Regards sur Micberth - Mot-clé - HitlerCe site est consacré à M.-G. Micberth (1945-2013) : sa vie, son œuvre, sa pensée.2024-03-18T20:50:19+01:00urn:md5:ac4b6ea9a30e8880b48c8c986eb72543DotclearLe nouveau chaosurn:md5:0a4bd868facfa9ca614750e777c78c652016-11-13T13:26:00+00:002018-03-10T09:11:43+00:00AMIci et làAlfred de VignyautoritarismebarbariechaosCotydémocratieextrême centreHitlerKlaus BarbieMaoMicberthNapoléonnazismeStaline <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="text-indent: 18.9333px; font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">En octobre 1984, paraissait le premier numéro de « <a href="http://data.bnf.fr/34384775/la_lettre_de_micberth/">La Lettre de Micberth</a> », avec en exergue une citation de <a href="http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/biographie-auteur/content/1817479-alfred-de-vigny-biographie">Vigny (Alfred de)</a> qui se révèle pleine de vérité aujourd'hui encore :</span><span style="text-indent: 18.9333px; font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"> « La presse est une bouche forcée d'être toujours ouverte et de parler toujours. De là vient qu'elle dit mille fois plus qu'elle n'a à dire et qu'elle divague souvent et extravague. » Cette « Lettre » reprenait la tradition de la feuille pamphlétaire développée quelque temps plus tôt dans « Le Nouveau Pal » où « La volonté d'être unanimement exécrables nous animait de son feu scintillant. Le mépris des imbéciles fut souvent un bienfaisant réconfort et notre seul salaire ». </span><span style="background-color: white; font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 18.9333px;">Le texte livré ci-après est un extrait d'un article intitulé publié dans ce numéro. Il fait référence à un événement de cette année-là, que beaucoup auront oubliés. Mais il reste formidablement actuel dans l'analyse de notre monde qui, sous prétexte de mutation nécessaire, semble glisser avec bonheur vers le nouveau chaos tel que Micberth l'annonçait.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">« On ne peut pas échapper à la grosse poussée bête de la raison commune, car l'Histoire nous dit que lorsqu'on y échappe par désespoir, désinvolture, dégoût ou passion, c'est pour tomber dans les pièges de l'autoritarisme de gauche comme de droite, pour, prurit calmé, pleurer sur les charniers de nos turpitudes et inventer des enfers, tant délicieusement racontés qu'ils charment nos petits-enfants. Napoléon, Hitler, Staline, Mao dorment suavement dans le coeur de millions de petits d'hommes. Et plus on fera étinceler les horreurs, plus on avancera l'échéance du nouveau chaos. Et la translation perdurera.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">« La vérité est probablement marginale, anticonformiste et hostile
aux multitudes. Mais pour établir un mode de vie conforme à la vérité (enfin
identifiée et débarrassée des sophismes), il faudrait massacrer la
quasi-totalité des terriens ou les maintenir en esclavage, comme il a été,
comme il est et malheureusement comme il sera. </span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">« Et si par hypothèse, aucune vérité décrite et ainsi figée ne
vaut parce qu’elle est justement cette dynamique dans l’espace et dans le
temps, insaisissable sur l’instant, simplement mesurable, descriptible par sa
trajectoire historique, fruit de toutes les vérités et des expérimentations,
celui qui réussit à systématiser son idéologie et à organiser les hommes autour
d’elle, est tout à la fois un démon pour ses contemporains et une utilité pour
l’évolution morale, politique et sociale de l’homme. Voilà pourquoi la
condamnation </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">in aeternum</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;"> du tyran est une dangereuse sottise.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;"><!--[if !supportEmptyParas]--> </span></em><em style="text-indent: 14.2pt;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">« En brocardant, par exemple, constamment Hitler, on fait naître
dans la conscience de ceux qui n’ont pas connu l’horreur nazie, non pas l’aversion espérée mais un sentiment trouble, confus, qu’il n’est, bien sûr,
pas possible d’analyser exhaustivement ici mais dont on retrouve les traces
précises dans la vêture des Anges de la mort, les mouvements folkloriques
néo-nazis, les cercles de réhabilitation, les travaux d’un Faurisson, les
déclarations incongrues et élogieuses de tel ou tel leader politique, et
parfois même, traces plus imprécises mais d’autant plus dangereuses dans la
multitude de films, émissions télé, livres, articles, conférences consacrées à
