Regards sur Micberth - Mot-clé - MalliarakisCe site est consacré à M.-G. Micberth (1945-2013) : sa vie, son œuvre, sa pensée.2024-03-18T20:50:19+01:00urn:md5:ac4b6ea9a30e8880b48c8c986eb72543DotclearJean-Gilles Malliarakisurn:md5:7d2bb1c060c43446b820a54cedf14d502015-11-08T14:05:00+00:002015-11-08T14:17:55+00:00AMPetits potinsbalalaïkaLa BrabançonneMalliarakisMicberth <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS">A un lecteur qui lui demandait pourquoi il
gardait une telle distance avec Le Pen ou les autres nationaux, Micberth
répondit dans <em>Révolution droitiste</em>
(n°<em> </em>10, janvier 1982) qu’il se
définissait comme « un internationaliste breton d’inculture
francienne ». Il ajoutait que le petit monde de la droite française
n’était guère peuplé. Entre autres, on y trouvait « <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Gilles_Malliarakis">Malliarakis</a> et les
solidaristes, sérieux, compétents, idéalistes, mais incompréhensibles pour
nous, en particulier à cause de cette haine contre les Américains et de cette
facilité déconcertante à jouer de la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Balala%C3%AFka">balaïka</a> avec le gras du pouce, sans
plectre. »</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS">La réaction de l’intéressé ne se fit pas
attendre. Micberth reçut un courrier de protestation qu’il publia dans le
numéro suivant du journal (n°<em> </em>11
mars-avril 1982) avec un commentaire : « <a href="http://www.insolent.fr/">Jean-Gilles Malliarakis</a>
m’écrit : <em>« Je vous prie de
noter mon incapacité totale à jouer de la balalaïka avec le gras du pouce, avec
ou sans plectre. Le seul instrument de musique toléré chez nous est la
cornemuse. Ne parlons pas du banjo que vous semblez porter aux nues, mais sur
lequel, hélas, aucun arrangement de Jean-Sébastien Bach n’est possible. »</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS">« J’adore l’écriture de J.-G.
Malliarakis. Je parle bien évidemment du graphisme, qui m’avait déjà frappé sur
l’adresse de son service, malgré le flou de la pierre humide</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 18.9333px;"> </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">(?) ou du
procédé à la gazoline (!). C’est dire. On peut déplorer un poil
d’agressivité dans la barre massuée des </span><em style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">t</em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">
et dans l’inclinaison droitière de l’ensemble de la composition, mais en ces
temps de reptation institutionnalisée, un peu d’aiguillon ne nuit à personne.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS">« J’ai eu, jadis, le plaisir
d’entendre « <st1:personname productid="La Brabanonne" w:st="on"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Braban%C3%A7onne">La
Brabançonne</a></st1:personname> », interprétée à la cornemuse par le petit-fils
de Fr. Van Campentout, son créateur, et je m’étais dit <em>in petto</em> malgré mon inculture musicale, que l’hymne national belge
ressemblait bougrement à la messe en « si » de Jean-Sébastien Bach. Quant
au banjo, je ne l’ai vu pratiquer qu’en milieu psychiatrique par certains de
mes malades, que nous appelions dans notre jargon « les poireaux ».
L’enfermement prolongé conduisait ces pauvres bougres à se livrer à des actes
contre nature avec cet instrument, et cela sans retirer –</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 18.9333px;"> </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">comme vous et moi
l’eussions fait – les cordes en acier, d’où leur surnom de « poireaux ».</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS">« Mais je bavarde, je bavarde. En
m’attardant trop longtemps avec J.-G. Malliarakis, malgré le plaisir que j’y
prends, des lecteurs au mauvais esprit pourraient toujours m’accuser d’aller
trop me faire voir chez le Grec. »</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.IMG_5941_s.jpg" alt="IMG_5941.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /><br /></span></p>