Regards sur Micberth - Mot-clé - Le MondeCe site est consacré à M.-G. Micberth (1945-2013) : sa vie, son œuvre, sa pensée.2024-03-18T20:50:19+01:00urn:md5:ac4b6ea9a30e8880b48c8c986eb72543DotclearCritique façon d'Arribehaudeurn:md5:df524de1b33643d9a933b264d98e64992018-08-23T20:50:00+01:002021-07-03T14:26:43+01:00AMIci et làB.-H. LévyBernard Pivotcritique littéraireCéline (L.-F.)Jacques d ArribehaudeJean DanielJean GuénotJulio IglesiasL.-F. CélineLa LettreLe Bulletin célinienLe MondeLibéMarc-Edouard NabeMicberthSerge July <p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff">
C'est
la rentrée littéraire ! Quel auteur, novice ou confirmé, n'a
pas rêvé d'une belle critique circonstanciée de ses écrits ?
La chronique qui suit fut rédigée par <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_d%27Arribehaude">Jacques d'Arribehaude</a> et
publiée en mars 1988 dans <a href="http://jacquesdarribehaude.chez.com/darri/jda_biblio.html"><em>Le Bulletin célinien</em> (N° 67)</a>.
Trente ans, me direz-vous, c'était il y a longtemps ! Sans
doute, mais ce texte est curieusement d'actualité et mérite une
relecture. Écrivain, cinéaste, artiste peintre,
conseiller littéraire, etc., Jacques d'Arribehaude enregistra avec <a href="http://bulletincelinien.com/jean-guenot/">Jean Guénot</a> en 1960 <a href="https://www.youtube.com/watch?v=ftYPiPmt2Zw">la
dernière interview de L.-F. Céline.</a></p>
<p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm; background: #ffffff; font-style: normal">
<strong>Une
série de beignes</strong></p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff">« Je
viens de dévorer <em><a href="http://histoire-locale.fr/livre/DIVERS-0016.html">La
Lettre</a></em>,
de Michel-Georges Micberth, suite d’articles et de textes parus
Dieu sait où en 84-85, qui ont l’admirable éclat d’une série
de beignes appliquées à toute volée sur les faces de pitres, de
loufiats et de tarés qui règnent sur ce pauvre monde et mettent à
l’abrutir une opiniâtreté, une haine, une infâmie dans la
délation et le sournois verrouillage juridique, qui rendraient
aimable le souvenir de l’Inquisition.</p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff">
« Dans
un monde à ce point asservi et rampant, la sainte colère de
Micberth, son ironie meurtrière, sont un réconfort, une bouffée
d’oxygène, proprement inestimables. Tout mérite d’être retenu
et médité, mais les briseurs de tabous en ces temps d’intolérance
sont trop rares pour qu’on se prive ici du plaisir de quelques
citations. Sur un <em>« chef
de caste »</em>,
<em>« l’éblouissant
<a href="https://www.franceculture.fr/personne/jean-daniel">Jean Daniel</a> »</em>,
ceci : <em>« Faux
bonhomme, faux libéré, faux talent, faux semblant, faux socialiste,
faux journaliste, faux penseur, fausse audience, faux-fuyant mais
vraie vraie salope »</em>.
Suit une descente en flammes du <em>Nouvel
Obs</em>,
éminente institution de notre prêt-à-penser médiatique.</p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff">
« Sur
un de nos réputés <em><a href="https://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20080709.BIB1699/que-reste-t-il-des-nouveaux-philosophes.html">« nouveaux
philosophes »</a>,</em>
ce coup d’encensoir pleine poire. <em>« Lévy
est un minus habens glaireux. Chacune de ses déclarations
insolentes, excessives et provocatrices fait naître la haine... Je
donnerais bien les œuvres complètes de l’Hébreu de chez Grasset
contre un point virgule de </em><a href="http://www.marcedouardnabe.com/?product=au-regal-des-vermines">Au
Régal des vermines</a><em>.
Lévy endort, Nabe éveille. »</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff">
« M.-G.
Micberth, observant une scène politico-médiatique, tous partis
confondus, exclusivement peuplée de malfaisants cloportes dont le
point commun, outre le niais bafouillage républicain, est la
référence démocratique la plus creuse, la plus plate, la plus
vomitive qui se puisse concevoir, n’épargne aucun de ces puants
démagogues. Il y a cependant quelques nuances dans la très
réjouissante énormité des <em>Écrits
méphitiques</em>,
dont une des palmes revient assurément à l’ex-premier
ministricule Fabius, au temps de sa splendeur. <em>« Quand
on est affligé d’une tête de marchand de caleçons molletonnés,
on n’a pas le droit d’être le Premier ministre de la France,
même pouilleuse, même républicaine, même canaille, même
socialiste... »</em>
Après ce compliment, l’allusion à Le Pen est quasiment
affectueuse. <em>« Jean-Marie
est un copain avec lequel j’ai torturé 200 bougnoules à Alger en
57. Je suis prêt à le jurer devant un tribunal. C’est à cette
seule condition que je pourrai enfin toucher le chèque de </em>Libé<em>. »</em>
Mais voici précisément <a href="http://www.liberation.fr/auteur/5932-serge-july">July</a> l’avantageux, <em>« l’épatant
de Libé »</em>,
aligné presto d’une balle dum dum. <em>« Lui
aussi a sacrément évolué en 10 ans, sauf son style immuable, plat
et nul. »</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff">
« Pourquoi
faut-il, cher Micberth, que votre magnifique et exultante liberté de
ton paraisse un peu flancher à l’égard du <em>Monde</em>,
seul journal à peu près lisible, je vous l’accorde, mais d’autant
plus révoltant dans la bassesse conformiste, l’hypocrisie cafarde,
la délation voilée, et les grands principes qui nous puent au nez ?
Nous y reviendrons sans doute, mais vous savez très bien que
l’ensemble au grand complet de ces résidus rédactionnels ne vaut
pas plus de considération que la dernière crotte des biques de
votre castel angevin. Fort heureusement, je vous retrouve quand vous
évoquez la réussite de Julio Iglesias,<em>
« plus encore parce qu’elle fait chier les nuls chanteurs
Rive Gauche (je les vomis comme la soupe au tapioca), que pour la
joie qu’elle m’inspire, j’aime Iglesias parce qu’il a su,
mieux que personne, imposer son caca vocal comme une religion
planétaire et surtout, parfaitement le vendre... Il n’est pas pire
que l’avidité des politiciens qui détruisent souvent nos vies ou
le banditisme de la totalité des industriels qui polluent et
empoisonnent nos cœurs et nos corps... »</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff"><span style="text-indent: 0.5cm;"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.2018-08-21_006_m.jpg" alt="2018-08-21_006.JPG" style="margin: 0 auto; display: block;" /><br /></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff"><span style="text-indent: 0.5cm;">« Tant
de verve, et de si haute tenue, ne peut que mettre en appétit, mais
il s’y mêle aussi, tout comme chez Bloy, des pages d’émotion,
de gravité poignante, de poésie pure, qui témoignent d’une
souveraine maîtrise de style dans une langue merveilleusement
vivante. Au passage, j’apprends sans surprise (l’auteur n’est
pas de ceux qui donnent dans le lamento talmudique indéfiniment
ressassé), que Micberth a tâté de Fresnes, sans doute pour liberté
d’expression inadmissible en ces temps d’intolérance où l’on
invoque constamment et à tout propos la très tartufiante et
répugnante litanie des droits de l’homme. J’apprends aussi, avec
satisfaction, qu’il a trouvé à s’abriter, usant effectivement
de ses titres et parchemins, dans l’infrangible Sorbonne, où se
rencontrent plus qu’on ne croit – la
preuve – de vraies consciences qui mettent le talent et le
génie à leur juste place, au-delà de notre misérable actualité.
Il urge de lire Micberth, de suivre ses travaux, et de s’abonner
autant que se peut au bimensuel </span><em style="text-indent: 0.5cm;">Regards
sur Micberth</em><span style="text-indent: 0.5cm;"> que
publie<a href="https://www.amazon.fr/Lanarchisme-droite-dans-litt%C3%A9rature-contemporaine/dp/2130414087"> François Richard</a>, docteur de l’université Paris-Sorbonne
et auteur d’une très remarquable étude sur l’anarchisme de
droite dont nous rendrons compte prochainement. Enfin des hommes de
courage.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff">
« J’étais
sous le coup de cette roborative découverte de Micberth, lorsque
j’ai eu sous les yeux (12 février) le show apostrophique du
drugstore superchic <a href="https://www.imdb.com/title/tt0197138/fullcredits">Pivot</a>. Pour me prémunir, j’avais relu ces
quelques lignes vaccinatoires du bon docteur Micberth : <em>« Pivot.
Plante ornementale qui fleurit chaque vendredi soir pour donner de
toutes petites graines somnifères »</em>.
Surprise, mes ronflements n’ont pas été instantanés, ce qui m’a
valu d’avoir l’œil entrouvert sur l’effarement blême et
scandalisé de ce pitre devant l’échec de ses objurgations à
l’Académicien Mohrt, sommé en douce de manifester sa honte
d’avoir été lié d’amitié à Bassompierre, condamné à mort à
la Libération, et d’exprimer comme il convenait le reniement du
maréchal Pétain. Non seulement Mohrt ne s’est pas laissé
impressionner, mais il a carrément refusé ce jeu de loufiat, se
contentant de rappeler, avec une tranquille désinvolture le mot
célèbre, quoique méconnu : « Il faut croire que je suis
seul à ne pas avoir été résistant. » Le tout, sans le plus
petit soupçon d’excuse. La tronche de Pivot valait son pesant de
moutarde de Lyon, je vous assure. (...)</p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff">
« Je
n’ai rien retenu de la prestation d’un certain Roberts,
visiblement épuisé par l’inutilité de son personnage et de ses
douze ou quinze volumes. Un joufflu arrogant a alors éprouvé le
besoin de postillonner d’un ton venimeux l’émoi scandalisé que
lui inspiraient les propos de Mohrt et Robbe-Grillet. « Frivolité
criminelle », ai-je cru entendre... Et ce Guégand, auteur de
je ne sais quel bréviaire de haine écrit pour les enfants, et dont
il nous gratifie, de ricaner sur les Celtes et Gaulois évoqués en
toute innocence par nos Armoricains, comme s’il y avait un péché
de nature et une honte inexpiable à naître Breton, Valoisien ou
Basque plutôt que Juif, comme lui. Si ce n’est pas du racisme,
pendez-moi ! Je reprends Micberth pour respirer un peu d’air
frais et ne pas me sentir trop seul : <em>« La
simple honnêteté et l’hygiène mentale »</em>
ont justement inspiré à Micberth quelques réflexions sur l’affaire
Barbie que vous ne trouverez pas dans vos quotidiens habituels.
