Regards sur Micberth - Mot-clé - NDFCe site est consacré à M.-G. Micberth (1945-2013) : sa vie, son œuvre, sa pensée.2024-03-18T20:50:19+01:00urn:md5:ac4b6ea9a30e8880b48c8c986eb72543DotclearDouce violenceurn:md5:afb3a337de5b0e3e7dd13eb590458ef32017-08-27T17:44:00+01:002017-08-27T17:57:25+01:00AMIci et làAlain RollatFrançois RichardLe MondeLe Pieu chauvacheMicberthNDFTribune libre <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="background-color: white; font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">Le début des années 1980 fut marqué par de nombreux
attentats à Paris et dans d’autres villes d’Europe, on le sait. Après <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_de_la_rue_Copernic">celui de la rue Copernic</a>, contre la synagogue, Micberth exprima </span><em style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">« son indignation
devant cette escalade irréversible de la violence »</em><span style="background-color: white; font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;"> et réaffirma </span><em style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">« sa
condamnation de toute action terroriste quels qu’en soient les auteurs et
quelle que soit la folie idéologique qui puisse les inspirer ». </em><span style="background-color: white; font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">(Cf.
« Le Monde » des 5-6 octobre 1980, « Les réactions dans les
milieux d’extrême droite ».)</span><span style="background-color: white; font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;"> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Ce qui n’empêcha pas <a href="http://micberth.org/dotcl/admin/post.php?id=91">Alain Rollat</a>, deux jours
plus tard, dans le même journal, d’écrire avec aplomb : « ... Sous
l’influence de fortes personnalités, certains « clans » changent
parfois, brusquement, de stratégie. C’est ainsi, par exemple, que la <a href="http://micberth.org/index.php?post/2013/10/20/Vers-une-nouvelle-droite">Nouvelle
Droite française </a>(NDF), créée en 1973 par M. Michel-Georges Micberth, s’est
brusquement convertie à la non-violence après avoir préconisé la guerre <em>« par
tous les moyens, légaux ou illégaux »</em> contre les institutions
républicaines. » Le folliculaire (lui ou un autre) en rajoutera une petite
couche le lendemain : « La NDF s’était dotée, dès sa fondation, d’un
manifeste prônant <em>« la chute de l’État républicain »</em> par tous
les moyens ; elle semble s’être brusquement convertie à la
non-violence. »</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Certes, Micberth enfant et adolescent a bien
connu la violence et c’est à coups de poing qu’il s’imposa, tout gamin, dans le
canal de la Loire au Cher (aujourd’hui disparu) auprès de ses compagnons de
jeux. « Il paraît difficile de situer avec précision l’origine d’une
réputation », écrit <a href="http://histoire-locale.fr/livre/DIVERS-C15.html">François Richard</a>, « mais ce que l’on peut dire,
en toute certitude, c’est qu’à l’enfant Micberth qui a été très tôt un
personnage, en raison de sa précocité et de son pouvoir de séduction, a succédé
l’adolescent ombrageux, révolté, surviveur, mûr pour toutes les aventures et
pour tous les risques, infini transgresseur, qui, lui, véritablement fait
peur. » Provocateur et déterminé, Micberth va au bout de sa pensée et de ses
actes et sera longtemps considéré comme sulfureux et dangereux. D’où son
arrestation rocambolesque chez lui, le 15 août 1974, alors qu’il jardine
en famille. Il raconte : <em>« Soudain, un groupe d’hommes sautèrent
par-dessus la chaîne qui interdisait l’entrée du château, et se précipitèrent
vers nous. Je levai les yeux et vis les gendarmes qui braquaient des
mitraillettes dans ma direction. Le château était cerné. L’inspecteur
divisionnaire Pasquet déclina son nom et sa qualité. Il était suivi d’un
collègue de la brigade des faux et d’un jeune inspecteur de la criminelle. Plus
loin, se tenait un commissaire de Clermont-Ferrand, assisté de deux
inspecteurs, puis, en retrait, le commandant de gendarmerie de Montluçon.