la dernière guerre mondiale.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">« Nier en morale politique l’utilité historique des systèmes mis
en place par un Napoléon I<sup>er</sup>, un Hitler, un Staline, etc., c’est
évidemment refuser la civilisation, l’idée que l’homme peut corriger ses
erreurs par l’expérience et la bonne connaissance de son passé.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">« Hitler n’a jamais été plus dangereux qu’aujourd’hui. Sous la
plume des apprentis sorciers qui le couvrent d’immondices, il apparaît aux
nouvelles générations comme une sorte d’ange satanique blasphémé par les
penseurs épais du conformisme débilitant. Pour un peu, il deviendrait le
symbole d’un romantisme intemporel. L’homme ayant esthétisé sa cruauté
glacée : le courage absolu d’une solitude désespérée qui se domine, domine
les autres et les extermine. Bref, la création par la destruction sublimée.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">« L’illustration de ce qui précède se trouve dans le cas de
l’ex-obersturmfürher SS <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Klaus_Barbie">Klaus Barbie</a>.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">« Le gouvernement socialo-communiste, pour des raisons assez sordides, il faut bien l'avouer, fait appliquer une loi aux effets rétroactifs (le chef hiérarchique de Barbie, le général Oberg, chef de la police en France, condamné à mort en 1954 pour crime de guerre par le tribunal militaire de Paris, a été en avril 1958 gracié par <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Coty">Coty</a> et libéré avec son adjoint Knochen par de Gaulle en 1963). Il en va tout autrement pour celui que la presse appelle </span></em><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">« le boucher de Lyon</span></em><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;"> </span></em><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">»</span></em><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">. L'article VII de la Déclaration des droits de l'homme inscrite au préambule de la Constitution dit : </span></em><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">« </span></em><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">Nul ne peut être puni qu'en vertu d'une loi établie et promulguée antérieurement au délit et légalement appliquée </span></em><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">». La loi de 1964 introduit en droit français la notion de </span></em><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">« cri</span></em><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">me contre l'humanité</span></em><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;"> </span></em><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">». Bravo, mille fois bravo ! Mais dans le cas de Barbie, ne bafouerait-t-on pas le</span></em><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;"> </span></em><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">« principe fondamental de la non-rétroactivité de la loi pénale</span></em><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;"> </span></em><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">» ?</span></em><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;"> </span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">« Que signifie le refus de l’obligation morale du pardon ?
Quelle est cette apologie du bellicisme qui distingue les bonnes des mauvaises
guerres ? Les crimes utiles et pardonnables, des crimes odieux et
inexpiables ?</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">« A-t-on le droit de fabriquer l’extradition d’un résident au
motif d’intérêts politiques, stratégiques et économiques ? (Le président
bolivien Hernan Siles Zuazo s’est, paraît-il, frotté les mains.)</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">« A-t-on, enfin, le droit d’organiser une publicité outrancière à
la cruauté de l’homme et qui banalise ce qui devrait n’être qu’un repoussoir
universel ?</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">« Beaucoup aujourd’hui renvoient dos à dos résistants et collabos,
gouvernement français et Barbie. Bataille de salauds…</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">« Jolie nouaison à prévoir, dans une France à venir, sous la
maîtrise d’une nouvelle idéologie aussi écoeurante que le nazisme, éclosera une
foultitude de petits Barbie.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">« J’en prends le pari.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em style="text-indent: 14.2pt;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">« On me pardonnera cette longue digression. J’ai simplement voulu