<em>« Mais
les Juifs ! </em>écrit-il.<em>
Vous oubliez les Juifs, les enfants juifs, les vieillards juifs, les
femmes juives ! A cela je réponds : Mais vous oubliez les
catholiques, les enfants catholiques, les femmes catholiques ! »</em>
A trop en faire dans l’exploitation holocaustique à sens unique,
craignez que l’ultime réponse chrétienne aux « six
millions » de « l’unicité fatidique » (dixit
Lévy) devienne un jour de très humaine lassitude : « Et
que voulez-vous que ça nous foute ? » <em>« Sous
la plume des apprentis sorciers qui le couvrent d’immondices, </em>écrit
encore Micberth, <em>Hitler
apparaît aux nouvelles générations comme une sorte d’ange
satanique blasphémé par les penseurs épais du conformisme
débilitant. Pour un peu, il deviendrait le symbole d’un romantisme
intemporel. »</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff"><span style="background-color: rgb(249, 249, 249); text-indent: 0.5cm; font-family: "Gill Sans MT", sans-serif;">« N.B.
Avis à la LICRA et à ses cafards. Je suis Grand Invalide de guerre
100/100 au titre « interné résistant », couvert de
toutes les bananes patriotiques que vous n'avez généralement pas,
évadé, engagé, FFL et tout le boxon. Inutile de m'emmerder. »</span></p>
<p align="RIGHT" style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; background: #ffffff; font-style: normal">
Jacques
d'Arribehaude</p>Douce violenceurn:md5:afb3a337de5b0e3e7dd13eb590458ef32017-08-27T17:44:00+01:002017-08-27T17:57:25+01:00AMIci et làAlain RollatFrançois RichardLe MondeLe Pieu chauvacheMicberthNDFTribune libre <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="background-color: white; font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">Le début des années 1980 fut marqué par de nombreux
attentats à Paris et dans d’autres villes d’Europe, on le sait. Après <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_de_la_rue_Copernic">celui de la rue Copernic</a>, contre la synagogue, Micberth exprima </span><em style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">« son indignation
devant cette escalade irréversible de la violence »</em><span style="background-color: white; font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;"> et réaffirma </span><em style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">« sa
condamnation de toute action terroriste quels qu’en soient les auteurs et
quelle que soit la folie idéologique qui puisse les inspirer ». </em><span style="background-color: white; font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">(Cf.
« Le Monde » des 5-6 octobre 1980, « Les réactions dans les
milieux d’extrême droite ».)</span><span style="background-color: white; font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;"> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Ce qui n’empêcha pas <a href="http://micberth.org/dotcl/admin/post.php?id=91">Alain Rollat</a>, deux jours
plus tard, dans le même journal, d’écrire avec aplomb : « ... Sous
l’influence de fortes personnalités, certains « clans » changent
parfois, brusquement, de stratégie. C’est ainsi, par exemple, que la <a href="http://micberth.org/index.php?post/2013/10/20/Vers-une-nouvelle-droite">Nouvelle
Droite française </a>(NDF), créée en 1973 par M. Michel-Georges Micberth, s’est
brusquement convertie à la non-violence après avoir préconisé la guerre <em>« par
tous les moyens, légaux ou illégaux »</em> contre les institutions
républicaines. » Le folliculaire (lui ou un autre) en rajoutera une petite
couche le lendemain : « La NDF s’était dotée, dès sa fondation, d’un
manifeste prônant <em>« la chute de l’État républicain »</em> par tous
les moyens ; elle semble s’être brusquement convertie à la
non-violence. »</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Certes, Micberth enfant et adolescent a bien
connu la violence et c’est à coups de poing qu’il s’imposa, tout gamin, dans le
canal de la Loire au Cher (aujourd’hui disparu) auprès de ses compagnons de
jeux. « Il paraît difficile de situer avec précision l’origine d’une
réputation », écrit <a href="http://histoire-locale.fr/livre/DIVERS-C15.html">François Richard</a>, « mais ce que l’on peut dire,
en toute certitude, c’est qu’à l’enfant Micberth qui a été très tôt un
personnage, en raison de sa précocité et de son pouvoir de séduction, a succédé
l’adolescent ombrageux, révolté, surviveur, mûr pour toutes les aventures et
pour tous les risques, infini transgresseur, qui, lui, véritablement fait
peur. » Provocateur et déterminé, Micberth va au bout de sa pensée et de ses
actes et sera longtemps considéré comme sulfureux et dangereux. D’où son
arrestation rocambolesque chez lui, le 15 août 1974, alors qu’il jardine
en famille. Il raconte : <em>« Soudain, un groupe d’hommes sautèrent
par-dessus la chaîne qui interdisait l’entrée du château, et se précipitèrent
vers nous. Je levai les yeux et vis les gendarmes qui braquaient des
mitraillettes dans ma direction. Le château était cerné. L’inspecteur
divisionnaire Pasquet déclina son nom et sa qualité. Il était suivi d’un
collègue de la brigade des faux et d’un jeune inspecteur de la criminelle. Plus
loin, se tenait un commissaire de Clermont-Ferrand, assisté de deux
inspecteurs, puis, en retrait, le commandant de gendarmerie de Montluçon.
Autour de la propriété, en position, deux brigades de gendarmerie en armes. Le
portail d’entrée était bloqué par les véhicules de la police. »</em>
Beaucoup de monde pour arrêter un seul homme ! Une réaction violente avait
été « envisagée » ! Un seul geste équivoque et les armes
parlaient. (D’où le titre de son rapport : « <a href="http://micberth.org/dotcl/admin/post.php?id=69">Pardon de ne pas être
mort le 15 août 1974</a> ».)</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Pourtant, le message est clair lorsque Micberth
déclare :<em> « Historiquement, l’homme de droite est réfractaire à
tous les pouvoirs. Il consent à l’obéissance légitime, il se révolte ou il
meurt. En 1976, seule la destruction des institutions lui importe. Ni Dieu ni
Maître ni Marx est sa devise. Il est pacifiste et révolutionnaire. Je parle de
révolution des consciences, bien entendu. »</em> <a href="http://www.dailymotion.com/video/xa1h75">(Tribune libre du 20 avril
1976 sur FR3)</a></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Dans un communiqué repris par « Le
Monde » le 25 mars 1977, Micberth dit encore : <em>« Je réaffirme
avec vigueur notre position non violente. Les martyrs ont notre sympathie, les
guerriers notre mépris. Nous haïssons le culte de la force, tous ceux qui
imposent leurs idées par le feu, le fer et le sang, ou qui maintiennent leur
autorité par la force armée ou policière. » </em>Les citations (dans ses
écrits ou dans la presse) sont nombreuses. Autre exemple : <em>« Le
néo-droitiste n’impose pas ses idées, il les communique sereinement. Il
condamne la violence organisée, recours ultime des faibles, des poltrons et des
ambitieux. »</em> (Tribune libre du 19 décembre 1979 sur FR3.) Ou
encore : <em>« La Nouvelle Droite française (...) n’a pas attendu les
événements de cet été et de ce début d’automne pour condamner toute forme de
méthodologie violente, individuelle ou collective, ayant même prôné, dans la
perspective d’une non-violence effective, la démilitarisation progressive de
notre pays et ayant étudié le calendrier possible d’un désarmement
mondial. »</em> (Communiqué relayé par les journaux en novembre 1980.)</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Les premiers statuts de la NDF, rédigés en 1973,
ne seront pas légalement déposés en préfecture, le but avoué de l’association
étant la destruction de l’État républicain. Aussi, seront-ils symboliquement
déchirés lors du bureau politique du 2 mars 1980 pour être refondus. On
trouvait dans les moyens d’action de ces premiers statuts : <em>« provoquer
partout où ce sera possible la désobéissance civile : usines, bâtiments
administratifs, palais de justice, casernes, etc. – pour faire vivre sur notre
territoire une rébellion constante aux lois républicaines et à la morale en
usage. »</em> Par contre, <em>« la violence n’est pas retenue comme moyen
d’action pour l’accomplissement du projet néo-droitiste, car elle reconduit
toutes les erreurs passées et représente une insulte faite à
l’intelligence », </em>la NDF se reconnaissant le droit à la légitime
défense et se refusant à tendre l’autre joue...</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Dans sa postface au « Pieu chauvache »,
Micberth expliquera très précisément sa position face à la violence : <em>« Dans
des repaires officiels, bien que je sois, comme on dit, une
« personnalité », un auteur étudié en Sorbonne, </em>ma chère<em>,
etc., il y a encore, mais oui, une bande d’aliborons, j’ai bien dit de trous du
cul, il n’y a pas d’autre mot, qui rêvent de me voir gésir les bras en croix,
la cervelle répandue dans le ruisseau et des chiens sales pissant de la sanie
sur ma charogne de répugnant </em>fasciste<em>.</em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« C’est amusant. Lassant,
mais amusant.</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Le plus dur est d’échapper
au rêve romantique qui me tanne. L’envie souvent pressante de commanditer une
vaste boucherie punitive ; de nettoyer toute cette merde par un grand
massacre salvateur.</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Je ne suis plus un
violent, la violence est une impasse, une sottise et une faute.</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Mes armes sont rangées au
râtelier de la sagesse, si on me passe cette expression un peu cucul. On
m’enterrera probablement avant qu’elles ne sentent à nouveau la poudre. Mais il
est bon que ces canailles restent persuadées qu’il est de bon goût de ne pas
trop tenter le diable, pas trop me désespérer, de ne surtout jamais toucher à
l’un de mes enfants, parce que moi, ou l’un des miens, et ça fait du monde
malgré tout, on ne partira pas de ce monde avant de leur avoir fait bouffer
leurs couilles. Et on est tellement teigneux que ça pourrait prendre deux ou
trois générations. » </span></em></span><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">(Micberth, <a href="http://histoire-locale.fr/livre/DIVERS-L230.html">« Le Pieu chauvache »</a>, éd. 2002.)</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <img src="http://micberth.org/dotcl/public/.Le_monde_6_octobre_1980_m.jpg" alt="Le_monde_6_octobre_1980.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p style="text-indent:14.2pt"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;"><br />
<!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br />