Autour de la propriété, en position, deux brigades de gendarmerie en armes. Le
portail d’entrée était bloqué par les véhicules de la police. »</em>
Beaucoup de monde pour arrêter un seul homme ! Une réaction violente avait
été « envisagée » ! Un seul geste équivoque et les armes
parlaient. (D’où le titre de son rapport : « <a href="http://micberth.org/dotcl/admin/post.php?id=69">Pardon de ne pas être
mort le 15 août 1974</a> ».)</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Pourtant, le message est clair lorsque Micberth
déclare :<em> « Historiquement, l’homme de droite est réfractaire à
tous les pouvoirs. Il consent à l’obéissance légitime, il se révolte ou il
meurt. En 1976, seule la destruction des institutions lui importe. Ni Dieu ni
Maître ni Marx est sa devise. Il est pacifiste et révolutionnaire. Je parle de
révolution des consciences, bien entendu. »</em> <a href="http://www.dailymotion.com/video/xa1h75">(Tribune libre du 20 avril
1976 sur FR3)</a></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Dans un communiqué repris par « Le
Monde » le 25 mars 1977, Micberth dit encore : <em>« Je réaffirme
avec vigueur notre position non violente. Les martyrs ont notre sympathie, les
guerriers notre mépris. Nous haïssons le culte de la force, tous ceux qui
imposent leurs idées par le feu, le fer et le sang, ou qui maintiennent leur
autorité par la force armée ou policière. » </em>Les citations (dans ses
écrits ou dans la presse) sont nombreuses. Autre exemple : <em>« Le
néo-droitiste n’impose pas ses idées, il les communique sereinement. Il
condamne la violence organisée, recours ultime des faibles, des poltrons et des
ambitieux. »</em> (Tribune libre du 19 décembre 1979 sur FR3.) Ou
encore : <em>« La Nouvelle Droite française (...) n’a pas attendu les
événements de cet été et de ce début d’automne pour condamner toute forme de
méthodologie violente, individuelle ou collective, ayant même prôné, dans la
perspective d’une non-violence effective, la démilitarisation progressive de
notre pays et ayant étudié le calendrier possible d’un désarmement
mondial. »</em> (Communiqué relayé par les journaux en novembre 1980.)</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Les premiers statuts de la NDF, rédigés en 1973,
ne seront pas légalement déposés en préfecture, le but avoué de l’association
étant la destruction de l’État républicain. Aussi, seront-ils symboliquement
déchirés lors du bureau politique du 2 mars 1980 pour être refondus. On
trouvait dans les moyens d’action de ces premiers statuts : <em>« provoquer
partout où ce sera possible la désobéissance civile : usines, bâtiments
administratifs, palais de justice, casernes, etc. – pour faire vivre sur notre
territoire une rébellion constante aux lois républicaines et à la morale en
usage. »</em> Par contre, <em>« la violence n’est pas retenue comme moyen
d’action pour l’accomplissement du projet néo-droitiste, car elle reconduit
toutes les erreurs passées et représente une insulte faite à
l’intelligence », </em>la NDF se reconnaissant le droit à la légitime
défense et se refusant à tendre l’autre joue...</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Dans sa postface au « Pieu chauvache »,
Micberth expliquera très précisément sa position face à la violence : <em>« Dans
des repaires officiels, bien que je sois, comme on dit, une
« personnalité », un auteur étudié en Sorbonne, </em>ma chère<em>,
etc., il y a encore, mais oui, une bande d’aliborons, j’ai bien dit de trous du
cul, il n’y a pas d’autre mot, qui rêvent de me voir gésir les bras en croix,
la cervelle répandue dans le ruisseau et des chiens sales pissant de la sanie
sur ma charogne de répugnant </em>fasciste<em>.</em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« C’est amusant. Lassant,
mais amusant.</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Le plus dur est d’échapper
au rêve romantique qui me tanne. L’envie souvent pressante de commanditer une
vaste boucherie punitive ; de nettoyer toute cette merde par un grand
massacre salvateur.</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Je ne suis plus un
violent, la violence est une impasse, une sottise et une faute.</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Mes armes sont rangées au
râtelier de la sagesse, si on me passe cette expression un peu cucul. On
m’enterrera probablement avant qu’elles ne sentent à nouveau la poudre. Mais il
est bon que ces canailles restent persuadées qu’il est de bon goût de ne pas
trop tenter le diable, pas trop me désespérer, de ne surtout jamais toucher à
l’un de mes enfants, parce que moi, ou l’un des miens, et ça fait du monde
malgré tout, on ne partira pas de ce monde avant de leur avoir fait bouffer
leurs couilles. Et on est tellement teigneux que ça pourrait prendre deux ou
trois générations. » </span></em></span><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">(Micberth, <a href="http://histoire-locale.fr/livre/DIVERS-L230.html">« Le Pieu chauvache »</a>, éd. 2002.)</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <img src="http://micberth.org/dotcl/public/.Le_monde_6_octobre_1980_m.jpg" alt="Le_monde_6_octobre_1980.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p style="text-indent:14.2pt"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;"><br />
<!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br />
<!--[endif]--></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></p>Le vote utileurn:md5:e6f92b6d6e16031125b864eb6a8106592017-02-26T16:12:00+00:002017-06-11T21:14:23+01:00AMIci et làabstentionAgence France PresseAlain RollatBertrand de Saint-Vincentl abstentionle vote utileMicberthNDFprésidentiellesuffrage universelValéry Giscard d Estaingélections <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="background-color: white; font-family: "Gill Sans MT"; text-indent: 14.2pt;">Le hasard nous joue parfois des tours
pendables. Exemple, si d’aventure vous recherchez sur </span><em style="font-family: "Gill Sans MT"; text-indent: 14.2pt;">Dailymotion</em><span style="background-color: white; font-family: "Gill Sans MT"; text-indent: 14.2pt;"> la
vidéo de Micberth à propos de l’abstention, vous la trouverez derrière un