dire que morale et intelligence ne faisaient pas forcément bon ménage.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">« Je crois que la démocratie, en raison de son système indirect,
n’a jamais été qu’une utopie fort dangereuse. En refusant de se donner les
moyens d’être vraiment démocratique, elle nous oblige à un perpétuel balancement
entre les extrêmes de gauche et de droite, pareillement détestables. En
omettant de prendre en compte les épiphénomènes les plus cruels de son
histoire, en utilisant négativement ses forces politiques comme tristes
exutoires occasionnels, elle perpétue la barbarie et freine l’évolution
intelligente des hommes. En s’embourbant dans un extrême centre (on me passera
la plaisanterie) elle désespère ses citoyens et les livre en pâture à toutes
les aventures rutilantes mais pernicieuses du destin. »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">(Micberth in </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">La Lettre</span></em><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 18.9333px;"> </span><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 18.9333px;">n° 1</span><em style="text-indent: 14.2pt;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;">, </span></em><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 18.9333px;">« Colère. Je n'aime pas l'extrême droite »,</span><em style="text-indent: 14.2pt;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;"> octobre 1984)</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white; font-style: normal;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <img src="http://micberth.org/dotcl/public/.La_Lettre_003_m.jpg" alt="La_Lettre_003.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /><!--[endif]--></span></em></p>Vers l'obscurantisme ?urn:md5:28c4726f1300a927311ad9f65376abf92014-01-12T19:05:00+00:002021-07-03T14:23:25+01:00AMIci et làA.D.G.antisémiteBloy (Léon)Céline (L.-F.)fascismeFrançois MitterrandHitlerJean MeunierJean RoyerjuifLa LettreLouis-Ferdinand CélineMicberthMicberth et les gros niqueursMégalonazismeobscurantismePetite SommeRobert FaurissonrévisionnistesRévolution 70 <p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">En avril 1992, Micberth écrit dans sa préface à
« Petite Somme contre les gentils » (troisième édition) : <em>« Mitterrand finit son règne dans les
odeurs louches de poupinette chargée de bran, Le Pen contre son gré monopolise
l’actualité de chaque jour, la justice est devenue folle et se fait injurier
dans les colonnes d’une presse qui ne se lit plus beaucoup ou alors, de temps à
autre, comme catalogue publicitaire. »</em> Vingt ans plus tard, l’histoire
repasse les plats. </span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">2013 sera l’année de la censure : <a href="http://www.lefigaro.fr/livres/2013/11/27/03005-20131127ARTFIG00338-defense-de-leon-bloy.php">Léon Bloy</a> (voir
notre billet du 3 décembre, « Le pèlerin de l’absolu »), Edouard
Drumont, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul-%C3%89ric_Blanrue">Paul-Eric Blanrue</a> (livre interdit). 2014 s’ouvre sur l’interdiction
d’un spectacle au motif que les propos d’un humoriste « pourraient »
porter atteinte à la dignité humaine, la liberté d’expression ayant des
« limites nécessaires dans une société démocratique » (<em>sic</em> le vice-président du Conseil
d’Etat).</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Sommes-nous en route vers l’obscurantisme ?</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« J’ai été
trahi cent fois, insulté dans presque tous les journaux de l’hexagone, déformé,
volé, plagié. On m’a jeté en prison, traîné devant les tribunaux, on a attenté
à ma vie, à ma liberté de vivre, de dire et d’agir »</span></em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">,
écrit Micberth qui eut à comparaître devant ses juges... à Tours, dès février
1969, suite à la dénonciation de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Meunier">Jean Meunier</a>, directeur de « La Nouvelle
République » et ancien ministre. Son collaborateur, Alain Camille (futur
<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/A._D._G.">A.D.G</a>., auteur de la Série noire) résume la situation : « De quoi est
accusé Micberth ? 1.- D’avoir laissé passer des dessins d’inspiration
libidineuse et de facture pornographique. 2.- D’avoir chahuté Anne Frank,
symbole de la pureté angélique, victime de la barbarie. 3.- D’avoir écrit
toutes sortes d’abominations dont le détail m’échappe. (Il m’en revient
une : « Le colonel se dépantalonnait ». <em>Révolution 70</em> n° 4) »</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Précisons que l’objet du délit n° 2 cité par A.D.G.