<!--[endif]--></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></p>La presse vertueuseurn:md5:284caf60facfaa31edba7a3fbdcd236a2017-02-05T20:16:00+00:002017-02-06T13:04:14+00:00AMIci et làaffaire des chèques PompidouGeorges-Paul Wagnerjuge Le CaignecLe Canard enchaînéLe MondeMicberthpressetout-pouvoir <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: "Gill Sans MT";"> Nous avons
déjà évoqué dans l’article « <a href="http://micberth.org/index.php?post/2014/07/10/Pour-une-justice-apolitique">Pour une justice apolitique</a> » l’affaire dite des
chèques Pompidou, qui fit de Micberth l’un des rares journalistes mis en prison
en France, après la Libération, dans le cadre d’une affaire politique. Après
une arrestation rocambolesque par deux brigades de gendarmes armés jusqu’aux
dents, le 15 août 1974, Micberth fut conduit à Fresnes où il
« résidera » pendant deux semaines. Il en sortira le 31 août 1974,
avec les excuses du <a href="http://www.liberation.fr/societe/1998/01/21/les-chantiers-de-la-justice-2-les-dysfonctionnements-meme-les-juges-peuvent-se-tromper-pour-sauver-l_225566">juge Le Caignec</a> pour « cette incarcération arbitraire ». A
la question d’un éventuel téléguidage ce dernier répondra : « Ce n’est pas
exactement le mot. Disons que j’ai eu des recommandations. » En 1975, Micberth
rédige un rapport où il explique tous les tenants et les aboutissants de
cette « affaire » dont la couverture médiatique fut particulièrement
diffamatoire et ignoble dès le 19 août 1974 (250 articles connus, mais il y en eut certainement
beaucoup plus). Le </span><em style="font-family: "Gill Sans MT";">Canard enchaîné</em><span style="font-family: "Gill Sans MT";">, mal informé et en mal d’inspiration,
relaiera l’information de façon très succincte, mais quand même, au cas où...</span></p>
<p class="MsoBodyTextIndent"><span style="font-family: "Gill Sans MT";"> Micberth
écrit :</span></p>
<p class="MsoBodyTextIndent"><span style="font-family: "Gill Sans MT";"> </span><em><span style="font-family:"Gill Sans MT""> </span><span style="font-family: "Gill Sans MT";">« </span><span style="font-family:"Gill Sans MT"">Un
premier press-book hâtivement constitué, m’apprenait l’importance des
diffamations. (...).</span></em></p>
<p class="MsoBodyTextIndent"><em><span style="font-family:"Gill Sans MT""> « Sous
le titre : « Une vraie gaffe de sa petite amie a perdu le faux
châtelain qui voulait faire chanter les directeurs de banque », le
journal </span></em><span style="font-family: "Gill Sans MT";">La Montagne<em>
avait publié, sur une demi-page, avec photos et encadrés, des immondices que
seul un journal vulgaire, se complaisant dans l’ordure, avait pu imaginer. Pour
sa part, </em>Le Berry républicain<em> titrait : « Le professeur de
sexologie de La Perche, Micberth, aimait trop la vie de château ». Puis,
d’autres journaux et d’autres titres. </em>La République du Centre<em> :
« Deux maîtres chanteurs détenaient des chèques au nom de Georges
Pompidou. » </em>La Dépêche du Midi<em> : « Quatre chèques en
blanc au nom de Georges Pompidou ont perdu les maîtres chanteurs ». </em>La
Nouvelle République du Centre-Ouest<em> : « Éditeur en quête d’auteurs
et écrivain sans œuvres, le poète tourangeau Micberth est inculpé de recel de
chèques au nom de Georges Pompidou ». Et encore :
« L’extravagante machination imaginée par Micberth n’était pas très au
point. Une gaffe de son amie a suffi à la démonter ». </em>La Nouvelle
République<em>, édition du Cher : « Micberth en Saint-Amandois, un
personnage</em></span><em style="font-family: "Gill Sans MT";"> »</em><em style="font-family: "Gill Sans MT";">. </em><span style="font-family: "Gill Sans MT";">La Dépêche</span><em style="font-family: "Gill Sans MT";"> : « Après l’arrestation du châtelain de
Marcillat (Allier) deux autres témoins entendus au quai des Orfèvres ». </em><span style="font-family: "Gill Sans MT";">Presse-Océan</span><em style="font-family: "Gill Sans MT";">,
sur trois colonnes à la une : « Mystère à Paris autour du recel de
chéquiers au nom de Georges Pompidou ». Puis, « Pas très au point le
plan de l’escroc aux chèques signés G. Pompidou ». </em><span style="font-family: "Gill Sans MT";">Le Courrier de
l’Ouest</span><em style="font-family: "Gill Sans MT";"> : « L’affaire des chèques Pompidou. Une tentative
d’extorsion de fonds ». </em><span style="font-family: "Gill Sans MT";">L’Union</span><em style="font-family: "Gill Sans MT";"> : « Les chèques Pompidou.
Une vulgaire affaire de chantage ». </em><span style="font-family: "Gill Sans MT";">Le Journal du Centre</span><em style="font-family: "Gill Sans MT";"> :
« Le châtelain de Marcillat-en-Combraille était un escroc. Il cherchait à
écouler des chèques volés au président Pompidou ». </em><span style="font-family: "Gill Sans MT";">Eclair Pyrénées</span><em style="font-family: "Gill Sans MT";">,
trois colonnes à la une : « Des chèques Pompidou, etc. ». </em><span style="font-family: "Gill Sans MT";">La
Liberté de l’Est</span><em style="font-family: "Gill Sans MT";"> : « Les chèques de G. Pompidou n’ont pas fait
chanter sa banque. Les directeurs étaient réfractaires à la musique ».
Puis, « L’escroc au chéquier de G. Pompidou ». </em><span style="font-family: "Gill Sans MT";">Le Populaire du
Centre</span><em style="font-family: "Gill Sans MT";"> : « Les escrocs possédaient des chéquiers au nom de G.
Pompidou ». </em><span style="font-family: "Gill Sans MT";">L’Aurore</span><em style="font-family: "Gill Sans MT";"> : « Les chèques Pompidou.
L’imagination ne paie pas ». </em><span style="font-family: "Gill Sans MT";">La Croix</span><em style="font-family: "Gill Sans MT";"> : « Sans doute une
banale affaire d’extorsion de fonds et de chantage ». </em><span style="font-family: "Gill Sans MT";">France-Soir</span><em style="font-family: "Gill Sans MT";"> :
« Une mystérieuse organisation fabriquerait des chéquiers pour
compromettre des personnalités ». </em><span style="font-family: "Gill Sans MT";">Le Monde</span><em style="font-family: "Gill Sans MT";"> : « Le vol des
chèques de G. Pompidou. Une banale affaire d’extorsion de fonds ». </em><span style="font-family: "Gill Sans MT";">Le
Parisien Libéré</span><em style="font-family: "Gill Sans MT";"> : « Probablement une affaire de chantage »,
etc.</em></p>
<p class="MsoBodyTextIndent"><em><span style="font-family:"Gill Sans MT""><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.2017-02-06_002__2__m.jpg" alt="2017-02-06_002__2_.JPG" style="margin: 0 auto; display: block;" /> </span></em></p>
<p class="MsoBodyTextIndent"><em><span style="font-family:"Gill Sans MT""> « Seuls,
</span></em><span style="font-family:"Gill Sans MT"">Le Monde, Nord-Matin, La
France, Le Télégramme de Brest<em> et quelques autres journaux, s’interrogeaient
sur la nature politique de cette affaire. Pour les autres, il était
incontestable que j’étais un escroc.</em></span></p>
<p class="MsoBodyTextIndent"><em><span style="font-family:"Gill Sans MT""> « Tout,
dans le contenu des articles, démontrait la mainmise du pouvoir, dans
l’orientation donnée aux informations. Nous avons pu, depuis, nous constituer
un press-book presque complet qui comprend environ deux cent cinquante
articles. L’analyse comparée de ces documents révèle les différentes sources de
délation. Lors d’un rectificatif, publié par </span></em><span style="font-family:
"Gill Sans MT"">L’Est Eclair,<em> ce journal mettait en cause l’<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Agence_centrale_de_presse">Agence centrale
de presse</a>. Nous aurions apprécié que les autres supports citent de même les
mentions d’origine. Notre principal travail, pendant les mois qui suivirent ma
libération, consista à obtenir l’application du droit de réponse prévu par la
loi du 29 juillet 1881. Certains journaux s’y conformèrent, avec courtoisie</em> (NDLR. Pas avant le 10 septembre).<em>
D’autres restèrent sur leur position, en particulier </em>La Montagne<em>, à qui
nous pouvons décerner le prix d’excellence de la délation. »</em></span></p>
<p class="MsoBodyTextIndent"><span style="font-family:"Gill Sans MT""> Micberth donnera le premier accessit de la bêtise au <em>Berry républicain</em> qui
titrera le 24 août, après un article incendiaire paru le 19 : « Il
n’y avait vraiment pas matière à un papier sensationnel.<em> </em>» Il
attribuera le prix spécial du jury à la <em>Nouvelle République du Centre-Ouest</em>
qui le présentera comme </span><span style="font-family: "Gill Sans MT"; text-align: justify;">«</span><span style="font-family: "Gill Sans MT"; text-align: justify;"> </span><span style="font-family: "Gill Sans MT";">un inquiétant personnage</span><span style="font-family: "Gill Sans MT"; text-align: justify;"> </span><span style="font-family: "Gill Sans MT"; text-align: justify;">»</span><span style="font-family: "Gill Sans MT";"> et </span><span style="font-family: "Gill Sans MT"; text-align: justify;">«</span><span style="font-family: "Gill Sans MT"; text-align: justify;"> </span><span style="font-family: "Gill Sans MT";">un raté</span><span style="font-family: "Gill Sans MT"; text-align: justify;"> </span><span style="font-family: "Gill Sans MT"; text-align: justify;">»</span><span style="font-family: "Gill Sans MT";"> (Basse vengeance ?).</span></p>
<p class="MsoBodyTextIndent"><em><span style="font-family:"Gill Sans MT""> « On
jugera avec quel sérieux les journalistes qui, pour vendre du papier, se font
les auxiliaires de la justice, traitent les informations qui leur sont
confiées. N’importe quel homme qui commettrait dans son travail de tels
impairs, serait irrémédiablement mis à la porte. Ici, les qualités
professionnelles ne comptent guère. On écrit n’importe quoi sur n’importe qui,
sans se soucier que ces articles vont être lus par des centaines de milliers de
personnes, encore très naïves, qui croient en leur quotidien régional parce
qu’on leur a enseigné le respect de la chose écrite. J’aurais pu, le lecteur
s’en doutera, multiplier les exemples. J’ai choisi ceux qui me paraissaient les
plus significatifs de la mentalité que je me suis efforcé de décrire dans cet
ouvrage : la complicité de la presse et du </span></em><span style="font-family:"Gill Sans MT"">tout-pouvoir<em>. C’est bien dans cette
publicité outrancière que se trouve la punition du délit qui m’a été
arbitrairement reproché. Il faut une force d’âme à toute épreuve pour se
relever d’une pareille aventure. Où que vous alliez, quoi que vous fassiez,
vous aurez toujours une bonne âme pour vous brandir sous le nez les saloperies
diffusées sur votre compte. Je ne parlerai pas de ceux que l’hypocrisie
contraint à agir dans l’ombre, et à vous nuire, sans que jamais vous ne sachiez
d’où pleuvent les coups.</em></span></p>
<p class="MsoBodyTextIndent"><em><span style="font-family:"Gill Sans MT""> « Lorsque
l’anathème est jeté sur un nom, aucune vie publique ne peut se réaliser sans
dommage. « Micberth ? Ah oui ! l’escroc du château ! »
C’est dit, catégoriquement, définitivement. Et peu importe que vous ayez des