bandeau annonçant : « Élection présidentielle 2017. Suivez toute l’actualité. »</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: "Gill Sans MT"; background: white;">Étonnant, non ?</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:"Gill Sans MT";background:white">La tribune « <a href="http://www.dailymotion.com/video/xa14xe_micberth-apologie-de-l-abstention_news">Apologie
de l’abstention</a> », diffusée le 3 juin 1977 sur FR 3, fut annoncée dans la
presse spécialisée et les journaux quotidiens en ces termes :
« Michel-Georges Micberth, directeur du bureau politique de la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle_Droite_fran%C3%A7aise">NDF</a>, fait
l’apologie de l’abstention. Il affirme que 93% des électeurs n’ont aucun
formation politique sérieuse et tente de démontrer que « le suffrage
universel est un leurre ». Quarante ans bientôt...</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:"Gill Sans MT";background:white">Une tribune en forme de gifle pour faire réagir le public.</span><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); font-family: "Gill Sans MT"; text-indent: 18.9333px;"> </span><em><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); font-family: "Gill Sans MT"; text-indent: 18.9333px;">« L'apostrophe ordurière au peuple peut s'entendre comme le contre-pied pris de ce qui se pratique ordinairement. En démocratie, le tribun sollicite les suffrages de son auditoire, il se contraint donc au double langage et flatte ceux dont il a besoin. Chez moi, ce souci est absent. Je dis ce que je pense sans me soucier le moins du monde de l'effet négatif produit. Je n'ai rien à vendre.</span><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); font-family: "Gill Sans MT"; text-indent: 18.9333px;"> »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="background-color: white; font-family: "Gill Sans MT"; text-indent: 14.2pt;">Micberth dénonce : </span><em><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); font-family: "Gill Sans MT"; text-indent: 18.9333px;">«</span><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); font-family: "Gill Sans MT"; text-indent: 18.9333px;"> En démocratie indirecte, notre système politique, notre sort, la gestion de la France, l'avenir de nos enfants, etc., passent par l'incompétence notoire de l'électorat majoritaire.</span><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); font-family: "Gill Sans MT"; text-indent: 18.9333px;"> »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); font-family: "Gill Sans MT"; text-indent: 18.9333px;">«</span><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); font-family: "Gill Sans MT"; text-indent: 18.9333px;"> Le suffrage universel est une vieille friponnerie qui a la peau dure. Une manière de s'émasculer pour l'éternité. Voter est un non-sens.</span><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); font-family: "Gill Sans MT"; text-indent: 18.9333px;"> »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:"Gill Sans MT"">« Sur votre dos, on a construit cette
société pestilentielle, moderniste, putassière, où votre seul droit reste le
travail pour accéder à un éden en carton-pâte. Une vie de labeur, d’angoisses,
de cruelles désillusions, de trahisons, de joies fades, pour finir charogne à
l’occasion d’un dernier commerce, d’une ultime magouille : les
obsèques. »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:"Gill Sans MT"">« Erreur après erreur, la moitié de
votre jeunesse meurt cérébralement à vingt ans, rejoint les rangs du
conformisme débilitant et se voue aux profits matériels ; l’autre,
vautrée, inculte, mâchonne son désespoir, se drogue et s’autodétruit. » </span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:"Gill Sans MT"">Viscéralement indigné (avant <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Indignez-vous_!">Stéphane
Hessel</a>), comme il le sera tout au long de sa vie, Micberth propose :</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:"Gill Sans MT""><em>« Désobéissez
et nous sortirons de ce processus névrotique qui nous mène progressivement à
l’anéantissement de l’espèce.</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:"Gill Sans MT"">« Désobéissez et les fruits
retrouveront leur saveur d’antan, l’eau vive sa pureté et les sites leurs
lignes harmonieuses.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:"Gill Sans MT"">« Désobéissez et les villes se videront
des véhicules polluants, des cheminées qui crachent la mort pendant que dans
l’usine on visse les milliards de boulons du désespoir. </span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:"Gill Sans MT"">« (...) Désobéissez et les richesses
du passé, notre culture, vous serviront à asseoir les bases d’un devenir
excellent, généreux, fraternel.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:"Gill Sans MT"">« Nous devons gommer de nos mémoires
ces cinquante dernières années et réapprendre à vivre... »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/Abstention1.JPG" alt="Abstention1.JPG" style="margin: 0 auto; display: block;" /></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: "Gill Sans MT"; background: white;">Pourtant, en 1981, Micberth appellera à
voter Valéry Giscard d’Estaing. Le 12
mars, l’<a href="https://www.afp.com/">AFP</a> diffuse un communiqué qui sera repris par toute la presse : « La
Nouvelle Droite française appelle ses sympathisants à voter pour Valéry
d’Estaing ou à voter blanc, alors que l’abstention est recommandée aux
militants du mouv<span class="textexposedshow">ement. </span></span><span class="textexposedshow" style="text-indent: 14.2pt;"><em><span style="font-family: "Gill Sans MT"; background: white;">«
La Nouvelle Droite française demeurera résolument extérieure à ce foirail
électoraliste et appliquera comme toujours une tactique d’abstention</span></em></span><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: "Gill Sans MT"; background: white;"> »</span></em><span class="textexposedshow" style="text-indent: 14.2pt;"><em><span style="font-family: "Gill Sans MT"; background: white;">,</span></em></span><span class="textexposedshow" style="text-indent: 14.2pt;"><span style="font-family: "Gill Sans MT"; background: white;"> déclare M.
