Regards sur Micberth - Mot-clé - Julio IglesiasCe site est consacré à M.-G. Micberth (1945-2013) : sa vie, son œuvre, sa pensée.2024-03-18T20:50:19+01:00urn:md5:ac4b6ea9a30e8880b48c8c986eb72543DotclearCritique façon d'Arribehaudeurn:md5:df524de1b33643d9a933b264d98e64992018-08-23T20:50:00+01:002021-07-03T14:26:43+01:00AMIci et làB.-H. LévyBernard Pivotcritique littéraireCéline (L.-F.)Jacques d ArribehaudeJean DanielJean GuénotJulio IglesiasL.-F. CélineLa LettreLe Bulletin célinienLe MondeLibéMarc-Edouard NabeMicberthSerge July <p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff">
C'est
la rentrée littéraire ! Quel auteur, novice ou confirmé, n'a
pas rêvé d'une belle critique circonstanciée de ses écrits ?
La chronique qui suit fut rédigée par <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_d%27Arribehaude">Jacques d'Arribehaude</a> et
publiée en mars 1988 dans <a href="http://jacquesdarribehaude.chez.com/darri/jda_biblio.html"><em>Le Bulletin célinien</em> (N° 67)</a>.
Trente ans, me direz-vous, c'était il y a longtemps ! Sans
doute, mais ce texte est curieusement d'actualité et mérite une
relecture. Écrivain, cinéaste, artiste peintre,
conseiller littéraire, etc., Jacques d'Arribehaude enregistra avec <a href="http://bulletincelinien.com/jean-guenot/">Jean Guénot</a> en 1960 <a href="https://www.youtube.com/watch?v=ftYPiPmt2Zw">la
dernière interview de L.-F. Céline.</a></p>
<p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm; background: #ffffff; font-style: normal">
<strong>Une
série de beignes</strong></p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff">« Je
viens de dévorer <em><a href="http://histoire-locale.fr/livre/DIVERS-0016.html">La
Lettre</a></em>,
de Michel-Georges Micberth, suite d’articles et de textes parus
Dieu sait où en 84-85, qui ont l’admirable éclat d’une série
de beignes appliquées à toute volée sur les faces de pitres, de
loufiats et de tarés qui règnent sur ce pauvre monde et mettent à
l’abrutir une opiniâtreté, une haine, une infâmie dans la
délation et le sournois verrouillage juridique, qui rendraient
aimable le souvenir de l’Inquisition.</p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff">
« Dans
un monde à ce point asservi et rampant, la sainte colère de
Micberth, son ironie meurtrière, sont un réconfort, une bouffée
d’oxygène, proprement inestimables. Tout mérite d’être retenu
et médité, mais les briseurs de tabous en ces temps d’intolérance
sont trop rares pour qu’on se prive ici du plaisir de quelques
citations. Sur un <em>« chef
de caste »</em>,
<em>« l’éblouissant
<a href="https://www.franceculture.fr/personne/jean-daniel">Jean Daniel</a> »</em>,
ceci : <em>« Faux
bonhomme, faux libéré, faux talent, faux semblant, faux socialiste,
faux journaliste, faux penseur, fausse audience, faux-fuyant mais
vraie vraie salope »</em>.
Suit une descente en flammes du <em>Nouvel
Obs</em>,
éminente institution de notre prêt-à-penser médiatique.</p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff">
« Sur
un de nos réputés <em><a href="https://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20080709.BIB1699/que-reste-t-il-des-nouveaux-philosophes.html">« nouveaux
philosophes »</a>,</em>
ce coup d’encensoir pleine poire. <em>« Lévy
est un minus habens glaireux. Chacune de ses déclarations
insolentes, excessives et provocatrices fait naître la haine... Je
donnerais bien les œuvres complètes de l’Hébreu de chez Grasset
contre un point virgule de </em><a href="http://www.marcedouardnabe.com/?product=au-regal-des-vermines">Au
Régal des vermines</a><em>.
Lévy endort, Nabe éveille. »</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff">
« M.-G.