enfants et une femme à faire vivre, que vous soyez en fin de compte un honnête
homme. Vous n’intéressez plus l’actualité et le préjudice qui vous a été causé
ne sera jamais réparé. »</span></em></p>
<p class="MsoBodyTextIndent"><span style="font-family:"Gill Sans MT""><!--[if !supportEmptyParas]--> </span><span style="font-family: "Gill Sans MT";">Ainsi,
défendu par M</span><sup style="font-family: "Gill Sans MT";">e</sup><span style="font-family: "Gill Sans MT";"> Georges-Paul Wagner, Micberth se battra 5 ans avec la
justice pour obtenir sa relaxe totale. Ce qui n’intéressa pas la presse, on s’en
doute. Ah, si, peut-être, </span><em style="font-family: "Gill Sans MT";">Le Monde</em><span style="font-family: "Gill Sans MT";">, qui fit (dix ans plus tard) de cette
incarcération un précédent... Je rappelle que cela se passait dans les années
1970. On ne voit pas le temps passer ! </span></p>
<p class="MsoBodyTextIndent"><span style="font-family: "Gill Sans MT";"> (Source : Micberth, </span><em><span style="font-family: "Gill Sans MT";">« </span></em><span style="font-family: "Gill Sans MT";">Pardon de ne pas être mort le 15 août 1974</span><em><span style="font-family: "Gill Sans MT";"> »</span></em><span style="font-family: "Gill Sans MT";">, NDF 1977) </span><span style="font-family: "Gill Sans MT";"> </span></p>
<p class="MsoBodyTextIndent"><span style="font-family:"Gill Sans MT""><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.Le_Monde_1984_m.jpg" alt="Le_Monde_1984.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /><!--[endif]--></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><em><span style="font-family:"Gill Sans MT""><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><em><span style="font-family:"Gill Sans MT""><!--[if !supportEmptyParas]--> </span><span style="font-family: "Gill Sans MT";"> </span></em></p>Thierry Pfisterurn:md5:cc287ad3f01b26247df8256c90590a1d2016-02-28T21:20:00+00:002016-02-28T22:04:43+00:00AMPetits potinsLe MondeLe Nouvel ObservateurMartine AubryMicberthPierre MauroyThierry Pfister <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><strong>De <a href="http://actu.orange.fr/france/martine-aubry-et-ses-proches-sur-le-point-de-quitter-le-ps-afp-s_CNT000000kvGVz.html">Martine</a>,
qui fait des vagues et les gros yeux ces jours-ci, j’en arrive à <a href="http://www.gouvernement.fr/pierre-mauroy">Pierre</a>,
qu’elle a remplacé à la mairie de Lille en 2001 et me revient en mémoire l’article que
Micberth publia dans « Le Nouveau Pal » n° 15, en novembre 1982
(rubrique « En bref »). Le voici :</strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" align="center" style="text-align:center"><strong><span style="font-size: 13pt; font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Nègre</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p> </o:p></span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt; background-color: white;">Je lis dans « Minute »
(que voulez-vous lire d’autre en ce moment ?) que Pierre Mauroy vient de
sortir un livre qui, en fait, aurait été rédigé par son conseiller <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_Pfister">Thierry
Pfister.</a></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Pfister me
fait rire et cela depuis quelques années. Quatre cailles aux raisins ont
misérablement grillé en l’attendant au château <em>(NDRL : en Picardie, à 1 h 30 de Paris)</em>. Nous devions déjeuner
ensemble. Pris dans un embouteillage, il me fit parvenir un télégramme pour
s’excuser. Socialiste mais poli. L’un peut aller sans l’autre. Bref, point de
Pfister et moi qui fulmine. En l’attendant, je me fais photographier pour la
presse. Mais vraiment en rogne, car le conseiller de Mauroy avait oublié ce
jour-là qu’à la campagne les postes n’ouvrent qu’à 15 heures et les
télégrammes ne sont distribués qu’après.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Depuis, quand
je tombe sur ces photos où je tire une gueule impossible, je souris avec
attendrissement. Quelque temps plus tard, pour se faire pardonner, il invite
Morelle à déjeuner. Petite phrase : « Oh ! Vous savez, les
socialistes ne sont pas près d’arriver au pouvoir ! »</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Et avec moi, avenue Félix Faure <em>(NDRL : En 1979, au
siège de <st1:personname productid="la Nouvelle Droite" w:st="on"><st1:personname productid="la Nouvelle" w:st="on">la </st1:personname></st1:personname><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle_Droite_fran%C3%A7aise"><st1:personname productid="la Nouvelle Droite" w:st="on"><st1:personname productid="la Nouvelle" w:st="on">Nouvelle</st1:personname> Droite</st1:personname>
française</a>)</em> :</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size:10.5pt;font-family:Arial;color:#252525;background:white">—</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"> Vous êtes socialiste...</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size:10.5pt;font-family:Arial;color:#252525;background:white">—</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"> Qui vous dit
que je suis socialiste ?</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size:10.5pt;font-family:Arial;color:#252525;background:white">—</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"> Vous
travaillez au « Monde »...</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size:10.5pt;font-family:Arial;color:#252525;background:white">—</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"> Pas pour
longtemps encore. Je m’offre au plus offrant...</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size:10.5pt;font-family:Arial;color:#252525;background:white">— </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Allons,
allons, vous plaisantez.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size:10.5pt;font-family:Arial;color:#252525;background:white">—</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"> Non, non, je
vous assure, chacun a son prix.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size:10.5pt;font-family:Arial;color:#252525;background:white">—</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"> Je ne partage
pas cette opinion qui ne vaut pas pour moi.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Sourire amusé
de Pfister. Je reprends :</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size:10.5pt;font-family:Arial;color:#252525;background:white">— </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Quel est votre
prix ?</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size:10.5pt;font-family:Arial;color:#252525;background:white">—</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"> <span style="text-transform:uppercase">ç</span>a, je ne vous le dirai pas !</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Plus tard, je
découvre dans « Le Nouvel Observateur » <em>(NDRL : Nouvel Obs du 16 juin 1980)</em>, sous sa plume, qu’il me
voit comme « un véhément colosse barbu », moi qui suis une sorte
d’évanescence rose tendre, quelle idée !</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Où je veux en
venir ? Hé, hé ! C’est m’sieur Thierry Pfister qui, en 1979,
déclencha dans « Le Monde » la vaste campagne de presse autour de la
« nouvelle droite ».</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">C’est tout.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.thierry_Pfister_s.jpg" alt="thierry_Pfister.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">NDRL. Thierry Pfister devait quitter « <a href="http://micberth.org/index.php?post/2015/01/05/Le-beau-%C2%AB-Monde-%C2%BB">Le
Monde</a> » et rentrer au « <a href="http://www.christian-jacquiau.fr/n-thierry-pfister-4923">Nouvel Observateur</a> » en septembre 1979, donc
très peu de temps après son </span></em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">buzz<em> sur la
nouvelle droite. D’où les propos tenus devant M.-G. Micberth. En 1980, il ne
croyait pas du tout à la victoire des socialistes l’année suivante. Il rejoindra
Matignon en mai 1981 et sera le conseiller du Premier ministre, Pierre Mauroy,
jusqu’en 1984.</em></span></p>La mauvaise réputationurn:md5:0f5a1bbc78ed46c4510604a473d0c5052015-08-23T19:37:00+01:002015-08-24T18:16:59+01:00AMHumeur du jourDaniel FilipacchiEmmanuel RatierEric VincentFaits et DocumentsHuffington PostJean-Marc ThéolleyreLe MondeLibérationMicberthTélé 7 Jours <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt;background:
white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">« Du pathos quotidien, de la linguistique
freudo-marxiste à la mords-moi le noeud, émerge d’entre les jargons sibyllins
le mot miraculeux, l’insulte tant chérie, le crachat – pfuitt – sanguinolent et
corrosif : fasciste ! Et les voilà tout contents, tout jouasses,
très satisfaits d’eux-mêmes, frétillants de la queue, nos petits guignols
gauchos, hé ! »</span></em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"> Cette citation de Micberth m’est venue à l’esprit en
découvrant le titre de <a href="http://www.liberation.fr/politiques/2015/08/20/deces-d-emmanuel-ratier-documentaliste-de-l-extreme-droite_1366341">« Libération »</a> : « Décès d’Emmanuel
Ratier, documentaliste de l’extrême droite ». Pfuitt !</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt;background:
white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">Tout comme
Micberth lorsqu’il disparut, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Ratier">Emmanuel Ratier</a> semble bénéficier de peu
d’articles de la <a href="http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/05/06/aides-a-la-presse-qui-touche-le-plus_4411883_4355770.html">presse « subventionnée »</a> lui rendant hommage. « Inconnu
du grand public », proche de « la fachosphère », « a
toujours cultivé le goût du complot et du secret », sont là quelques
impressions assénées par « Le <a href="http://www.huffingtonpost.fr/2015/08/20/emmanuel-ratier-mort-extreme-droite-francaise-dernier-journaliste_n_8013966.html">Huffington Post</a> ». C’eût été pire pour
Micberth !</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt;background:
white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">En 1982, ce
dernier écrit dans le journal « Révolution droitiste » (n° 12) :
<em>« Eric Vincent ne m’aime pas. Il
écrit dans « Télé 7 Jours » </em>(n° 1142 du 17 avril 1982)<em> que je suis </em>incompétent<em> et </em>mégalomane<em>. <st1:personname productid="La France" w:st="on">La France</st1:personname>
moyenne saura dorénavant que penser de moi. Ma maman en larmes m’a téléphoné de
province pour me dire qu’elle n’osait plus sortir de chez elle ; ses
voisines la montrent du doigt. Il y a huit ans, j’étais en prison avec 350
articles de presse vachards, moindre mal pour elle... Mais « Télé 7
Jours » ! C’est la flétrissure au tendre du coude de la famille.