François Richard, membre du bureau politique dans un communiqué. <em>« Mais
à l’adresse de nos sympathisants, </em>poursuit-il,<em> nous recommandons à tous ceux
qui se révèlent soucieux d’une certaine efficacité conjoncturelle, de déposer
dans l’urne un bulletin blanc ou de voter pour Valéry Giscard d’Estaing</em></span></span><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: "Gill Sans MT"; background: white;">. »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family: "Gill Sans MT"; background: white;">« Nous
ne contresignons pas à deux mains la gestion libérale giscardienne, mais nous
la préférons – et de loin – à l’inexpérience socialo-communiste et au songe
sinistre du collectivisme. »</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family:"Gill Sans MT";mso-bidi-font-family:
Helvetica">« Ben alors ? », me direz-vous.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family:"Gill Sans MT";mso-bidi-font-family:
Helvetica">Micberth expliquera cette décision dans sa préface au livre
« Petite Somme contre les gentils » en ces termes : <em>« La
plus grande partie de nos sympathisants ne partagent pas nos convictions sur
l’abstention. Ils croient au vote utile. En 1981, nous avons simplement précisé
que les instances dirigeantes de la NDF ne voteraient pas, fidèles en cela à la
tradition néo-droitiste mais que ceux qui croyaient au vote utile, pourraient
sans déchoir offrir leur voix au président sortant. </em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family:"Gill Sans MT";mso-bidi-font-family:
Helvetica">« Aurais-je été acheté par les tenants de la société libérale
avancée ? Certes non, mais en 1979 nous avons connu l’éclosion du
phénomène « nouvelle droite ». Cette sortie en fanfare de la crypte a
influé sur notre stratégie.</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family:"Gill Sans MT";mso-bidi-font-family:
Helvetica">« En quelques mois, l’actualité nous fit risette. Nous vîmes, à
cette période, plus de journalistes qu’en vingt ans d’activités militantes.
C’est l’un d’entre eux, <a href="http://micberth.org/index.php?post/2015/01/05/Le-beau-%C2%AB-Monde-%C2%BB">Allain Rollat</a> du </span></em></span><span class="textexposedshow"><span style="font-family:"Gill Sans MT";mso-bidi-font-family:
Helvetica">Monde<em>, qui le premier remarqua le cousinage de nos idées avec
celles (toutes récentes à l’époque) de certains ministres de M. Giscard
d’Estaing.</em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: "Gill Sans MT";">« Notre action souterraine de dix ans avait enfin porté ses fruits. (...)</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family: "Gill Sans MT"; background: white;">« On
sait que je n’ai aucun goût pour la démocratie républicaine, aussi je puis
affirmer sans crainte d’être suspecté d’allégeance que Valéry Giscard d’Estaing
fut le meilleur et de loin (ou le moins mauvais, au choix) président de la
République française et cela depuis la chute du Second Empire. </span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em style="text-indent: 18.9333px;"><span style="font-family: "Gill Sans MT"; background: white;">« Car entendons-nous bien, si je nie la légitimité des institutions de notre pays, je reconnais leur légalité. Que faire d'autre dès l'instant où la force publique est chargée de faire appliquer avec rigueur les lois votées par les représentants élus de la communauté ? Qu'on le veuille ou non, il nous faut admettre que le meilleur technicien de cette chienlit bourgeoise et égalisatrice fut indéniablement <a href="http://www.ina.fr/video/CAA8100854601">Giscard d'Estaing</a>. La manière dont le peuple de France l'a sorti plaide en faveur de ma thèse.</span></em><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); font-family: "Gill Sans MT"; text-indent: 18.9333px;"> »</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: "Gill Sans MT"; background: white;">Interrogé par <a href="http://www.parismatch.com/Culture/Livres/Bertrand-de-Saint-Vincent-Figaro-148799">Bertrand de Saint-Vincent</a>
pour un article intitulé « Les rebelles sont parmi nous », Micberth
déclarera : </span><em style="text-indent: 14.2pt;"><span style="font-family: "Gill Sans MT"; background: white;">« Le premier geste d'une société
intelligente serait d'instituer un permis de voter. »</span></em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: "Gill Sans MT"; background: white;"> (<em>Le Quotidien de Paris</em>, le 2 juillet 1991)</span></p>
<p class="MsoNormal" align="center" style="text-align:center;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: "Gill Sans MT"; background: white;">o0o</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:"Gill Sans MT"">Quarante ans plus tard, peut-on dire :
«<a href="http://www.leparisien.fr/magazine/grand-angle/l-abstention-premier-parti-de-france-10-02-2016-5532293.php"> l’Abstention, premier parti de France</a> » ? Les chiffres le
démontrent en tout cas, pour la plupart des élections, sauf la présidentielle.