était un photomontage où la jeune fille demandait qu’on lui envoie des caramels
(mous) si possible et des illustrés... Rien ne pouvant justifier la réaction
suscitée ni les conséquences pour Micberth et ses collaborateurs, qui furent
littéralement chassés de la cité tourangelle par le maire, <a href="http://lacolonnedefer.wordpress.com/2012/03/01/une-statue-de-jean-royer-dans-le-centre-ville-de-tours-non-merci/">Jean Royer
</a>(Décidément !)</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;"><br /></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.199468_1634021535870_1396645194_31303094_2487156_n_1__m.jpg" alt="Dessin Bernos-Freulon, Actual-Hebdo 1973" title="Dessin Bernos-Freulon, Actual-Hebdo 1973" style="margin: 0 auto; display: block;" /></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;"><br /></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Alors, Micberth était-il antisémite, comme on a
parfois tenté de le faire accroire ? Certainement pas ! </span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">« Ma compagne la plus ancienne est
juive marocaine par sa mère. Son fils, que j’ai élevé et qui est aujourd’hui
mon fils, est donc juif »</em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">, écrit-il en février 1990. Il évoquera ses
craintes à plusieurs reprises, sur « Mégalo », notamment, en février
1990 : </span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">« Je vieillis et,
malgré le temps qui passe, je vois et entends toujours les mêmes couenneries,
je constate avec lassitude que le plus sinistre conformisme reste encore
d’avant-garde et que les antiennes rechantées sont toujours celles qui gonflent
les baudriers et sont entonnées par les mêmes imbéciles.</em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« J’ai dit,
il y a quelques années, à 20 h 30, sur la première chaîne allemande, que je
n’avais rien à cirer des indices multiplicateurs diffusés par la propagande
juive. Je suis l’enfant du génocide vendéen et la comptabilité des martyrs me
répugne ; elle nous éloigne toujours du sujet.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« Ce qui est
intolérable, ce n’est jamais le nombre dont on n’a rien à foutre, mais le
meurtre du premier juif ; à celui-là va toute ma commisération. La
discussion sur le nombre ou les moyens d’extermination atténue la faute :
c’est-à-dire l’aberration intellectuelle de supprimer la différence.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« En 1939,
le monde entier était antisémite ; même les intellectuels français,
spécialement odieux entre les deux guerres et tous n’avaient pas l’extraordinaire
talent de Louis-Ferdinand Céline, ni son « courage » de plume.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« J’ai
tourné, en 1981, une vidéo contre le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Faurisson">professeur Faurisson</a>. On y voyait, à
Buchenwald, un juif « shakespearien », à côté d’un crâne
authentiquement celui d’un chouan), qui, au fond d’un cul-de-basse-fosse,
persiflait le révisionniste. Je regrette d’avoir mis en scène cette séquence.
Je n’avais pas lu Faurisson, je hurlais avec les loups.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« J’étais un
con.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« Depuis,
j’ai lu les révisionnistes. Attentivement. Ils sont troublants. Pourquoi ?
Parce que froids et méthodiques, sans passion, avec les seuls documents et les
recoupements des témoignages, ils présentent une autre histoire qui ne rend pas
du tout l’hitlérisme sympathique mais logique, donc mille fois plus répugnant que
les contes à dormir debout des exterminationnistes fabulateurs. »</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Nous sommes le 9 février 1990, sur
« Mégalo ». Une semaine plus tard, Micberth précise : <em>« Je ne sais pas ce qu’est un juif.
Pour moi, il y a les Israéliens, qui ont retrouvé la Palestine, la terre de
Chanaan. Ce sont les Hébreux dont certains pratiquent le judaïsme. Il y a ceux
qui pensent que la diaspora est une mission divine et ceux-là, dans tous les
coins du monde, cornaqués par leur chef spirituel, le rabbin, sont des juifs
pratiquants.</em></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« Mais les
autres ? Peuvent-ils, issus de la plus imposante religion monothéiste,
sans Dieu, se considérer comme des Juifs à part entière, membres de la
communauté et de la civilisation juive ? J’en doute et surtout quand ils
habitent (circoncises) Toronto, Aix-en-Othe ou kanazawa et ressemblent à Michel
Debré, John Wayne ou Thapavumamoto... »</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><br /></span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.100_5127_m.jpg" alt="Micberth en 2011 (Photo V. Micberth)" title="Micberth en 2011 (Photo V. Micberth)" style="margin: 0 auto; display: block;" /><br /></span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">En ce début d’année 2014, il semblerait que
<a href="http://www.leparisien.fr/societe/mein-kampf-un-editeur-bresilien-fait-exploser-les-ventes-sur-internet-10-01-2014-3481373.php">« Mein Kampf »</a> se taille un franc succès en e-book. A qui la
faute ? Micberth dénonçait le danger dans « La Lettre », il y a
pratiquement trente années. </span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">« Hitler
n’a jamais été plus dangereux qu’aujourd’hui. Sous la plume des apprentis
sorciers qui le couvrent d’immondices, il apparaît aux jeunes générations comme
une sorte d’ange satanique blasphémé par les penseurs épais du conformisme
débilitant. Pour un peu, il deviendrait le symbole d’un romantisme intemporel.
