit âne. C’est
ainsi que, de fil en aiguille, furent adoptées quatre « filles » :
Prunette, Uronne, Louise, Valentine. Là encore, Micberth tenta bien d’apporter
un peu de culture à ce petit monde, comme il l’explique dans un texte publié
sur Facebook le 25 octobre 2010.</span></p>
<p align="center" style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:center;
text-indent:14.2pt;background:white"><strong><span style="font-size: 13pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Tacite</span></strong></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;"> </span><em style="text-indent: 14.2pt;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Ce matin, à
l’heure où les gueux dorment, dehors, il faisait un froid à se geler les
glaouis. À la lisière de la pâture où paissent mes ânes, un vieux mobile home
dans lequel j’ai fait déposer des cartons de livres, vestiges d’un ancien
déménagement. J’ouvre un premier carton, je découvre, j’extirpe et je lis. Mon
passé me saute à la gueule, accompagné d’une méchante odeur de moisi :
Tacite !</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Mince,
Tacite ! Depuis combien de décennies, je n’ai pas lu Tacite, « Germania ».
Je jubile comme un mioche devant sa tartine, je cache la traduction française
et essaie de lire tout haut, tout fort, en latin classique. Le temps et un
trauma crânien à séquelles me gâtent un peu le plaisir, je chante presque ; je
chante par le nez, moi qui déteste le latin d’église, me voilà dans l’action de
grâce, je pète Milosz, je psalmodie Baudelaire :</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-style: normal;">Le cantique muet que chante le plaisir</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-style: normal;">Et cette gratitude infinie et sublime</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Je tourne la
tête et par la fenêtre, je vois Patchou, pourtant châtré depuis un lustre,
membru comme un curé en foire, en train d’enfiler ma petite Prunette qui n’a
pas l’air de s’en plaindre.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Je vous
prends à témoin ; comment voulez-vous, même à mon âge, qu’on s’élève quand
un tout petit incident de la vie vous fait tomber minablement dans la banalité
profane ? »</span></em><em style="text-indent: 14.2pt; background-color: rgb(249, 249, 249);"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;"> </span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">Peine perdue ! Les équidés
n’entendirent rien à Tacite, les chevaux non plus, d’ailleurs, présents
également. </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><strong><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;"> <img src="http://micberth.org/dotcl/public/.Quiproquo_s.jpg" alt="Quiproquo.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></span></em></strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;"> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">Les deux textes ci-dessous
datent du 16 et du 18 décembre 2010. Ils furent publiés sur Facebook, pour saluer
Quiproquo, vieux compagnon retrouvé mort dans la pâture.</span></p>
<p align="center" style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:center;
text-indent:14.2pt;background:white"><strong><span style="font-size: 13pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Quiproquo est mort</span></strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"> </span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Ce matin 16
décembre. Potron-minet. Je conduis mon «<span class="apple-converted-space"> R</span><em>an</em></span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-style: normal;">ge</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">r » dans la nuit. Virginie est à
côté de moi. Nous venons de régaler de carottes nos ânes dans les écuries
chaudes encore de leurs exhalaisons nocturnes.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Nous roulons
dans l’avenue qui coupe la propriété en deux, vers les pâtures où paissent nos
chevaux.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Il fait
froid, très froid, le « Ranger », made in USA, n’a ni toit, ni portes, ni
fenêtres ; la flotte neigeuse entre partout.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Nous
stoppons devant le courtil pour déposer dans les mangeoires l’orge aplatie, le
maïs, liés à huile de maïs et l’eau chaude, mixture qui constitue le repas du
matin. Virginie ouvre la barrière. Des ombres dans la nuit.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« —
Pourriez-vous éclairer ? Un cheval est à terre...</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Je manoeuvre
l’engin pour diriger les projecteurs frontaux vers la forme allongée. Virginie
hurle :</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« — C’est
Quiproquo, il est mort !</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Mon vieux
copain Quiproquo<strong> </strong>était un cheval anglo-arabe né
le 15 avril 1982 de Jouan de Frely, son père et de <st1:personname productid="La Fiesta" w:st="on">La Fiesta</st1:personname>, sa mère. Il aurait
eu 29 ans en avril prochain.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Comme son
âme de </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-style: normal;">saint
choual</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS;"> est partie avec la
totalité de ce qui me restait de coeur, ce cher voyou vient de me condamner à
finir ma vie encore plus méchant que je ne le fusse jamais.</span></em></p>
<h2 align="center" style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:center;
text-indent:14.2pt;background:white"><strong style="font-size: 12px; text-indent: 18.9333324432373px;"><span style="font-size: 13pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Morbide et rigolo</span></strong></h2>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt;background:
white"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS">« En
me promenant dans la neige sur les traces de mon </span></em><strong><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-weight: normal;">Quiproquo</span></em></strong><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS">,
emporté hier dans la tempête par l’équarrisseur, je cherchais le texte d’un «</span></em><span class="apple-converted-space"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;"> </span></em></span><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">in
memoriam</span></em><span class="apple-converted-space"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;"> </span></em></span><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS">»,
digne de lui, à faire graver dans le marbre et à placer sur le mur des écuries.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Et je
cherchais par dérive ma propre épitaphe. Malgré mon chagrin, je me suis surpris
à rire comme un imbécile. J’avais trouvé en plagiant celle de Richelieu :</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-style: normal;">Ci-gît le fameux Micberth</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-style: normal;">Qui fit plus de mal que de bien :</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-style: normal;">Le bien qu’il fit, il le fit mal,</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-style: normal;">Le mal qu’il fit, il le fit bien.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Jamais pu
imaginer que les pensées autour de la mort de mon choual m’eussent fait
rire... »</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;"><br /></span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.Vivi_s.jpg" alt="Vivi.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;"> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Et voici Victoire (Vivi), la préférée, née en
2009, élevée « à la maison ». La photo date du 2 mai 2011 (Précision utile de l'intéressé : </span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">« Désolé, je descends du tracteur, couvert de poussière et coiffé avec un clou. </em><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">»</em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 18.9333324432373px;">)</span><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;"> Micberth écrit : </span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">« Encore
pouliche et immense. Si elle continue comme ça, elle nous fera 1m 90 au garrot
( !). Même grands, on se sent un peu nains à côté d’elle. Elle n’est que
douceur, amour et muscles... »</em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;"> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;"> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;"> </span></p>