Regards sur Micberth - Mot-clé - Luis MarianoCe site est consacré à M.-G. Micberth (1945-2013) : sa vie, son œuvre, sa pensée.2024-03-18T20:50:19+01:00urn:md5:ac4b6ea9a30e8880b48c8c986eb72543DotclearDéfinitions, aphorismesurn:md5:c4bb919bdb719a6732ef857b006d4c0f2014-03-10T22:21:00+00:002014-05-08T16:13:49+01:00AMDicoActual-HebdoCanard enchaînéIndira GandhiJean d OrmessonJean-François RevelL Echo des savanesLa LettreLe FigaroLe Roy s ClubLuis MarianoMicberthMimi sait tout <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-transform: uppercase;">B</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-transform: uppercase;">Ê</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">TISE</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« J’exècre la bêtise. Voilà
pourquoi je ne suis pas un démocrate. Dix mille cons ne feront jamais une
intelligence. La bêtise me fait peur plus que la force, la douleur, la maladie
ou la mort. » (Micberth, <em>Mimi sait
tout</em>, Le Roy’s Club, octobre 1987)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-transform: uppercase;">bourgeois</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« En France, les bourgeois
vendeurs de merde ont fait la révolution et ont installé une nomenclature qui
nous étouffe depuis 1793. » (Micberth, <em>Mimi
sait tout</em>, Le Roy’s Club, octobre 1987)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">CANARD ENCHA<span style="text-transform:uppercase">Î</span>N<span style="text-transform:uppercase">É</span></span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« On ne doit jamais ironiser quand
on parle des rédacteurs de ce journal. Un jour, nous aussi, on sera vieux et
sans talent. » (Micberth <em>in L’Echo des savanes</em>, avril 1985)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">COUPLE</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Un couple hétérosexuel se
compose d’un homme et d’une femme ; pas de deux bonshommes ou de deux
bonnes femmes. La différence, voilà le mot, je le lâche ; être différent. »
(Micberth-Asudam <em>in Actual-Hebdo</em>, juillet 1973)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">D<span style="text-transform:uppercase">ÉSINTÉRESSEMENT</span></span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Quand on donne, on rend d’abord
service à soi-même. Voilà pourquoi, il est superflu d’attendre le moindre geste
de reconnaissance des bénéficiaires de ses bontés, de ses largesses. On peut
prétendre au désintéressement total mais cela est une autre histoire. De rares
hommes y parviennent. Comme on dit, cela échappe au vulgaire. » (Micberth <em>in <st1:personname productid="La Lettre" w:st="on">La Lettre</st1:personname></em>, novembre 1984)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-transform: uppercase;">DROITISTE</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Tant pis pour la réclame que
l’on me fait, mais je préfère l’étiquette de voyou droitiste à celle de renégat
ou de simple trou du cul. » </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">(Micberth
<em>in <st1:personname productid="La Lettre" w:st="on">La Lettre</st1:personname></em>, avril 1985)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-transform: uppercase;">É</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-transform: uppercase;">D</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">ITION (L’)</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« L’édition est devenue une épicerie,
comme la sculpture une maçonnerie. » (Micberth, <em>Mimi sait tout</em>, Le Roy’s Club, novembre 1987)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-transform: uppercase;">EFFORT (L’)</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Le plaisir, dans la vie, passe
par la contrainte et l’effort. Si tu veux te chauffer, il faut ramasser les
branches mortes et les coltiner jusqu’à ta cheminée. La société du moindre
effort veut que nous possédions tout sans lever le petit doigt. Pour ce faire,
on saccage la nature, pollue les rivières, etc. On appauvrit notre corps et
notre volonté. » (Micberth-Asudam <em>in
Actual-Hebdo</em>, juillet 1973)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-transform: uppercase;">ÊTRE (L’)</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« L’être est unique. Même s’il
perpétue l’espèce, même s’il se retrouve dans ses enfants. Bien sûr, il y aura
toujours le vulgaire anomique et transparent. Mais ne soyons pas
méchant. » (Micberth, <em>Mimi sait tout</em>,
Le Roy’s Club, novembre 1987)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-transform: uppercase;">EXPÉRIMENTAL (L’)</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« L’évidence reste pour moi dans
l’expérimental. Ce que je peux reproduire à l’infini est une évidente loi à
laquelle je m’accroche et qui étaye ma raison pour conduire toute ma réflexion
sur le monde. » (Micberth, <em>Mimi sait
tout</em>, Le Roy’s Club, octobre 1987)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-transform: uppercase;">figaro (LE)</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Très utile pour les commodités.