L’homme ayant esthétisé sa cruauté glacée : le courage absolu d’une
solitude désespérée qui se domine, domine les autres et les extermine. Bref, la
création par la destruction sublimée. </em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">»</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Cela signifie-t-il pour autant que « l’hydre
pouacreuse du fascisme et du nazisme » va montrer à nouveau l’un de ses
vilains nez ?</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« L’histoire le hurle : c’est
toujours le juifaillon qui engendre le nazillon. A force de crier </span></em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">au
loup !<em> dans le bocage sécurisant de
nos démocraties popotes, un jour, le loup sortira vraiment de sa tanière. Les
idéologues hébreux qui se prennent volontiers pour Cassandre, à force de
prophéties noires et mortifères, excitent et exacerbent les bas instincts de la
lie en mal d’exactions et réveillent la fureur sauvage des bénêts qui
n’attendent que cette occasion pour s’attifer de chemises brunes et imposer à
coups de gueule et de poings leur terreur de brutes aveugles et cruelles. </em></span><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: TimesNewRomanPS; font-size: 16px; line-height: 24px;">» </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-size: 12pt;">(« </span><st1:personname productid="La Lettre" w:st="on" style="font-family: TimesNewRomanPS; font-size: 12pt;">La
Lettre</st1:personname><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-size: 12pt;"> », avril 1985)</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-size: 11pt; font-family: TimesNewRomanPS; font-variant: small-caps; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><br /></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-size: 11pt; font-family: TimesNewRomanPS; font-variant: small-caps; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Sources</span><span style="font-size: 11pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"> : <a href="http://histoire-locale.fr/livre/DIVERS-0016.html">« La
Lettre »</a> (Recueil des textes parus d’octobre 1984 à avril 1985),
<a href="http://histoire-locale.fr/livre/DIVERS-0017.html">« Petite Somme contre les gentils »</a> (Allocutions télévisées
1976-1982), <a href="http://histoire-locale.fr/Modules/recherche/pg_recherche_gen.php?CH_RECH=avancee&VILLE=&DEP=VIDE&CHX_VAL=micberth+et+les+gros+niqueurs&CHX=TITRE&Valid=RECHERCHER">« Micberth et les gros niqueurs »</a> (Billets télématiques
publiés entre novembre 1989 et mai 1990).</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:14.65pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><o:p> </o:p></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:14.65pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:14.65pt;
background:white"><span style="font-size: 11pt; font-family: TimesNewRomanPS; color: rgb(55, 64, 78); background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><o:p> </o:p></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:14.65pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; color: rgb(55, 64, 78); background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><o:p> </o:p></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:14.65pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; color: rgb(55, 64, 78); background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><o:p> </o:p></span></p>Une bonne guéguerreurn:md5:7d456b38247858258b2723b17fa718f22013-08-19T21:17:00+01:002014-05-08T16:02:34+01:00AMIci et làchouansfascismeguerreHitlerJules FerryMicberthmilitairemonarchieReynald SecherRévolution françaiseStéphane Bern <p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white"><img style="MARGIN: 0 1em 1em 0; FLOAT: left" alt="La_Rochejaquelein.jpg" src="http://micberth.org/dotcl/public/La_Rochejaquelein.jpg" />N’en déplaise aux dirigeants de l’Union européenne qui appellent à la fin des violences en Egypte, <em>« La guerre est une vacherie hideuse, tout le monde se congratule sur ce lieu commun, mais il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises guerres. Celui qui décide d’employer ce procédé abject a tous les droits, tous. »</em></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white"><!--?xml:namespace prefix =" ""o" /--><o:p> </o:p></span><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Ce constat, frappé au coin du bon sens, fut publié par Micberth en août 1973, ce qui ne nous rajeunit pas, j’en conviens. A l’époque, il précisa son idée, qui en fit (et fera) hurler plus d’un aujourd’hui encore : </span><em style="TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">« Hitler, lui au moins, a eu le courage et la lucidité dans l’abjection, d’aller jusqu’au bout de ses idées. C’est son seul mérite. Il a foutu en l’air cette notion désuète de la bonne guéguerre : </em><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Messieurs les Anglais, tirez les premiers</span><em style="TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">. Je méprise les militaires mais plus encore ceux qui moralisent les affrontements en disant avec des bouches en cul de poule, dans les salons parisiens : « On ne torture pas nous, on ne tue que contraints, on n’utilise pas les défoliants nous, on respecte les conventions internationales, etc. » Ceux-là perpétuent les massacres en idéalisant le crime mesuré. » </em><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Ceux-là se reconnaîtront-ils ?