Micberth, observant une scène politico-médiatique, tous partis
confondus, exclusivement peuplée de malfaisants cloportes dont le
point commun, outre le niais bafouillage républicain, est la
référence démocratique la plus creuse, la plus plate, la plus
vomitive qui se puisse concevoir, n’épargne aucun de ces puants
démagogues. Il y a cependant quelques nuances dans la très
réjouissante énormité des <em>Écrits
méphitiques</em>,
dont une des palmes revient assurément à l’ex-premier
ministricule Fabius, au temps de sa splendeur. <em>« Quand
on est affligé d’une tête de marchand de caleçons molletonnés,
on n’a pas le droit d’être le Premier ministre de la France,
même pouilleuse, même républicaine, même canaille, même
socialiste... »</em>
Après ce compliment, l’allusion à Le Pen est quasiment
affectueuse. <em>« Jean-Marie
est un copain avec lequel j’ai torturé 200 bougnoules à Alger en
57. Je suis prêt à le jurer devant un tribunal. C’est à cette
seule condition que je pourrai enfin toucher le chèque de </em>Libé<em>. »</em>
Mais voici précisément <a href="http://www.liberation.fr/auteur/5932-serge-july">July</a> l’avantageux, <em>« l’épatant
de Libé »</em>,
aligné presto d’une balle dum dum. <em>« Lui
aussi a sacrément évolué en 10 ans, sauf son style immuable, plat
et nul. »</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff">
« Pourquoi
faut-il, cher Micberth, que votre magnifique et exultante liberté de
ton paraisse un peu flancher à l’égard du <em>Monde</em>,
seul journal à peu près lisible, je vous l’accorde, mais d’autant
plus révoltant dans la bassesse conformiste, l’hypocrisie cafarde,
la délation voilée, et les grands principes qui nous puent au nez ?
Nous y reviendrons sans doute, mais vous savez très bien que
l’ensemble au grand complet de ces résidus rédactionnels ne vaut
pas plus de considération que la dernière crotte des biques de
votre castel angevin. Fort heureusement, je vous retrouve quand vous
évoquez la réussite de Julio Iglesias,<em>
« plus encore parce qu’elle fait chier les nuls chanteurs
Rive Gauche (je les vomis comme la soupe au tapioca), que pour la
joie qu’elle m’inspire, j’aime Iglesias parce qu’il a su,
mieux que personne, imposer son caca vocal comme une religion
planétaire et surtout, parfaitement le vendre... Il n’est pas pire
que l’avidité des politiciens qui détruisent souvent nos vies ou
le banditisme de la totalité des industriels qui polluent et
empoisonnent nos cœurs et nos corps... »</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff"><span style="text-indent: 0.5cm;"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.2018-08-21_006_m.jpg" alt="2018-08-21_006.JPG" style="margin: 0 auto; display: block;" /><br /></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff"><span style="text-indent: 0.5cm;">« Tant
de verve, et de si haute tenue, ne peut que mettre en appétit, mais
il s’y mêle aussi, tout comme chez Bloy, des pages d’émotion,
de gravité poignante, de poésie pure, qui témoignent d’une
souveraine maîtrise de style dans une langue merveilleusement
vivante. Au passage, j’apprends sans surprise (l’auteur n’est
pas de ceux qui donnent dans le lamento talmudique indéfiniment
ressassé), que Micberth a tâté de Fresnes, sans doute pour liberté
d’expression inadmissible en ces temps d’intolérance où l’on
invoque constamment et à tout propos la très tartufiante et
répugnante litanie des droits de l’homme. J’apprends aussi, avec
satisfaction, qu’il a trouvé à s’abriter, usant effectivement
de ses titres et parchemins, dans l’infrangible Sorbonne, où se
rencontrent plus qu’on ne croit – la
preuve – de vraies consciences qui mettent le talent et le
génie à leur juste place, au-delà de notre misérable actualité.