Plusieurs millions de lecteurs ! Pensez donc ! Eric Vincent est un
pou sorti de l’entre-fesses de Filipacchi, c’est bien connu. Il traînaille
nonchalamment son inculture dans les ouatères parisiens. Le voilà fixé pour des
lunes dans la tignasse crasseuse des news vidéo. Ce parasite a tout de même
reconnu et écrit que je fus le premier dans notre pays à oser produire un
magazine vidéo... »</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt;background:
white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">Et
d’un !</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt;background:
white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">Toujours dans
« Révolution droitiste » n° 12, Micberth revient sur le livre de
<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marc_Th%C3%A9olleyre">Jean-Marc Théolleyre</a>, alors journaliste au « Monde » :
« <a href="http://www.amazon.fr/Jean-Marc-Th%C3%A9olleyre/e/B001K7EW74">Les néo-nazis</a> ». (Pour la petite histoire, « Libération »
titrera en 2001 « Jean-Marc Théolleyre, mort d’un juste ».)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt;background:
white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">« Heureusement que ma maman ne lit pas les ouvrages des
journalistes du « Monde ». Parce qu’elle aurait pu découvrir après
qu’il y fut dit en d’autres lieux que son fils est incompétent et mégalomane,
un étrange barbu animateur de phalanstères philosophico-politico-sexuels,
locataire de châteaux délabrés et complètement inadmissible – ah !
j’oublie, cacographe d’après FR 3 – que son fils, dis-je, est un
– tenez-vous bien – néo-nazi.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt;background:
white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">« Ben oui, Théolleyre a relevé dans mes écrits et dans
mes propos, de quoi étayer sa dénonciation. Maintenant, les démocrates de ce
pays connaissent le danger. Ils pourront en toute impunité se débarrasser de
leurs rats dont je fais partie (peut-être en raison de la longueur de la
queue ?). Petite anecdote. Pour bien faire entendre à Théolleyre que je
n’ai pas forcément de la sympathie que pour les noirs bien serrés pris sur le
zinc, mais aussi pour ces grands enfants qui peuplent l’Afrique, je lui sortis
cette réplique maintes fois diffusée et notamment publiée dans « Le
Monde » : « Je préfère un Bantou intelligent à un Berrichon
con » (Je suis Breton). Cet âne a reproduit dans son livre « Je
préfère un BRETON intelligent à un Berrichon con. » Théolleyre a dû penser
que je sévissais dans le second degré….. »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt;background:
white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">Et de
deux !</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt;background:
white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">Les exemples
foisonnent. Et les réponses de l’intéressé également. </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt;background:
white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">La presse
subventionnée a bien fait de « la boucler » le
19 mars 2013, n’en déplaise à ceux qui s’en offusquèrent. </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt;background:
white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">Précisons que Micberth fut un fidèle lecteur (et abonné) de la lettre d’informations confidentielles « Faits
et Documents » d'Emmanuel Ratier qui lui rendit hommage dans son n° 360 (15</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 18.9333324432373px;"> </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">juillet-1</span><sup style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">er</sup><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">
septembre 2013).</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family:TimesNewRomanPS"> </span></p>« Thiers avait vu juste »urn:md5:1c03c1c435d9989a0914f92aca4c5e322015-02-22T18:34:00+00:002016-03-28T17:38:05+01:00AMIci et làA.D.G.Actual-HebdoAdolphe ThiersAlain GeismarAlain KrivineBernosCavannaCharlie Hebdocomte de ParisconopathesDelfeil de TonErnest RenanLe MondeLe sens de l HistoireMicberthmonarchiemonarchismeNouvelle Droite françaiseoligophrènes <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-style: normal; background: white;"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.Thiers_s.jpg" alt="Thiers.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" />En 1976, afin de couper court aux diverses
étiquettes qui étaient collées à son mouvement, Micberth explique, (notamment
dans le journal </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Le Monde</span><sup><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-style: normal; background: white;">1</span></sup><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">) </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-style: normal; background: white;">que <st1:personname productid="la Nouvelle Droite" w:st="on">la </st1:personname><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle_Droite_fran%C3%A7aise"><st1:personname productid="la Nouvelle Droite" w:st="on">Nouvelle Droite</st1:personname>
française</a></span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"> </span></em><em style="text-indent: 14.2pt;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-style: normal; background: white;">prend ses sources </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« dans l’anarchisme et le monarchisme, ce
qui, </span></em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">a priori<em>, pour les âmes simples, peut paraître
contradictoire et prêter à confusion »<span style="font-style: normal;">.
Donc, afin que nul n’en ignore, je livre dans son intégralité l’un de ses textes,
très explicite, datant d’une quarantaine d’années. Faisant suite à une
interrogation de Camille, plus connu sous le nom d’A.D.G.<sup>2</sup> l’article
s’adressait à icelui et fut publié dans le dernier numéro du journal </span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Actual-Hebdo">Actual-Hebdo </a><span style="font-style: normal;">(n° 40),
en janvier 1974. Et le hasard étant un petit facétieux, je redécouvre en
première page d’</span>Actual<span style="font-style: normal;">
un dessin de Bernos qui met en scène Cavanna<sup>3</sup> en bisebille avec
Delfeil de Ton à </span>Charlie
Hebdo<span style="font-style: normal;">. Toute ressemblance avec des personnes, etc.</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" align="center" style="text-align:center"><span class="textexposedshow"><strong><span style="font-size: 13pt; font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Moué le roué</span></strong></span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-align: justify; text-indent: 14.2pt; background-color: white;"> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Mon cher Camille,</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Thiers, qui n’est
pas spécifiquement une référence, disait : <em>« <st1:personname productid="La R←publique" w:st="on">La
République</st1:personname> française finira dans la boue et le sang. » </em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Adolphe_Thiers">Thiers</a>
avait vu juste. Nous pataugeons aujourd’hui dans la boue, et nous baignerons
peut-être demain dans notre sang. Car ne pas suivre coûte que coûte le sens de
l’Histoire expose les dissidents aux pires répressions.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Et ce serait quoi au
juste <a href="http://www.philosophie-spiritualite.com/cours/histoire2.htm">« le sens de l’Histoire »</a> ? La justice sociale ?
L’égalité devant l’Etat souverain ? Le progrès économique et social ?</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« L’avènement d’un
état socialiste dépend de la course à laquelle se livrent, dans les périodes
pré-électorales, la gauche et le centre-droit, pour mieux ou bien satisfaire
les revendications (en promesses ou en décrets, selon que les partis détiennent
le pouvoir ou non) des Français, et plus exactement les revendications des
travailleurs.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Dans cette optique,
le premier qui promet bien, ou qui donne à temps, touche. On flatte le peuple,
on déraisonne, et on produit le merveilleux auquel les rustres ne pensaient
pas, merveilleux qui devient par le talent des tribuns, le strict nécessaire
auquel chacun a droit.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Par quels procédés
malins, depuis la fin de la monarchie absolue, une poignée d’hommes animés par
les mêmes ambitions, a-t-elle la prétention de disposer de la conscience
individuelle des hommes et de leur espérance d’exister au meilleur de leurs goûts,
de leur morale ou de leur volonté ?</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Il est en effet
aisé, en démocratie, de canaliser le mécontentement des médiocres qui sont
légion, et d’agiter devant leurs yeux d’ânes la carotte des soi-disant réformes
sociales.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Car entre les
légitimes et les hommes de bonne volonté, il y a cette masse abjecte des
inutiles, des difformes, des moutons, des lâches, des héros guerriers malgré
eux, des majoritaires, qui hurlent servilement « Vive Clemenceau, Pétain,
de Gaulle, Pompidou ! » et qui hurleront demain « Vive
Mitterrand, Marchais ! », et après-demain
« <a href="http://tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=8067">Krivine</a> ! » ou « <a href="http://www.liberation.fr/cahier-special/1998/05/04/trois-contestataires-et-deux-mandarins-daniel-cohn-bendit-alain-geismar-jacques-sauvageot-pierre-gra">Geismar </a>! ».</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« L’ambition de
quelques hommes, disais-je, trompe le peuple, car pour servir leurs intérêts,
les politiciens n’hésitent pas à employer la science du mensonge, qu’on nomme plus
communément la démagogie.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Chaque petit maître
graisse la patte du citoyen pour obtenir de lui, sous le prétexte du progrès
social, son adhésion, sa confiance et son suffrage. Et cela depuis 1789.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Le socialisme est en
réalité la propagande du capitalisme populaire. Les idées généreuses et
communautaires sont jetées aux chiens, pour ne laisser place qu’aux idées de
mieux-être et de profit individuel.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Ce procédé reste une
technique de la démocratie, technique illusoire parce que celle-ci ne résout en
rien les problèmes fondamentaux des êtres, mais au contraire crée en chacun de
nous une ambition démesurée associée au moindre effort.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Sous n’importe quel
régime, le progrès social nous semble, de toute façon inéluctable. Mais un
progrès social est possible tout en conservant le sens de la hiérarchie,
l’acceptation des privilèges, et la conscience sereine de l’histoire de notre
pays.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Les révolutionnaires
qui mirent fin aux prérogatives des possédants, s’imaginèrent naïvement qu’ils
installaient dans notre pays la liberté, l’égalité et la fraternité.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« En morcelant le
patrimoine des possédants, les révolutionnaires n’ont servi que les intérêts de
quelques-uns. D’autre part, ils ont élevé en institution le vol et
l’exploitation de l’homme par l’homme, légalisé l’usure, officialisé
l’hypocrisie.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Quel est l’emploi
des sommes issues du progrès économique consacrées au bonheur de tous ?