Les enjeux ont changé, les postulants aussi. Chaque individu reste seul face à
ses choix cornéliens. </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: "Gill Sans MT"; background: white;">« L’atmosphère fébrile des
élections présidentielles a été perçue comme dans un brouillard matinal, vite
réduit par les rayons du pâle soleil d’est ; sensitivement. Inquiets, tout de
même, par l’inexorable montée des progressistes, nous avons longuement scruté
le cul de nos poules, dans l’attente vaine de la ponte d’oeufs carrés. Mais les
volailles ne regardent pas la télévision, ne lisent pas les journaux,
n’écoutent pas la radio. Et sous les bruyants caquetages, les oeufs ovoïdes se
posaient sur la paille, pas plus à gauche qu’à l’accoutumée. Ouf ! »,</span></em><span style="font-family: "Gill Sans MT"; background: white;"> écrivait Micberth en mai 1974.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: "Gill Sans MT"; background: white;">Un conseil : soyons vigilants et surveillons nos gallinacés les 23 avril et 7 mai prochains.</span><span style="background-color: white; font-family: "Gill Sans MT"; text-indent: 14.2pt;"> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Gill Sans MT"; background: white;">Source<em> :
« <a href="http://histoire-locale.fr/livre/DIVERS-0017.html">Petite Somme contre les gentils. Allocutions télévisées</a>
1976-1982 », éd. 1995.</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: "Gill Sans MT"; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: "Gill Sans MT"; background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></p>
<div><p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: "Gill Sans MT"; background: white;"><!--[endif]--></span></p>
</div>La grande manip !urn:md5:e94e7a743af499a0eede0e14285c1c742014-08-10T19:24:00+01:002014-08-10T19:38:17+01:00AMIci et làARDCNRSFNFrançois MitterrandführerGeorges MarchaisGRECELe Nouveau PalMgr Ducaud-BourgetMicberthMundialNDFNouvelle Droite françaisePFNPierre SergentProf. Dr Patrick MoreauSciences poTribune libre <p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">Lorsque la première chaîne de télévision allemande
nous sollicite par lettre en décembre 1981 pour participer à une émission sur
le thème : « L’opposition nationale en France après l’arrivée au
pouvoir de François Mitterrand et l’installation de la coalition
socialo-communiste », c’est avec plaisir que nous répondons à
l’invitation. L’émission doit être réalisée par Marline Krebs, le Dr Patrick
Moreau étant habilité à « prendre les contacts nécessaires à la
préparation des interviews et du synopsis de cette émission ». Alors
chargée du service de presse de <st1:personname productid="la Nouvelle Droite" w:st="on"><st1:personname productid="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:personname>
Droite</st1:personname> française, je prends donc contact avec <em>herr doktor</em> pour organiser le tournage en
mars 1982 avec M.-G. Micberth, directeur du bureau politique. La conversation
avec Patrick Moreau me laisse un malaise et m’inquiète beaucoup. Renseignements
généraux ? Ecoutes téléphoniques ? Nous sommes rôdés aux méthodes...