</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><em><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white"><o:p> </o:p></span></em><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Favorable à une armée de métier et non à une conscription obligatoire (Précisons qu’il évita le service militaire à un certain nombre de ses congénères), il ajoutait : </span><em style="TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">« Si j’avais été militaire, j’aurais banni toute pitié, je serais devenu essentiellement cruel, rationnellement sauvage. Allons, merde, pas d’hypocrisie. Il suffit de se souvenir de la dernière et de se rappeler les « bons pères de famille » qui n’hésitèrent pas à massacrer les gosses par dizaines. Que celui qui n’a jamais péché dans sa tête, ne serait-ce qu’une fois, me tire un coup de revolver dans la tempe.</em></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><em><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white">« C’est vrai, j’en ai plus que marre de vos sornettes, de votre façon d’accommoder l’histoire et la vie. Depuis Jules Ferry, tout le monde s’octroie l’art de donner son avis. Pitoyables branleurs ! On refait le monde, à coups de plume acérée, sans jamais se mouiller vraiment. On cause, on cause. »</span></em></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white">Quarante ans plus tard, c’est hélas la même ritournelle ! On se donne bonne conscience, mais la guerre a toujours la même trogne. Rien ne la justifie.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS"><o:p> </o:p></span><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Et Micberth enfonce le clou, remonte dans le passé. </span><em style="TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">« Si la liberté des Français était étouffée par les armes, c’est avec des armes que j’essaierais de libérer mon pays. De l’intérieur ou de l’extérieur. A l’école, on a négligé de te parler de la chouannerie, seule guerre populaire, si on excepte <!--?xml:namespace prefix =" ""st1" /--><st1:personname w:st="on" productid="la Commune. Eh"><st1:personname w:st="on" productid="la Commune.">la Commune.</st1:personname> Eh</st1:personname> bien la guerre de Vendée a connu le sacrifice de 600 000 paysans français qui refusèrent la conscription (le service militaire, si tu préfères, invention de la glorieuse et méprisable Révolution française). Bien sûr, on te rabâche dans les oreilles que les chouans étaient bondieuseries et compagnie, monarchistes au délire. Comment vas-tu m’expliquer alors une révolte qui dura de 1790 à 1832 et qui ne figure dans nos livres d’histoire que comme une péripétie insignifiante ? Broutilles des nostalgiques. Parce que aujourd’hui, il ne faut plus nous raconter de salades. Tout mec un peu instruit sait que 1789, c’était le règne d’une bourgeoisie envieuse et d’une poignée de paumés et de pochardes. Le peuple, le vrai, connaissait ses libertés et il a défendu jusqu’à en crever son Dieu et son roi. Depuis, on prend sottement des raccourcis, on mélange monarchie et fascisme. Et allez donc. Elle est chouette, deux siècles plus tard, <st1:personname w:st="on" productid="la R←publique. Si"><st1:personname w:st="on" productid="la R←publique.">la République.</st1:personname> Si</st1:personname> t’en es fier, ben mon pauvre vieux </em><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">! </span><em><span style="BACKGROUND-COLOR: white; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">»</span></em><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS"> </span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white">Effectivement, on avait « oublié ». Désolés ! Et là, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Reynald_Secher">Reynald Secher </a>et <a href="http://www.stephanebern.com/4.aspx">Stéphane Bern </a>se réjouissent et applaudissent de conserve leur devancier. Tout arrive.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white"><o:p> </o:p></span><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">(Micberth-Asudam. Extrait de l’article </span><em style="TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">«</em><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">The bombette party </span><em style="TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">»</em><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS"> in </span><em style="TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Actual-Hebdo</em><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS"> n° 31, 11 août 1973)</span></p>