Chacun sait que l’exploitation d’une découverte scientifique ou médicale
repousse à très loin l’évolution de ladite recherche.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Ainsi sur le marché
mondial des soins, nous sont livrés chaque année des produits d’une dangerosité
insoupçonnée, et cela dans un but strictement mercantile. La concurrence des
laboratoires s’exerce au niveau de la publicité ou au niveau des excipients, et
l’on trouve commercialisés, en même temps, des produits aux effets identiques.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Que de temps et
d’efforts perdus ! Que de souffrance et de morts inutiles !</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Vivons-nous dans une
société monarchique ? Oh que non ! Les princes qui nous gouvernent se
prétendent républicains et socialistes. Mais alors, a-t-on le droit d’exprimer
honnêtement ses idées ? Oh que non ! Il se trouve toujours un
magistrat pour dépoussiérer un vieux texte de loi qui vous envoie directement
en correctionnelle.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« On nous fera le
reproche suivant : « Vos rois étaient belliqueux, et contraignaient
le peuple à vivre des guerres d’intérêt. »</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Mais qui a construit
nos frontières ? Sont-ce les républicains ? Et qui a voulu admettre
qu’il y eût un temps pour la paix ? Sont-ce les rouges ? Et depuis la
chute des rois, les républicains n’ont-ils pas motivé, sous des prétextes
patriotiques, les pires élans guerriers chez leurs disciples ?</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Celui dont les ancêtres ont été mêlés à de
grandes choses n’est pas libre de mener une vie paisible et vulgaire »</span></em></span><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">, disait <a href="http://www.monde-diplomatique.fr/2009/12/LAURENS/18628">Ernest Renan</a>.
Cette phrase, faute de mieux, nous servira aujourd’hui de bannière.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Les jeunes de
maintenant ont perdu tout sentiment national, car dans les confusions
philosophiques qui règnent, et qui sont savamment entretenues, l’amour de son
pays est relégué au grenier des souvenirs désuets.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Aimer son pays,
c’est avant tout ressentir au fond de soi une tendresse jaillissante pour la
terre, la culture, l’homme. Aimer son pays, c’est refuser le tourbillon des
clowns qui animent celui-ci depuis deux siècles. Aimer son pays, enfin, c’est
verser son sang pour lui, sans attendre les hommages, les décorations et les
honneurs. C’est posséder cette confiance inébranlable dans l’homme, en refusant
catégoriquement cette branche des sciences humaines que l’on appelle la
sociologie.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Etre royaliste en
1973, ce n’est pas forcément faire hommage au <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_comtes_de_Paris">comte de Paris</a>, croire en l’armée
ou en Dieu. Nous méprisons le fascisme. Nous méprisons la justice républicaine.
Nous méprisons l’armée et la violence. Nous méprisons la police. Nous méprisons
les institutions et nous ne croyons plus en Dieu.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Nous savons que tout
est vain, fors la fidélité à son roi et l’amour de sa terre.</span></span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt; background-color: white;"> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Les âmes simples ou
préfabriquées ne manqueront pas, à la lecture de ces lignes, de réprimer un
sourire amusé. Nous pouvons, en effet, être considérés comme des poètes, des
naïfs ou des dérisoires.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Nous possédons le
privilège d’être détestés par tout le monde. Mais cela importe peu, car
individuellement, nous nous aimons et c’est cela qui, pour nous, compte.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« On nous veut
contradictoires parce que certaines de nos idées pourraient être revendiquées
par les gauchistes les plus extrêmes. C’est là, je crois, que s’instaure une
réelle confusion.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« La seule identité
que nous puissions avoir avec les perturbés d’extrême gauche est que nous
sommes des individus contemporains. Souvent, notre expression, notre colère,
notre outrance, ont des structures parallèles.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Mais qu’on ne se
méprenne surtout pas ! Si nous rejetons les petits pommadés d’extrême
droite, nous haïssons les embrigadés d’extrême gauche.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Comme je l’ai dit
plus haut, nous refusons la violence et préférons vivre en petit comité
impuissant, plutôt que d’imposer par la force nos idées. Notre liberté d’agir
s’arrête là où commence celle des autres.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Et puis comment
pourrions-nous vivre sereinement en imposant par la force à quiconque nos
croyances ? Etant une minorité, nous avons quelques égards pour toutes les
minorités.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Nous ne craignons
qu’une seule couche de la société, les <a href="http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie-medicale/oligophrenie">oligophrènes</a>, ceux que nous appelons par
ailleurs les « conopathes » (70%). Embrigader ces malades de la
raison, les exploiter pour vivre nos propres ambitions, serait la dernière des
lâchetés.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« La conscience
universelle est désormais démocratique. Cela nous donne un sens des réalités,
et nous interdit les manifestations vaines et les coups d’épée dans l’eau.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Nous ne règnerons
plus et c’est tant mieux. Mais nous resterons dans l’ombre, puissamment
convaincus que la force de nos convictions nous a donné le goût de la justice
et de l’amour du prochain.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p> </o:p></span></span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt; background-color: white;">« Comprenne qui
pourra, mais Guignol qui fait rire aux éclats les enfants des écoles, est de
chiffon, de bois et de couleurs. Le marionnettiste lui prête sa voix, ses
sentiments et ses mouvements.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Laissons Guignol
amuser les enfants. Et si parfois celui-ci oublie qu’il est une marionnette,
fermons la bouche et retirons la main.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Bien à toi,</span></span></p>
<p class="MsoNormal" align="right" style="text-align:right;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« M.-G. Micberth. »</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-style: normal; background: white;"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.AH40_001_m.jpg" alt="AH40_001.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /><br /></span></strong></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-style: normal; background: white;">Pour
infos complémentaires</span></strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-style: normal; background: white;"> :</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-style: normal; background: white;">1. </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Regards</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-style: normal; background: white;">, « Le beau « Monde », 5
janvier 2015.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt;tab-stops:234.0pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-style: normal; background: white;">2. </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Regards</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-style: normal; background: white;">, « La divine surprise », 1<sup>er</sup>
mai 2014). </span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-style: normal; background: white;">3. </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Regards</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-style: normal; background: white;">, « Charlie, François, Eric et les
autres... », 1<sup>er</sup> février 2014.</span></em></p>Le beau « Monde »urn:md5:49a681a7822c93ae5f88bbd67c90632f2015-01-05T22:24:00+00:002015-01-06T09:54:07+00:00AMIci et làAlain RollatAndré FontaineBernard BrigouleixBernard LauzanneClub de la presseEdwy PlenelFrançois MitterrandJacques FauvetJean Lecanuetjean-Marc ThéolleyreLa LettreLe MondeMarie-France GaraudMicberthMichel PoniatowskiNouvelle Droite françaiseOlivier GuichardPierre VialRaymond BarreRobert BadinterRPRThierry PfisterTribune libreUDR <p class="MsoPlainText" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size: 12pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Le journal
« Le Monde », quotidien dit de référence, vient de fêter ses <a href="http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2014/12/17/les-70-ans-du-monde-toujours-se-reinventer_4541832_3236.html">70 ans</a> (Premier
numéro paru le 18 décembre 1944, daté du 19). Si depuis 1970, il a connu de
nombreuses crises qui ont mis sa vie en péril, le journal <em>de gôche</em> a – curieusement – souvent ouvert ses colonnes à Micberth à
la fin des années 1970 et au début des années 1980, reprenant régulièrement ses
communiqués de presse, mises au point, prises de position, lui offrant même des
tribunes pour exprimer ses idées. C’est dire ! D’où une certaine sympathie
d’icelui pour le canard... En novembre 1984, il écrit dans « <st1:personname productid="La Lettre" w:st="on">La Lettre</st1:personname> » à propos de l’agonie
du journal : <em>« C’était à prévoir. On
ne trahit pas l’intelligence, ou bien... elle se venge. On ne devient pas le
journal officiel de la pire pantalonnade républicaine depuis Mac Mahon sans y
laisser quelques plumes (lourde plaisanterie). Mêmes faussaires, les
journalistes du « Monde » gardent un fond de morale, une culpabilité
étrange bien utile à la presse sans foi ni loi. Bon on aura compris que j’ai
une tendresse pour ce journal et que je serais triste de le voir disparaître,
mais ce qui vient du diable retourne au diable. »</em></span></p>
<p class="MsoPlainText" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size: 12pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Il parachèvera
le trait quelques mois plus tard, en dressant le portrait de l’un de ses
rédacteurs qui le descend en flèche dans un livre intitulé « Les
Hommes de l’extrême droite ». <em>« <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Rollat">Alain Rollat</a> est épatant. Il possède les deux qualités indispensables pour
réussir une brillante carrière de rédacteur au journal « Le
Monde » : une plume lixivielle et une tête de parfait honnête homme.