Il urge de lire Micberth, de suivre ses travaux, et de s’abonner
autant que se peut au bimensuel </span><em style="text-indent: 0.5cm;">Regards
sur Micberth</em><span style="text-indent: 0.5cm;"> que
publie<a href="https://www.amazon.fr/Lanarchisme-droite-dans-litt%C3%A9rature-contemporaine/dp/2130414087"> François Richard</a>, docteur de l’université Paris-Sorbonne
et auteur d’une très remarquable étude sur l’anarchisme de
droite dont nous rendrons compte prochainement. Enfin des hommes de
courage.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff">
« J’étais
sous le coup de cette roborative découverte de Micberth, lorsque
j’ai eu sous les yeux (12 février) le show apostrophique du
drugstore superchic <a href="https://www.imdb.com/title/tt0197138/fullcredits">Pivot</a>. Pour me prémunir, j’avais relu ces
quelques lignes vaccinatoires du bon docteur Micberth : <em>« Pivot.
Plante ornementale qui fleurit chaque vendredi soir pour donner de
toutes petites graines somnifères »</em>.
Surprise, mes ronflements n’ont pas été instantanés, ce qui m’a
valu d’avoir l’œil entrouvert sur l’effarement blême et
scandalisé de ce pitre devant l’échec de ses objurgations à
l’Académicien Mohrt, sommé en douce de manifester sa honte
d’avoir été lié d’amitié à Bassompierre, condamné à mort à
la Libération, et d’exprimer comme il convenait le reniement du
maréchal Pétain. Non seulement Mohrt ne s’est pas laissé
impressionner, mais il a carrément refusé ce jeu de loufiat, se
contentant de rappeler, avec une tranquille désinvolture le mot
célèbre, quoique méconnu : « Il faut croire que je suis
seul à ne pas avoir été résistant. » Le tout, sans le plus
petit soupçon d’excuse. La tronche de Pivot valait son pesant de
moutarde de Lyon, je vous assure. (...)</p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff">
« Je
n’ai rien retenu de la prestation d’un certain Roberts,
visiblement épuisé par l’inutilité de son personnage et de ses
douze ou quinze volumes. Un joufflu arrogant a alors éprouvé le
besoin de postillonner d’un ton venimeux l’émoi scandalisé que
lui inspiraient les propos de Mohrt et Robbe-Grillet. « Frivolité
criminelle », ai-je cru entendre... Et ce Guégand, auteur de
je ne sais quel bréviaire de haine écrit pour les enfants, et dont
il nous gratifie, de ricaner sur les Celtes et Gaulois évoqués en
toute innocence par nos Armoricains, comme s’il y avait un péché
de nature et une honte inexpiable à naître Breton, Valoisien ou
Basque plutôt que Juif, comme lui. Si ce n’est pas du racisme,
pendez-moi ! Je reprends Micberth pour respirer un peu d’air
frais et ne pas me sentir trop seul : <em>« La
simple honnêteté et l’hygiène mentale »</em>
ont justement inspiré à Micberth quelques réflexions sur l’affaire
Barbie que vous ne trouverez pas dans vos quotidiens habituels.
<em>« Mais
les Juifs ! </em>écrit-il.<em>
Vous oubliez les Juifs, les enfants juifs, les vieillards juifs, les
femmes juives ! A cela je réponds : Mais vous oubliez les
catholiques, les enfants catholiques, les femmes catholiques ! »</em>
A trop en faire dans l’exploitation holocaustique à sens unique,
craignez que l’ultime réponse chrétienne aux « six
millions » de « l’unicité fatidique » (dixit
Lévy) devienne un jour de très humaine lassitude : « Et
que voulez-vous que ça nous foute ? » <em>« Sous
la plume des apprentis sorciers qui le couvrent d’immondices, </em>écrit
encore Micberth, <em>Hitler
apparaît aux nouvelles générations comme une sorte d’ange
satanique blasphémé par les penseurs épais du conformisme
débilitant. Pour un peu, il deviendrait le symbole d’un romantisme
intemporel. »</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff"><span style="background-color: rgb(249, 249, 249); text-indent: 0.5cm; font-family: "Gill Sans MT", sans-serif;">« N.B.