Pourtant, le garçon connaît Micberth par coeur : sa vie dans les moindres
détails (même très personnels), ses derniers faits et gestes, l’identité de
tous ses proches, ses amis et ses collaborateurs. Il est alors titulaire d’un
doctorat de philosophie et d’histoire délivré par <st1:personname productid="la Sorbonne" w:st="on">la Sorbonne</st1:personname> (d’où le titre
Dr) et fréquente Sciences Po.</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">Dans sa lettre, la télévision berlinoise précise :
« Cette émission, composée d’interviews des responsables ou animateurs des
forces parlementaires (partis, groupes et mouvements disposant ou non d’élus à <st1:personname productid="la Chambre" w:st="on">la Chambre</st1:personname>) et
extra-parlementaires (groupes à vocation culturelle, sociale ou spirituelle et
associations d’anciens combattants), portera plus spécifiquement sur la
question du « communisme » en France (idéologie et activités
nationales et internationales) et sur les perspectives d’actions politiques de
l’opposition nationale. »</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"><br /></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.ard_s.jpg" alt="ard.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /><br /></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">Lorsque l’équipe débarque pour le tournage, l’ambiance
n’est pas vraiment sereine. Je suis morte d’angoisse, ne sachant trop qui à qui
j’ouvre la porte. Patrick Moreau est là, énigmatique (béret sur la tête,
petites lunettes rondes cerclées d’acier. Pas vraiment le look baba cool). De
plus, il fait un froid de gueux (Nous sommes en Picardie, hé, hé). Jusqu’au
dernier moment, j’ai proposé à M.-G. Micberth de tout annuler mais il a refusé.
Alors, pour me rassurer, tout le temps de l’interview, il aura un revolver
caché sous le coussin de son fauteuil. Précaution sans doute inutile, mais...
Le tournage se passera très bien, et la journée se terminera fort tard, autour
d’une table, à boire force pintes d’un mélange de bière et d’eau-de-vie (de
toutes natures : pomme de terre, blé, poire, cerise, prune, pomme,
raisin...). Micberth, stupéfait, épuisera toutes ses réserves d’alcool pour
étancher la soif germaine. </span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">La diffusion de l’émission sur la première chaîne de
télévision allemande, d’abord prévue début juin, sera repoussée au 25 juin
1982, en raison du Mundial, ce qui ne laissera pas d’énerver Micberth. Pour
preuve, le texte ci-dessous :</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"><o:p> </o:p></span></p>
<p align="center" style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:center;
background:white"><strong><span style="font-size: 13pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">Hans et Greta</span></strong></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"><o:p> </o:p></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">« J’ai
contraint ma secrétaire à me labourer la poitrine de ses belles mains
manucurées. Signe de désespoir. Les halls de <st1:personname productid="la NDF" w:st="on">la NDF</st1:personname> résonnent de mes bruits de bottes rageurs. On
m’entend dire pis que pendre du football et des boches. Hans et Greta allaient
enfin goûter Micberth, produit politique qui n’est malheureusement réservé
jusqu’ici qu’aux franchouillards de la troisième chaîne. Les hordes de uhlans
allaient découvrir un führer digne du chancelier Adolphe. Et crac ! Le
Mundial les prive de la divine surprise ! <span style="text-transform:
uppercase">ç</span>a devait s’appeler « Konservativ oder radikal » et
être télédiffusé à 20 h 15 – grande écoute – sur ARD, c’est-à-dire la
première chaîne de télévision allemande. On y aurait vu votre serviteur, le
menton bleui par la jugulaire, déambuler dans les allées de son beau château
picard, ses bas-rouges écumants prêts à bouffer du serf. J’y avais mis le
paquet – sottement d’ailleurs.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">« Devant une
équipe boche secouée de frénétiques frissons de ravissement, j’avais, face aux
caméras, fait sauter à l’aide de ma winchester les trognes en latex de
Mitterrand et Marchais.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">« Puis, plus
tard, devant un feu de cheminée, calé dans un fauteuil Louis XV (pas d’époque,
hélas !), un verre de Perrier d’Epernay à la main, j’avais fait
l’intelligent en expliquant doctement, par le menu, les grandes idées qui
agitent le monde.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">« Tout comme
en France, les programmes allemands ont choisi de différer les émissions
politiques au profit des retransmissions du Mundial. Je ne sais si je dois m’en
réjouir ou m’en plaindre. Mes clowneries ont pu inspirer la réalisatrice
allemande qui m’a peut-être présenté aux téléspectateurs allemands comme un
vrai gugusse. » (Micberth in <a href="http://micberth.org/index.php?post/2013/05/24/BIBLIOGRAPHIE">« Le Nouveau Pal »</a> n° 15)</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"><o:p> </o:p></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">Quelques semaines plus tard, l’enregistrement de
l’émission complète sur cassette vidéo nous parviendra. Stupeur ! D’entrée
le commentateur annonce la couleur : « Pourquoi cet engouement
soudain pour l’extrême droite ? » Sont interviewés <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Ducaud-Bourget#Biographie">Mgr Ducaud-Bourget</a>
(catholique tradi), <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Sergent">Pierre Sergent</a> (para), divers dirigeants et militants du
