Regards sur Micberth - Mot-clé - La Dépêche du MidiCe site est consacré à M.-G. Micberth (1945-2013) : sa vie, son œuvre, sa pensée.2024-03-18T20:50:19+01:00urn:md5:ac4b6ea9a30e8880b48c8c986eb72543DotclearBergeron est partiurn:md5:ed5c07c07f2dcb7e26bddf3b0f52a9522014-09-29T22:33:00+01:002014-09-29T22:33:00+01:00AMIci et làAndré BergeronLa Dépêche du MidiLaurent BenayounMicberthRévolution droitiste <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><strong style="text-indent: 14.2pt;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-weight: normal;"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.Bergeron1_s.jpg" alt="Bergeron1.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" /><a href="http://www.lesechos.fr/economie-france/social/0203792322783-andre-bergeron-lancien-secretaire-general-de-fo-est-mort-1044837.php">André Bergeron</a>, grand
syndicaliste s’il en fut, secrétaire général de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9d%C3%A9ration_g%C3%A9n%C3%A9rale_du_travail_-_Force_ouvri%C3%A8re">F.O.</a> de 1963 à 1987, s’est
éteint ce 20 septembre 2014, à l’âge de 92 ans. A la question posée par <a href="http://www.quercy.net/hommes/abergeron.html">Laurent
Benayoun</a> pour <st1:personname productid="La Dépêche" w:st="on"><em>La Dépêche</em></st1:personname><em> du Midi</em> : « Qu’aimeriez-vous
qu’on retienne de vous après votre mort ? », il répondit :
« J’aimerais qu’on dise que j’étais un homme sincère et honnête. Je n’ai
jamais trompé les gens dont je défendais les intérêts. »</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-weight: normal;">Ce fut certainement l’impression
qu’il laissa à M.-G. Micberth qui évoqua souvent sa rencontre inopinée avec ce
personnage qu’il appréciait. Il relata cette entrevue dans un billet publié au
début des années 1980. <em>« Deux heures
en compagnie d’un homme, dans un compartiment de première, ne permettent certes
pas de le connaître bien. Mais je me pique d’être bon psychologue. Il y a
quelques années, entre Austerlitz et Blois, j’ai eu le plaisir d’observer
longuement le leader de Force ouvrière et de converser (peu) avec lui. J’ai été
frappé par la qualité de cet homme, par son exquise courtoisie et par le
rayonnement de son intelligence. <st1:personname productid="la TV" w:st="on">La
TV</st1:personname> et les journaux m’avaient donné de lui une image falote,
presque butorde, tant la démagogie me pue au nez. Bref, Bergeron, pour moi,
représentait le Français moyen, frileux, raisonnable jusqu’à la nullité. En
l’écoutant l’autre jour, conspuer les communistes, je me disais :
« Voilà un adversaire que je respecte ! » C’est si rare, que je
me regarde depuis avec une franche méfiance. » </em>(Micberth in <em>Révolution droitiste</em> n° 11, mars-avril 1982)</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-weight: normal;">Peut-être feront-ils un nouveau
voyage ensemble dans un train ?</span></strong></p>