Avis à la LICRA et à ses cafards. Je suis Grand Invalide de guerre
100/100 au titre « interné résistant », couvert de
toutes les bananes patriotiques que vous n'avez généralement pas,
évadé, engagé, FFL et tout le boxon. Inutile de m'emmerder. »</span></p>
<p align="RIGHT" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff; font-style: normal">
Jacques
d'Arribehaude</p>Le Dico des injures littérairesurn:md5:6dcbc28a12ed082c0375c0b0b6e92eee2013-06-29T15:32:00+01:002013-10-07T08:45:04+01:00AMIci et làAlexandre MinkowskiBernard-Henri LévyFrançois CavannaFrançois MitterrandGaston DefferreGeorges PompidouIndira GandhiJean RoyerJean-Paul SartreJulio IglesiasL Echo des savanesL Evénement du jeudiLe Livre de pocheMarc-Edouard NabeMichel PiccoliPierre ChalminSerge Gainsbourg <p><img style="MARGIN: 0 1em 1em 0; FLOAT: left" title="Dico_chalmin.jpg, juin 2013" alt="Dico_chalmin.jpg" src="http://micberth.org/dotcl/public/.Dico_chalmin_s.jpg" /></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="BACKGROUND-COLOR: white; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(55,64,78)">« Le dico de Pierre est jubilatoire. Dans les années 90, il y avait le Dag’Naud (</span><span style="BACKGROUND-COLOR: white; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(55,64,78)">première </span><span style="BACKGROUND-COLOR: white; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(55,64,78)">édition exclusivement), demain on dira le « Chalmin » qui deviendra un nom commun. Les compilateurs sont de jeunes stagiaires incultes qu’on charge d’un tra</span><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(55,64,78)" class="textexposedshow">vail littéraire comme on charge une mule ; on y adjoint une plume, une notoriété qui relit les choix de ses jeunes collègues d’un derrière distrait et un dico de plus sort dans le monde déjà chargé de l’édition. Ici, on a un authentique écrivain qui nous fait avec ces milliers d’entrées originales, un travail remarquable. Bravo Pierre et mille mercis. Brami (éditeur de L’Editeur) est un en(<em>censuré</em>) de première, couille you(<em>censuré</em>) à gauche, couille mag(<em>censuré</em>) à droite, autoproclamé expert-célinien. Il aurait sucré selon Pierre une grande partie de mes textes me laissant la portion congrue de ce magnifique ouvrage. J’allais le confondre avec Serge Bramly, l’ex de Bettina Reims qui fut aussi , à la fin des années 80 le ramo(<em>censuré</em>) de l’actrice Ann-Gisèle Glass (« Blandine l’insoumise », FR3, « <!--?xml:namespace prefix =" ""st1" /--><st1:personname w:st="on" productid="La Tentation">La Tentation</st1:personname> d’Isabelle » de Doillon, etc.), meilleure amie de ma seconde femme. Je vieillis nom de Dieu, je vieillis ! Du coup, de rage, j'ai commandé six dicos au Brami. On va le pourrir d'argent, qu'il crè(<em>censuré</em>) dans sa graisse. » (Micberth, chronique sur Facebook, 24 septembre 2010)</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span class="textexposedshow"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #37404e; mso-bidi-font-family: Tahoma"><!--?xml:namespace prefix =" ""o" /--><o:p> </o:p></span></span><span style="BACKGROUND-COLOR: white; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(55,64,78)">Le « <a href="http://www.livredepoche.com/biographie-pierre-chalmin-2449">Chalmin</a> » eut l’heur de paraître dans Le Livre de poche deux ans plus tard, mais les six exemplaires commandés dans la première édition ne furent jamais livrés.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span class="textexposedshow"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #37404e; mso-bidi-font-family: Tahoma"><o:p> </o:p></span></span><span style="BACKGROUND-COLOR: white; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(55,64,78)">Micberth aimait beaucoup l’écriture de Pierre Chalmin dont il publia un recueil de nouvelles intitulé : « Perdu en mer ». Pour la petite histoire, il est vrai que Pierre dut se battre comme un beau diable avec son éditeur qui ne conserva que 3 citations sur celles que nous lui avions proposées. Les voici en totalité :</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: center" class="MsoNormal" align="center"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS"> </span><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Micberth injurie</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">BONAPARTE (Napoléon)</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">La plus détestable fripouille de l’histoire de France, une honte absolue pour le pays de Montaigne, Rabelais, Bloy et moi-même. A Sainte-Hélène, il ne pouvait plus s’asseoir aux toilettes sans que les matières contenues dans la fosse lui remontassent spontanément dans le derrière. Une abjection !