<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Front_national_(parti_fran%C3%A7ais)">Front national</a>, de l’<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Sidos">Oeuvre française</a>, du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_des_forces_nouvelles_(France)">Parti des Forces nouvelles</a>, du <a href="http://grece-fr.com/">GRECE</a>,
M.-G. Micberth étant le dernier à intervenir au nom de <st1:personname productid="la Nouvelle Droite" w:st="on"><st1:personname productid="la Nouvelle" w:st="on">la </st1:personname></st1:personname><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle_Droite_fran%C3%A7aise"><st1:personname productid="la Nouvelle Droite" w:st="on"><st1:personname productid="la Nouvelle" w:st="on">Nouvelle</st1:personname> Droite</st1:personname> française</a>. Le
thème de l’émission était pourtant bien : « L’opposition nationale en
France, définie par les responsables des forces parlementaires et
extra-parlementaires ». Un piège pour tous les intervenants ! Le
commentateur ne cessera de répéter en boucle sur les enregistrements les mots <em>extrême droite, raciste, antisémite, fasciste, antidémocratique</em>. « Mon racisme
est un racisme intellectuel », explique Micberth, « Je préfère un
Bantou intelligent à un Breton con. Je n’ai pas de préjugés racistes. »
Peine perdue ! L’émission se terminera sur la conclusion suivante : l’ancienne et
la nouvelle droite sont en train de tracer la voie vers un régime autoritaire. Que se passera-t-il pour <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname> si Mitterrand rate
son coup ? (Nous sommes en 1982.)</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">Ou comment, en bon média, on peut grossièrement
manipuler le téléspectateur !</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">Nous nous sommes souvent demandé pourquoi le <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Patrick_Moreau">Prof. Dr Patrick
Moreau</a> était venu interviewer Micberth, pour qui il
travaillait. Après réception de la cassette, je n’eus aucune possibilité de le
joindre à nouveau (pour le « remercier ») : il répondait aux
abonnés absents. Aujourd’hui, Internet me donne quelques éléments de réponse. Docteur
en histoire et en sciences politiques, directeur de recherche au CNRS, le jeune
homme est devenu un politologue distingué, passionné par l’extrême droite,
auteur de nombreux livres sur le communisme et les extrémismes en Europe. On le
trouve aussi sur <a href="http://www.european-security.com/n_index.php?id=4722">European-security.com</a>. Tiens, tiens...</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"><o:p><br /><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.ARD4_s.jpg" alt="ARD4.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></o:p></span></p>
<p align="center" style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:center;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"><br /></span></p>
<p align="center" style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:center;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"><a href="http://www.dailymotion.com/video/xqf5lw_micberth-a-la-television-allemande_news">« Konservativ oder radikal » sur Dailymotion</a></span></p>
<p align="center" style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:center;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">Interview de M.-G. Micberth diffusée sur ARD le 25
juin 1982</span></p>Ici Radio Philalètheurn:md5:7ff0843981ed79c22ed4749ef32c96762013-12-20T18:11:00+00:002014-05-08T16:12:14+01:00AMVient de paraîtreBokassaféminismeidées néodroitistesinformations téléphonéesl été de la nouvelle droitela Nomenklaturala révolution non violenteMicberthMichel OnfrayMinuteNDFNouvelle Droite françaisepeine de mortphilaléthieRadio PhilalètheRaymond BarreRévolution droitiste <p class="MsoNormal" align="center" style="text-align:center"><strong><span style="font-size:14.0pt;font-family:Arial"><br /></span></strong></p>
<p class="MsoNormal" align="center" style="text-align:center"><strong><span style="font-size:14.0pt;font-family:Arial">Vient de paraître !</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" align="center" style="text-align:center"><span style="font-family:Arial"> </span><em><span style="font-size:13.0pt;font-family:Arial">Ici Radio Philalèthe</span></em><span style="font-size: 13pt; font-family: Arial;"> : entretiens avec Micberth</span></p>
<p class="Standard" style="text-align:justify;mso-line-height-alt:9.6pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;color:windowtext"> </span></p>
<p class="Standard" style="text-align:justify;mso-line-height-alt:9.6pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;color:windowtext"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.CD011_s.jpg" alt="CD011.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" />E</span><span style="color: windowtext; font-family: TimesNewRomanPS;">n juillet 1979 éclatait
ce que l’on appela « l’été de la nouvelle droite » et qui bouleversa
l’intelligentsia parisienne. Micberth dut alors sortir au grand jour et
médiatiser la Nouvelle Droite française, le mouvement politique qu’il avait
créé dans la clandestinité sept ans plus tôt. Après de nombreux articles et
communiqués repris dans la presse, la NDF publia en avril 1980 un manifeste
fondamentaliste qui développait les idées néodroitistes présidant à sa
fondation et proposait une nouvelle façon de penser, de voir le monde. Quelques
mois plus tard, M.-G. Micberth sortait le premier numéro d’une feuille
mensuelle intitulée </span><em style="color: windowtext; font-family: TimesNewRomanPS;">Révolution droitiste</em><span style="color: windowtext; font-family: TimesNewRomanPS;"> (comme le manifeste) et lançait
une radio quotidienne d’informations téléphonées : </span><em style="color: windowtext; font-family: TimesNewRomanPS;">Radio Philalèthe</em><span style="color: windowtext; font-family: TimesNewRomanPS;">.