Le reste étant accessoire. (...) Il incarne le bon sens, la haute respiration,
la course journalistique à longues foulées régulières. Il voit tout, rien ne
lui échappe et il sait. Quand il parle, c’est à coup sûr, d’or. Sa faillibilité
– s’il y a – se situerait à la périphérie de sa parfaite honnêteté,
d’ailleurs unanimement reconnue alentour la rue des Italiens. Parangon à peine
perfectible, taillé dès l’enfance dans un porphyre qui n’a pas même gardé la
plus microscopique trace de ciseau. »</em></span></p>
<p class="MsoPlainText" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size: 12pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Entre nous, ne
dirait-on pas le portrait craché d’<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Edwy_Plenel">Edwy Plenel</a> (qui fut directeur de la
rédaction de 1996 à 2004, ne l’oublions pas) ? (NDRL : Et pour ceux
qui l’ignoreraient, le journal eut longtemps son siège au <a href="http://www.lexpress.fr/actualite/medias/un-nouveau-siege-social-pour-le-journal-le-monde-en-2017_1619203.html">5, rue des Italiens</a>.)</span></p>
<p class="MsoPlainText" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size: 12pt; font-family: TimesNewRomanPS;"><br /></span></p>
<p class="MsoPlainText" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size: 12pt; font-family: TimesNewRomanPS;"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.Flagrant_delit_m.jpg" alt="Flagrant_delit.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></span></p>
<p class="MsoPlainText" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size: 12pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Il faut savoir
qu’à la fin des années 1970, il n’y avait que deux possibilités : être de
gauche ou bien prendre sa carte à l’<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Union_pour_la_d%C3%A9fense_de_la_R%C3%A9publique">UDR</a> (jusqu’en 1976) puis au <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Rassemblement_pour_la_R%C3%A9publique">RPR</a>. Et pour le
reste des individus penchant vers la droite, le grand cabas appelé
« l’extrême droite » était tout indiqué. C’est ainsi que <a href="http://www.radioactu.com/actualites-radio/37737/rfi-un-nouveau-directeur-de-l-information/#.VKsbMtKG9WI">Bernard
Brigouleix</a> publie en juin 1976 dans « Le Monde » une série
nauséabonde sur l’extrême droite à la recherche d’un avenir, où il place, bien
entendu, <st1:personname productid="la Nouvelle Droite" w:st="on">la Nouvelle
Droite</st1:personname> française et son dirigeant. Ce qui amène Micberth à
réagir auprès du directeur, qui est alors <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Fauvet">Jacques Fauvet</a> : <em>« Devons-nous espérer qu’un jour vos
journalistes sortiront un peu de leurs agitations fébriles et feront preuve de
la plus primaire des honnêtetés ? Est-ce faire du journalisme que se contredire
d’un jour à l’autre, jusqu’à ce que changement de mode s’ensuive ? » </em>(Lettre
du 16 juin 1976). Une mise au point est publiée quelques jours plus tard dans
les colonnes du journal où l’on peut lire :<em> « <st1:personname productid="La N.D" w:st="on">La ND</st1:personname>F a toujours, dans ses prises de positions politiques, affiché le plus total
mépris pour les mouvements extrémistes de gauche et de droite, ainsi que pour
la droite traditionnelle. Elle prend ses sources dans l’anarchisme et le
monarchisme, ce qui, </em>a priori<em>, pour
les âmes simples, peut paraître contradictoire et prêter à confusion. »</em></span></p>
<p class="MsoPlainText" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size: 12pt; font-family: TimesNewRomanPS;">C’est dit,
mais le message passe difficilement chez les rédacteurs qui s’emmêlent les
pinceaux et qui, selon l’humeur, qualifient Micberth de « monarchiste
libertaire, anarchiste, élitiste, antirépublicain, antidémocrate... », au
choix, et <st1:personname productid="la NDF" w:st="on">la NDF</st1:personname>
de « mouvement d’extrême droite qui se réclame du monarchisme
libertaire » (tant qu’on y est...). <em>« Quand
on se pique d’être de grands démocrates et de grands libéraux, on laisse aux
hommes qui en expriment le désir la possibilité de développer leur profession
de foi. Après coup, chaque journaliste a le droit, voire le devoir, de
critiquer, d’ironiser et de vilipender tout ce qui n’entre pas dans le cadre de
sa réflexion logique sur le monde </em>», écrit Micberth à Brigouleix (le 6
juillet 1976). Dès lors, ses communiqués, bien souvent à contre-courant du
consensus, seront repris par le journal : <em>« La démocratie indirecte telle qu’elle se pratique en France est
une escroquerie morale. 7 à 8% des électeurs ont une connaissance honnête de la
vie politique et sont à même de voter librement. Pour le reste, les confusions
et l’indigence culturelle sont vertigineuses</em> », peut-on lire le 25
mars 1977. Quelques mois plus tard, Micberth fera l’apologie de l’abstention à
la télévision dans une Tribune libre qui est toujours d’actualité. Le cabas de
l’extrême droite sera toutefois régulièrement ouvert par d’autres journalistes du
« Monde » : Alain Rollat (déjà cité) qui publie un article
odieux le 23 novembre 1980 sous le titre « Un leader pour les
surdoués », ou encore <a href="http://www.la-croix.com/Archives/2001-06-18/Jean-Marc-Theolleyre-incarnait-une-haute-idee-du-journalisme-_NP_-2001-06-18-135358">Jean-Marc Théolleyre </a>(et son obsession maladive) avec ses enquêtes
et son livre sur « les néo-nazis ». Ils rencontreront Micberth mais
n’en démordront pas ! <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_Pfister">Thierry Pfister,</a> lui, fera exception et diversion avec
son « été de la nouvelle droite » en juillet 1979. </span></p>
<p class="MsoPlainText" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size: 12pt; font-family: TimesNewRomanPS;"> <img src="http://micberth.org/dotcl/public/.Le_monde_bernard_lauzanne_m.jpg" alt="Le_monde_bernard_lauzanne.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></span></p>
<p class="MsoPlainText" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size: 12pt; font-family: TimesNewRomanPS;">On ne peut
parler du « Monde » sans citer deux personnalités de qualité (avec un
zest d’honnêteté) qui ne furent sans doute pas étrangères à l’ouverture du
journal : <a href="http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2013/03/17/mort-d-andre-fontaine-ancien-directeur-du-monde_1849637_3382.html">André Fontaine</a>, rédacteur en chef de 1969 à 1985 et <a href="http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2010/09/29/bernard-lauzanne-ancien-directeur-de-la-redaction-du-monde_1417665_3382.html">Bernard
Lauzanne</a>, directeur de la rédaction de 1978 à 1983. Appréciaient-ils la verve
micberthienne ? Étaient-ils sensibles aux petites phrases qui faisaient
mouche ? Étaient-ils intéressés par les idées de cet homme qui dénotait
dans le paysage politique et parlait « juste » ? Quelques
exemples de communiqués repris par le journal le laissent à penser : <em>« On
peut néanmoins se féliciter du départ des « grands méchants mous »
(MM. <a href="http://www.institutjeanlecanuet.org/jean-lecanuet/biographie-parcours-politique">Lecanuet</a>, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Poniatowski">Poniatowski</a> et <a href="http://www.charles-de-gaulle.org/pages/la-memoire/accueil/hommages/hommage-a-olivier-guichard.php">Guichard</a>) qui ont, plus encore que les autres,
durant les derniers mois, offert aux Français un affligeant spectacle »</em>
(1<sup>er</sup> avril 1977, après un remaniement ministériel) ; <em>« Une fois de plus, la montagne a
accouché d’une souris. En fait, cette participation militaire effective sera
limitée dans le temps. »</em> (15 avril 1977, à propos d’une intervention
au Zaïre) ; </span><em><span style="font-size: 12pt; font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« M. <a href="http://www.raymondbarre.com/histoire.php">Raymond Barre</a> a été en toute
occasion le moins mauvais du pire. Gérer l’incohérence représente une prouesse
quotidienne que le détracteur professionnel serait le plus souvent dans
l’incapacité d’assumer. Dans une barque qui prend l’eau de toutes parts, ce n’est
pas la qualité d’esprit de l’occupant qui fait priorité mais son énergie à
écoper vite et fort pour éviter le naufrage. </span></em><span style="font-size: 12pt; font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">» (26 août 1980, à propos du 4<sup>e</sup>
anniversaire de R. Barre au poste de Premier ministre) ; <em>« Mme <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-France_Garaud">Garaud</a> a fait preuve d’indigence
intellectuelle. » </em>(24</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-size: 16px; text-indent: 18.9333324432373px;"> </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-size: 12pt; text-indent: 14.2pt; background-color: white;">septembre 1980, après une intervention au <a href="http://boutique.ina.fr/politique/politique-internationale/video/DVC8008247401/marie-france-garaud.fr.html">Club
de la presse</a>) ; </span><em style="font-family: TimesNewRomanPS; font-size: 12pt; text-indent: 14.2pt;">« Le 7 octobre
1980, des centaines de milliers de personnes ont fait renaître en France et
pour des décennies, l’antisémitisme. »</em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-size: 12pt; text-indent: 14.2pt; background-color: white;"> (9 octobre 1980, après
l’attentat de la rue Copernic) ; </span><em style="font-family: TimesNewRomanPS; font-size: 12pt; text-indent: 14.2pt;">« Et
comme M. <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Vial_%28homme_politique%29">Vial</a> se couronne avec complaisance, je lui suggère de changer de
sigle, d’éliminer <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupement_de_recherche_et_d%27%C3%A9tudes_pour_la_civilisation_europ%C3%A9enne">GRECE</a> et de choisir, par exemple, MONACO (Mouvement des
oligophrènes nains attentifs aux coups obliques. »</em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-size: 12pt; text-indent: 14.2pt; background-color: white;"> (2 mai 1981, dans
le débat sur la nouvelle droite).</span></p>
<p class="MsoPlainText" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size: 12pt; font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">La palme revient sans doute à ce dernier exemple d’une
déclaration qui, si elle n’étonne plus aujourd’hui où le <em>bashing</em> est devenu « tendance », doit être replacée dans
le contexte d’alors : <em>« Le
président de <st1:personname productid="la R←publique" w:st="on">la République</st1:personname>
française est un imbécile. Il vient de le confirmer à l’occasion de sa courte
prestation télévisée. Un gouvernement qui avait trouvé en M. <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Badinter">Badinter</a> le
protecteur privilégié des assassins de l’intérieur ne pouvait que mettre son
armée à la disposition des assassins de l’extérieur. L’O.L.P. est responsable
directement et indirectement de dizaines de milliers de victimes innocentes.