</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: right" class="MsoNormal" align="right"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Micberth <em>(In L’Echo des savanes, 1985)</em></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">CAVANNA (François)*</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Cavanna, je t’accuse d’être un menteur, un faussaire, un salaud. J’affirme que tu exploites à des fins lucratives et personnelles l’espoir que des centaines de milliers d’êtres humains mettent en toi. J’affirme qu’il est impossible dans la société actuelle de faire vivre un journal national sans se compromettre d’une façon ou d’une autre. J’affirme que tu es lâche et vil car tu présentes chaque semaine un idéal que tu es incapable de respecter toi-même.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: right" class="MsoNormal" align="right"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; mso-ansi-language: EN-GB" lang="EN-GB">Micberth <em>(In Actual-Hebdo, 1973)</em></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">DEFFERRE (Gaston)</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Un jean-foutre sénile, malsain et cruel, fanfaron et lâche, gluant de sottise, dont la philosophie de marchande de violettes est tressée de ficelles tellement grosses et navrantes qu’on reste anéanti par tant de misérable bassesse.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: right" class="MsoNormal" align="right"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; mso-ansi-language: EN-GB" lang="EN-GB">Micberth <em>(In L’Echo des savanes, 1985)</em></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">GAINSBOURG (Serge)</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Gainsbourg, c’est vraiment le minable revanchard, le petit youtre honteux de ses origines (pourquoi ?), le nain qui, en marchant dans un caca de chien, a la sensation enthousiaste d’écraser une montagne.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: right" class="MsoNormal" align="right"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Micberth <em>(In <st1:personname w:st="on" productid="La Lettre">La Lettre</st1:personname> de Micberth, 1984)</em></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">GANDHI (Indira)</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Crasse entre toutes les crasses qui gouvernèrent dans le monde, Indira fut la plus calculatrice, la plus vénale, la plus sordide.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: right" class="MsoNormal" align="right"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Micberth (<st1:personname w:st="on" productid="La Lettre"><em>La Lettre</em></st1:personname><em>)</em></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">IGLESIAS (Julio)</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Lui au moins n’a pas vraiment l’air d’un pédé et n’a du phoque que le cheveu rare sur les magnifiques tempes de sa jolie tête d’intellectuel de la chanson grasse.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: right" class="MsoNormal" align="right"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Micberth (<st1:personname w:st="on" productid="La Lettre"><em>La Lettre</em></st1:personname><em>)</em></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">J’aime Iglesias parce qu’il a su, mieux que personne, imposer son caca vocal, comme une religion planétaire et surtout parfaitement le vendre. L’incendie planétaire des culs à éteindre est un créneau comme un autre. Le fléau est universel.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: right" class="MsoNormal" align="right"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Micberth <em>(In L’Echo des savanes, 1985)</em></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">LEVY (Bernard-Henri)</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Bernard-Henri Lévy a des haines, oui, mais des « idées », point. Il tremble de berlue car partout il croit voir renaître, surtout dans l’anodin, l’hydre pouacreuse du fascisme et du nazisme. Même chez le turbulent Nabe qu’il traite dans <em>L’Evénement du jeudi</em> d’ « écrivaillon nazi ».</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: right" class="MsoNormal" align="right"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Micberth (<st1:personname w:st="on" productid="La Lettre"><em>La Lettre</em></st1:personname><em>)</em></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">MINKOWSKI (Alexandre)</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Epouvante ! Le vieux mégalo Alexandre Minkowski a investi les médias. Ce faux-cul qui se prend pour un pamphlétaire et pire, pour un impertinent, éructe ses balourdises avec la désinvolture tranquille du hâbleur majestueux et impuni.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: right" class="MsoNormal" align="right"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Micberth (<st1:personname w:st="on" productid="La Lettre"><em>La Lettre</em></st1:personname><em>)</em></span></p>