Attention, néanmoins, aux articles de Jean d’Ormesson qui occasionnent du
prurit anal et parfois de sévères infections. Le supplément magazine n’est pas
recommandé, en raison de son impression sur papier glacé. Mitterrand l’a
essayé, m’a-t-il affirmé, mais il s’en est mis plein les doigts. »
(Micberth <em>in L’Echo des savanes</em>, avril 1985)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-transform: uppercase;">gandhi </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">(Indira)</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Organisatrice de fraudes
électorales (condamnée par la haute cour de justice d’Allahabad), mère abusive
de « la plus grande démocratie du monde » dans laquelle la police
corrompue tue tous les mois plusieurs milliers de personnes, gorgone d’une
caste brahmanique qui exploite les « inférieurs » et écrase la
population. » (Micberth <em>in</em> <st1:personname productid="La Lettre" w:st="on"><em>La Lettre</em></st1:personname>,
décembre 1984)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-transform: uppercase;">gÉnocide</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Il est à noter que selon <st1:personname productid="LA CAUSE DEFENDUE" w:st="on"><st1:personname productid="LA CAUSE" w:st="on">la cause</st1:personname> défendue</st1:personname>, il y a des
génocides excusables et d’autres inexpiables et monstrueux. La déraison des
hommes pousse au comique. » </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">(Micberth <em>in</em> <st1:personname productid="La Lettre" w:st="on"><em>La Lettre</em></st1:personname>, janvier
1985)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-transform: uppercase;">J.O.</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Il n’y a rien de plus détestable que
de voir des hommes guerroyer pour de rire. Point de sang, de ruines, de
viscères répandus dans la glaise, de mères éplorées, d’orphelins. Non vraiment,
avec le sport, on n’en a pas pour son argent. » (Micberth <em>in L’Echo
des savanes</em>, avril 1985)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-transform: uppercase;">mariano </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">(Luis)</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Petit, j’en voulus beaucoup à J.F.
Revel d’avoir écrit (en bien en mal ? La mémoire me quitte) sur ce trou à merde
de Luis Mariano. Un agrégé, doux Jésus ! qui se penche sur le cas d’une espèce
de tante gominée à la voix de coquâtre qu’on enfile ? J’étais horrifié<span class="textexposedshow">. Cette pâtisserie peu ragoûtante pour gamines étêtées et
mémés aux organes en cavale, m’envahissait les narines avec ses relents rances
de suif gâté. Comme un coin du buvard éponge la tache d’encre, je pensais que
le simple fait de portraiturer un pareil couillon chaponné suffisait à
crétiniser l’impudent folliculaire qui s’y était risqué. C’était, je l’avoue,
méconnaître Auguste Comte et sa sociologie panacée. On sait grâce à lui que
tout vaut. » (Micberth <em>in <st1:personname productid="La Lettre" w:st="on">La Lettre</st1:personname></em>, janvier 1985)</span><span class="apple-converted-space"> </span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-transform: uppercase;">recherche </span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« La recherche médicale
internationale est une vaste affaire commerciale, ni plus ni moins.
L’intervention des chercheurs purs, honnêtes et isolés, ne signifie plus rien.
Le coût de l’appareillage technique indispensable pour avancer plus loin, ne
peut être supporté que par des instituts de recherche de dimension nationale et
internationale. Ainsi, ne comptez pas jouer vos Pasteur dans un laboratoire aménagé
dans votre penderie. » (Micberth-Asudam <em>in Actual-Hebdo</em>, 12 mai
1973)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">PENS<span style="text-transform:uppercase">ÉE</span></span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Nous autres qui ne sommes pas
des bêtes, que diable, mais des gens instruits des choses de la vie, nous avons
appris à distinguer les divers courants de la pensée savante. Longues et
laborieuses humanités. Nous savons que les esprits sont tout en nuances,
subtils et délicats. Aussi, nous nous efforçons de placer notre raison très
au-dessus de notre sphincter anal. Question d’hygiène et de moeurs. »
(Micberth-Asudam <em>in Actual-Hebdo</em>, 31 mars 1973)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">RACISME</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Racistes et non-racistes sont
attirés par le mystère sexuel de l’étranger qui symbolise la puissance ou le
sel aphrodisiaque, selon. Je l’ai dit, le racisme est sain. Ce qui l’est moins,
ce sont les prétentions des oligophrènes pour une supériorité raciale et
biologique, cet ordre racial meurtrier et dérisoire. » (Micberth-Asudam <em>in Actual-Hebdo</em>,
25 août 1973)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><strong><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">TIMIDIT<span style="text-transform:uppercase">É</span></span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Il faut montrer sa timidité.
L’intelligence spéculative donne de l’anxiété. Moins on est con et plus on est
timide. L’intelligence identifie l’intelligence. La timidité est la première
des qualités et non un défaut, voire une tare comme on essaie de le faire
croire. Le culot est exécrable, c’est une astuce de représentant de commerce et
rien d’autre. Soyez timide, c’est une vraie force. » (Micberth, <em>Mimi sait tout</em>, Le Roy’s Club, novembre
1987)</span></p>