Les familles des victimes apprécieront la décision de M. François
Mitterrand. » </em>(« Le Monde », 22 septembre 1982).</span></p>
<p class="MsoPlainText" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size: 12pt; font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Ah ! Que le monde était beau !</span></p>
<p class="MsoPlainText" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size: 12pt; font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p> </o:p></span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-size: 12pt; text-indent: 14.2pt; background-color: white;">Sources : correspondance inédite Micberth
journal « Le Monde » et articles de presse 1976-1982, « </span><st1:personname productid="La Lettre" w:st="on" style="font-family: TimesNewRomanPS; font-size: 12pt; text-indent: 14.2pt;"><a href="http://www.histoire-locale.fr/livre/DIVERS-0016.html">La Lettre</a></st1:personname><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-size: 12pt; text-indent: 14.2pt; background-color: white;"> » (1984-1985).</span></p>
<p class="MsoPlainText" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size: 12pt; font-family: TimesNewRomanPS;"> </span></p>Le pamphlétaireurn:md5:ae64cc04ccdd5072232edf41efef5f052013-06-09T23:17:00+01:002016-10-25T10:30:01+01:00AMLe pamphlétaireBernard Pivotl abbé PierreL Echo des savanesLa Lettre de MicberthLe MondeLe Nouveau PalMarie-France GaraudMichel PlatiniRaymond BarreRévolution droitisteThierry PfisterTribune libre <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span class="textexposedshow"><strong><span style="font-size:14.0pt;font-family:
TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">Les
années 1980</span></strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><strong><em><span style="font-size:14.0pt;font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;
color:#333333;background:white">« Révolution droitiste » et « Le
Nouveau Pal »</span></em></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span class="textexposedshow"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">La fin des années 1970 et le début de la décennie suivante
seront marqués par le développement de <st1:personname productid="la NDF" w:st="on">la NDF</st1:personname> (mouvement créé en 1973 par Micberth), après « l’été
de la nouvelle droite » déclenché par Thierry Pfister. Micberth donne
alors de nombreuses interviews dans la presse nationale. Les formules efficaces
et petites phrases assassines qui fleurissent dans ses communiqués de presse
font florès et sont reprises avec délectation par les médias. Ainsi, le très
sérieux journal « Le Monde » (pour n’en citer qu’un) confirme <em>« l’indigence intellectuelle »</em>
de Marie-France Garaud, répète que Raymond Barre a bien été <em>« le moins mauvais du pire </em>»
ou encore que <em>« le président de <st1:personname productid="la R←publique" w:st="on">la République</st1:personname> est un
imbécile »</em>. En février 1981, paraît le journal « Révolution
droitiste », support des idées fondamentalistes de <st1:personname productid="la Nouvelle Droite" w:st="on"><st1:personname productid="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:personname> Droite</st1:personname> française dans
un premier temps, où Micberth apparaît peu. Puis, le changement de président de la République aidant, le ton change et prend un tour résolument provocateur et pamphlétaire à
partir du numéro 8 (septembre 1981). Le billet d’humeur où Micberth commente
l’actualité culturelle, politique et sociale, devient « Le coin du mec
super débranché » dans une feuille de combat où il radicalise ses positions
et frappe de tous côtés : Mitterrand, Mauroy, Edmond Maire, la droite
ratapoil, etc. <em>« Les pauvres ont
bassiné la couche élyséenne pour que le Mandrin de l’Observatoire pète enfin
dans la soie. Je me dois d’être grossier pour me distinguer du vulgaire »</em>,
écrit-il dans un billet titré « A la recherche du temps perdu. Du côté de
chez Zouave ». L’avènement du socialisme est l’une de ses cibles également
à la télévision quand il enregistre pour FR3 une Tribune libre au titre
évocateur : « Prout, caca, boudin ou l’Etat
socialo-communiste », qui restera dans les annales mais sera (on s’en
doute) sa dernière intervention télévisée<em>.
« Un peu de parano : l’anthologue et l’historien écriront plus tard
que j’ai été le premier politicien scatologique de la télévision. Je revendique
cet honneur. C’est facile, mais je le dis quand même : « Mieux vaut
être le premier à parler de merde à <st1:personname productid="la TV" w:st="on">la
TV</st1:personname> que le dernier, comme M. Mitterrand, à faire choir dedans
ses concitoyens. »</em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span class="textexposedshow"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.pamphlet_011_m.jpg" alt="pamphlet_011.jpg" title="pamphlet_011.jpg, juin 2013" style="margin: 0 auto; display: block;" /><br /></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span class="textexposedshow"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">En septembre 1982, « Le Nouveau Pal » remplace
« Révolution droitiste ». Micberth écrira quelques années plus
tard : <em>« Le Nouveau Pal »
puait l’enfer. De plus, il avait de la gueule. Accrocheur par ses titres provocants,
rédigé comme presque plus personne n’écrit aujourd’hui, il avait le mérite et
le rare privilège d’être dévoré de la première à la dernière ligne et souvent
par vingt lecteurs pour un seul exemplaire. »</em> Le journal,
généreusement envoyé en service de presse à l’Assemblée nationale est alors apprécié
de certains députés qui demandent néanmoins un envoi discret sous pli fermé.
Les dessins (tout aussi violents que les propos) qui illustrent les articles
sont également dus au talent de Micberth, sous le nom de Freulon, répondant à
sa volonté de heurter : <em>« Nous
dégoûtions et cela nous ravissait. La volonté d’être unanimement exécrables
nous animait de son feu scintillant. Le mépris des imbéciles fut souvent un
bienfaisant réconfort et notre seul salaire. »</em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span class="textexposedshow"><strong><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"><o:p> </o:p></span></em></strong></span><strong><em><span style="font-size: 14pt; font-family: TimesNewRomanPS; color: rgb(51, 51, 51); background-color: white; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« La Lettre de Micberth </span><span style="font-size: 14pt; font-family: TimesNewRomanPS; color: rgb(51, 51, 51); background-color: white; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">»</span></em></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span class="textexposedshow"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">En 1984, Micberth lance « <st1:personname productid="La Lettre" w:st="on">La Lettre</st1:personname> », brûlot
mensuel qui sera unanimement salué par les professionnels de la presse et des
médias. Michel Polac (émission Droit de réponse, 2 mars 1985) reconnaît là
« un style extraordinaire. C’est tonique », Jacques d’Arribehaude (« Le
Bulletin célinien ») affirme que « Tant de verve et de si haute
tenue, ne peut que mettre en appétit, mais il s’y mêle aussi, tout comme chez
Bloy, des pages d’émotion, de gravité poignante, de poésie pure qui témoignent
d’une souveraine maîtrise de style dans une langue merveilleusement
vivante. » Le but de Micberth est alors de faire entendre son indignation
avec une totale liberté et de redonner au pamphlet ses lettres de noblesse ;
le combat des idées par la dérision. Car l’humour est pour lui une arme
essentielle qu’il maniera avec dextérité toute sa vie. Ses éditos, billets,
articles de fond, parus d’octobre 1984 à avril 1985, sont d’une grande drôlerie.
Il s’attaque sans réserve au monde de la politique, du spectacle, de la presse.
Il dénonce à tout va, il explique l’inadmissible, le mensonge, il prévient du
danger.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span class="textexposedshow"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Le rédacteur en chef de « L’Echo des savanes » le
mettra au défi de trouver cent aphorismes pour cent mots choisis par lui en un
temps record. « Il y a quarante ans qu’il s’adonne au jeu de massacre
verbal à la tronçonneuse », écrit le journaliste chargé de préparer
l’article pour le magazine (n° 27, avril 1985). Quelques exemples : <em>« Pivot : Plante ornementale qui
fleurit chaque vendredi pour donner de toutes petites graines
somnifères » ; « Platini : On the rocks ; célèbre
marque transalpine d’apéritif » ; « Franc-maçon : Ouvrier
vertueux ou adepte d’une religion sociale aussi nulle que secrète » ;
« Piccoli : Sex-symbol pour garde-barrières, ex-petit ramoneur de la
péripatéticienne communiste de la chanson ».</em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span class="textexposedshow"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Avec « <st1:personname productid="La Lettre" w:st="on">La Lettre</st1:personname> », Micberth a
abandonné le style mèque des années 1970 lorsqu’il interpellait le lecteur, le
tutoyait. « Cette fois, écrit François Richard, la maîtrise du
pamphlétaire est totale ; le style est vif, concis, efficace, la langue
est dense, le ton inimitable, grâce à un savant mélange de rudesse,
d’insolence, d’humour et de déchirement. » </span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span class="textexposedshow"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"><o:p><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.echo_m.jpg" alt="echo.jpg" title="echo.jpg, juin 2013" style="margin: 0 auto; display: block;" /> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; color: rgb(51, 51, 51); background-color: white;">Extrait de « <st1:personname productid="La Lettre" w:st="on">La Lettre</st1:personname> » de novembre 1984. « Ce petit
curé crotté »</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Flash-back...
Me voilà trente ans en arrière : petit merdeux idéaliste, je cracherai
dans mes mains et au nom de <st1:personname productid="la Sainte-Croix" w:st="on">la
Sainte-Croix</st1:personname> j’irai de par le monde guérir les écrouelles et
évangéliser l’aborigène. Le Bantou, surtout, avec sa bonne tête d’oligophrène
qui ne demande qu’à recevoir le bon Dieu pour vivre serein et heureux dans la
lumineuse clarté du Seigneur.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Et puis, et
puis... l’abbé Pierre, comme Zorro, est arrivé. A nous autres, petits merdeux
de Dieu, micropèlerins de l’absolu, il nous a dit : « Finis les
regards au-delà de l’Atlas, balayez l’exotisme de vos têtes, le boulot est là
dans cette France d’après-guerre, vous marchez sur les pauvres sans vous en
rendre compte ! »</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Et on a tous
retroussé nos manches. Avec un enthousiasme que je ne saurais décrire
aujourd’hui. Ce que j’ai fait ? Je l’ai oublié et là n’est pas
l’important, je devais le faire.</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; color: rgb(51, 51, 51); background-color: white; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« </span><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">Je me souviens
mieux de mes rêves. De l’extraordinaire amour que j’éprouvais pour ce petit
curé crotté. De toutes mes aventures imaginaires à ses côtés.</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Je me vois
encore arpentant les bidonvilles avec, au-dessus de la tête, une auréole presque
aussi astiquée que celle du saint abbé. </span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Ah !
qu’est-ce que j’ai pu les adorer mes frères crouilles, pauvres, nègres,
malades, infirmes, mes soeurs putains. Bref, je m’en suis tellement mis jusque-là
d’indigence, de misérabilisme et de charité chrétienne que je m’en suis dégoûté
pour la vie. »</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span class="textexposedshow"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span class="textexposedshow"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span class="textexposedshow"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span class="textexposedshow"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"><o:p> </o:p></span></span></p>