<p class="MsoNormal"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">MITTERRAND (François)*</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">J’ai honte de son physique de prélat pervers ou de gluant florentin, de ses manières onctueuses de sodomite incontinent, de sa posture de potiche peinturlurée ou de momie enclose derrière une vitrine sale, de sa dialectique qui évoque les momeries d’un tribun de sous-préfecture, de toute la détestable médiocrité qui se dégage de son image télévisée et qui fait penser au « parrain » d’une quelconque association de malfaiteurs. On aura compris que je n’aime pas M. Mitterrand.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: right" class="MsoNormal" align="right"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Micberth (<em>Petite Somme contre les gentils)</em></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">PICCOLI (Michel)</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Sex-symbol pour garde-barrières, ex-petit ramoneur de la péripatéticienne communiste de la chanson.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: right" class="MsoNormal" align="right"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; mso-ansi-language: EN-GB" lang="EN-GB">Micberth <em>(In L’Echo des savanes, 1985)</em></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">POMPIDOU (Georges)</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Il est gros, il sent mauvais, il est bouffi, il est sénile et partiellement aphasique, il est taché comme une vieille pomme tombée à terre et visitée par des vers voraces, il quitte difficilement son fauteuil pour pisser le coup en songeant à la chère France, il souffre d’artérite cérébrale et gagâte.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: right" class="MsoNormal" align="right"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Micberth (<em>Les Vociférations d’un ange bariolé)</em></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">ROYER (Jean)</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Royer, c’est un Hitler raté avec la petite moustache en moins, une façade hypnotisante qui cache un désarroi de grand malade, c’est le bon à lape catalyseur de détresses. Il sait parfaitement exploiter les situations. C’est enfin et surtout un électoraliste démagogue.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: right" class="MsoNormal" align="right"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Micberth <em>(In Actual-Hebdo, 1973)</em></span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Un petit malade répugnant, serré sur ses hémorroïdes.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: right" class="MsoNormal" align="right"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Micberth (<em>Le Crapouillot, Dictionnaire des injures politiques)</em></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">SARTRE (Jean-Paul)*</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Torve de regard, collabo pendant la guerre, épurateur à <st1:personname w:st="on" productid="la Lib←ration">la Libération</st1:personname>, ténia dans un bocal pour Céline. A eu bien raison d’avoir toujours tort.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: center" class="MsoNormal" align="center"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Micberth injurié</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Démolir quelqu’un par allusions est un peu trop commode, non ? J’attends donc la publication intégrale de ma lettre ainsi que votre réponse. Je vous signale en passant que c’est mon droit le plus strict et que je n’ai pas l’intention de m’en priver. Ceci dit, et de toute façon, je vous emmerde.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: right" class="MsoNormal" align="right"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Cavanna <em>(In Actual-Hebdo, 1973)</em></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Reçu la feuille pamphlétaire de <st1:personname w:st="on" productid="la Nouvelle Droite"><st1:personname w:st="on" productid="la Nouvelle">la Nouvelle</st1:personname> Droite</st1:personname> française, <st1:personname w:st="on" productid="La Lettre"><em>La Lettre</em></st1:personname><em> de Micberth</em>, et le dossier de presse de ce parti. Il s’agit d’un groupe souterrain mené par un certain Michel-Georges Micberth, pape mégalomane du néo-droitisme pur et dur. </span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: right" class="MsoNormal" align="right"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; mso-ansi-language: EN-GB" lang="EN-GB">Marc-Edouard Nabe (<em>Journal intime I, Nabe’s dream)</em></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Mais Micberth n’est pas un écrivain, il fait de la « littérature » : c’est toute la différence. Pour moi, la solitude, l’indépendance coulent de source avec mon écriture. Micberth est un meneur d’hommes sans hommes qui racole bruyamment.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: right" class="MsoNormal" align="right"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS" lang="EN-GB">Marc-Edouard Nabe (<em>Journal intime I, Nabe’s dream)</em></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; FONT-SIZE: 10pt">* Les citations retenues par l’éditeur sont marquées d’un astérisque.</span></p>Définitions, aphorismesurn:md5:f83b9f9c726cddfe66e12874f21c82602013-05-30T22:14:00+01:002017-01-21T15:16:12+00:00AMDicoaphorismesBernard TapieFrançois MitterrandJean RoyerJulio IglesiasJérôme DuhamelMicberthNicolas SarkozyPablo Picasso <p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">IGLESIAS (Julio)</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">« J’aime Iglesias parce qu’il a su, mieux que personne, imposer son caca vocal, comme une religion planétaire et surtout parfaitement le vendre. L’incendie planétaire des culs à éteindre est un créneau comme un autre. Le fléau est universel. » (Micberth <em>in L’Echo des savanes, </em>avril 1985)</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Tahoma; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; FONT-SIZE: 10pt"><!--?xml:namespace prefix =" ""o" /--><o:p> </o:p></span><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">INTELLIGENCE</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">« Fourier, Marx et Freud n’ont pas fait leurs preuves. Si la technologie a connu un essor prodigieux, l’intelligence a stagné. Quelle distance sépare Sartre de Platon, infime, pour ne pas dire inexistante ? » (Micberth, <em>Pardon de ne pas être mort le 15 août 1974</em>, dactylogramme 1977)</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS"> </span><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">MASSE</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Le gouvernement, les partis politiques, les syndicats parlent de la sagesse des Français. Quelle foutrerie ! Dialectique dormitive. Qu’il est doux de régner sur une masse qui ronfle, qui se laisse pourrir ses gosses, dauffer ses filles, voler ses biens ; qui accepte la jargonaphasie d’une poignée d’excités engraissés dans des universités foutoires ; qui porte au pinacle ses voleurs et ses assassins et qui ricane de la détresse des victimes suppliciées. (Micberth in <em>Minute </em>10-16 avril 1974)</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><strong><span style="TEXT-TRANSFORM: uppercase; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS"> </span><span style="TEXT-TRANSFORM: uppercase; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Médias</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="TEXT-TRANSFORM: uppercase; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">« </span><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Nous mijotons dans l’intolérable. Chaque jour, les mass-media nous apportent les miasmes du grand tas d’ordures. L’odieux est couronné et les sujets féaux baissent davantage la tête. » (Micberth <em>in Minute</em> du 10-16 avril 1974)</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS"> </span><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">MITTERRAND (François)</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">« J’ai honte de son physique de prélat pervers ou de gluant florentin, de ses manières onctueuses de sodomite incontinent, de sa posture de potiche peinturlurée ou de momie enclose derrière une vitrine sale, de sa dialectique qui évoque les momeries d’un tribun de sous-préfecture, de toute la détestable médiocrité qui se dégage de son image télévisée et qui fait penser au « parrain » d’une quelconque association de malfaiteurs. On aura compris que je n’aime pas M. Mitterrand. » (Micberth<em> in Dictionnaire des injures littéraires</em> de Pierre Chalmin<em>, </em>2012)</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Tahoma; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; FONT-SIZE: 10pt"><o:p> </o:p></span><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">PEUPLE</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">« N’importe quel con peut se retrouver à la tête d’un pays. Plus un type est sournois et plus le peuple l’acclame. Le désarroi actuel nous fait vivre sur une véritable poudrière. » (Micberth <em>in Actual-Hebdo </em>n° 31, 11 août 1973).<span class="apple-converted-space"> </span></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS"> </span><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">PICASSO (Pablo)</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">« Il écrivait, jouait la comédie, composait des vers, chantait, grattait la guitare. Et malgré tous ses efforts, il ne parvint jamais à se faire un vrai nom dans l’une ou l’autre de ces formes d’art. » (Micberth <em>in Le Grand Méchant Dictionnaire, </em>de Jérôme Duhamel, 1985)</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Tahoma; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; FONT-SIZE: 10pt"><o:p> </o:p></span><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">PO<span style="TEXT-TRANSFORM: uppercase">é</span>SIE</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">« A force de vanité et d’hermétisme, nos « grands » poètes contemporains ont tué la poésie. Cet art, fait pour la vive lumière ou les sommets étoilés, survit aujourd’hui difficilement dans les catacombes. » (Micberth <em>in Histoire locale</em>, printemps 1998)</span></p>
<p class="MsoNormal"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS"> </span><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">POUVOIR</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span class="usercontent"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">« Le pouvoir est toujours immoral, arbitraire, dissimulateur, illégal. Et les ceusses qui s’indignent aujourd’hui ne s’ennuient pas de scrupules, les salauds. Ils oublient que leurs petites complicités par omission ou neutralité ont provoqué ce qui les dérange présentement. Il n’y a pas plus politique que le fait de prétendre l’ignorer. » (Micberth <em>in Actual-Hebdo</em>, 12 mai 1973)</span></span><span class="apple-converted-space"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: gray; mso-bidi-font-family: Tahoma"> </span></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Tahoma; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; FONT-SIZE: 10pt"><o:p> </o:p></span><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">PR<span style="TEXT-TRANSFORM: uppercase">é</span>SIDENT DE <!--?xml:namespace prefix =" ""st1" /--><st1:personname w:st="on" productid="LA RéPUBLIQUE">LA R<span style="TEXT-TRANSFORM: uppercase">éP</span>UBLIQUE</st1:personname></span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">« Le président de <st1:personname w:st="on" productid="la République">la République</st1:personname> française est un imbécile. Il vient de le confirmer à l’occasion de sa courte prestation télévisée. » (Micberth <em>in Le Monde</em> du 22 septembre 1982)</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS"> </span><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">ROYER (Jean)</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">« Un petit malade répugnant, serré sur ses hémorroïdes. » (Micberth <em>in Dictionnaire des injures politiques, Le Crapouillot, </em>1977)</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><em><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS"> </span></em><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">SARKOZY (Nicolas)</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">« Je suis un Breton d'expression française, d'abord un Breton, ensuite un Français. J'ai publié <st1:metricconverter w:st="on" productid="5 000 livres">5 000 livres</st1:metricconverter> pour faire connaître mon pays d'adoption, ses racines. Je n'ai plus assez de temps pour reconstruire. Ma haine totale du peuple souverain, on la comprendra, ce soir. Ce pauvre Sarko a eu la grandeur de sa faiblesse. » (Micberth, 6 mai 2012)</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma"><o:p> </o:p></span><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">SOCIALISTE</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">« Le socialiste n’est pas un méchant garçon. C’est une manière de poète, une tendre évanescence, un impondérable, un ectoplasme ou un leurre. Il croit que le monde est bon et qu’il suffit de tirer les oreilles aux vilains profiteurs pour que ceux-ci, touchés par la grâce, acceptent de tomber à genoux devant l’autel de la convivialité. Le socialiste, dans sa grande candeur, croit à l’égalité. Il croit en un peuple grisé de rires et de chants, confortablement assisté de la naissance jusqu’à la mort. » (Micberth in « <em>Prout, caca, boudin ou l’Etat socialo-communiste</em> », allocution télévisée diffusée sur FR3, Tribune libre du 8 avril 1982)</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Tahoma; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; FONT-SIZE: 10pt"><o:p> </o:p></span><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">TAPIE (Bernard)</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">« La fortune de Tapie me paraît de l’esbroufe, son esprit, prisonnier d’un silo en béton armé et sa beauté m’évoque le catalogue de <st1:personname w:st="on" productid="La Redoute">La Redoute</st1:personname> ou des Trois Suisses, rayon slips messieurs. Du look oui, mais du charisme point. Il y a du vulgaire en lui. » (Micberth <em>in <st1:personname w:st="on" productid="La Lettre">La Lettre</st1:personname></em>, avril 1985)</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma"><o:p> </o:p></span><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">VIE</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">« Merde aux lois temporelles qui assèchent le coeur des hommes. Merde aux autorités qui détiennent, merde à la culture qui conditionne. La vie est multiforme avec plein de couleurs et de bruits jolis, plein d’émerveillements sous les pas. Le paradis, c’est ce que nous foulons sous nos semelles tous les jours. L’enfer c’est ce qu’en font les cons alentour, les gros majoritaires et même les petits contestataires merdeux. » (Micberth, <em>Le Pieu chauvache</em>, éd. 2002)</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma"><br /></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma"><em style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: "Gill Sans MT"; font-size: 16.032px;">Pour retrouver les citations micberthiennes, cliquer sur <a href="http://micberth.org/dotcl/admin/post.php?id=146" style="color: rgb(104, 104, 103);">Dico</a>. </em></span></p>