« Le ronron officiel vous indispose. Vous ne souhaitez plus faire partie
de la France qui dort... », constate alors l’annonce publicitaire qui propose
d’écouter 24 h sur 24 le magazine sonore en composant le 554 97 28. Ce nouveau
média (l’un des premiers du genre) fonctionnant avec le téléphone relié à
plusieurs répondeurs, annonce les radios libres qui fleuriront peu de temps
après et feront voler en éclat le monopole. Une première série d’émissions est
diffusée du 9 au 15 juin, à titre d’essai et le lancement officiel de </span><em style="color: windowtext; font-family: TimesNewRomanPS;">Radio
Philalèthe</em><span style="color: windowtext; font-family: TimesNewRomanPS;"> a lieu le 16 juin 1980. La radio diffuse communiqués de presse,
éditoriaux, pamphlets, entretiens, en rupture totale avec la « pensée unique »
régnant alors. La radio fonctionnera jusqu’en 1982. Pourquoi avoir
choisi ce nom ? C’est que la NDF annonçait déjà – bien avant Michel Onfray
– la mort de la philosophie, qu’elle proposait de remplacer par la
« philaléthie » ou amour de la vérité. M.-G. Micberth confirmera sa
conviction trente ans plus tard : « Je me suis toujours considéré
comme un philalèthe, jamais comme un philosophe ». Malheureusement, il
nous a quittés en mars 2013. Aussi, nous avons voulu lui rendre
hommage avec ces témoignages sonores qui sont des entretiens à bâtons rompus
sur des sujets d’actualité. Le temps de chaque intervention paraîtra bien court
à l’auditeur. C’est que la diffusion des cassettes était limitée à six minutes,
pas plus. Il fallait donc bien chronométrer les enregistrements et aller à
l’essentiel. Ces témoignages, documents d’archives qui remontent à 30 ans
et plus, restent étonnamment actuels, les préoccupations du monde n’ayant guère
changé.</span></p>
<p class="Standard" style="text-align:justify;mso-line-height-alt:9.6pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;color:windowtext"> </span><strong><span style="font-family:TimesNewRomanPS;color:windowtext"><a href="http://www.histoire-locale.fr/livre/DIVERS-CD011.html">CD d’entretiens avec
Micberth diffusés de septembre à décembre 1980 sur <em>Radio Philalèthe</em>.</a></span></strong></p>
<p class="Standard" style="text-align:justify;mso-line-height-alt:9.6pt"><strong><span style="font-family:TimesNewRomanPS;color:windowtext">Au sommaire : Raymond Barre et l'économie, le général de Gaulle, l</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; color: windowtext;">a peine de mort, la Nomenklatura en URSS, la Pologne et la révolution non violente, </span><span style="font-family:TimesNewRomanPS;color:windowtext">l'affaire des diamants de Bokassa, Vers une nouvelle aristocratie, Jean Boizeau et le journal </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; color: windowtext;"><em>Minute</em></span><span style="font-family:TimesNewRomanPS;color:windowtext">, les candidats à la présidentielle, le féminisme, Coluche candidat à la présidentielle. </span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p> </o:p></p>Vers une nouvelle droiteurn:md5:d144d07cf3f283580a189f3d30ea945e2013-10-20T11:54:00+01:002023-11-02T11:27:58+00:00AMLa penséeDailymotiondroiteF. RichardFR3François MitterrandGeneviève BianquisLe Nouveau PalLe Quotidien de ParisMai 68MicberthMussoliniNDFNietzschenouvelle droiteNouvelle Droite françaisePetite SommeRévolution droitisteTribune libre <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS">« Nietzsche rêve de ces gentilshommes
nouveaux, moitié penseurs, moitié hommes d’action, qui ne seront pas
populaires, qui ne pourront que faire horreur par leur dureté, leur orgueil et
leur morgue, dans un monde orienté tout autrement, mais qui mèneront leur
groupe humain vers la grandeur. Ils auront à faire de rudes besognes
d’épuration et d’émondage ; descendant dans les marécages de la pensée
basse et vulgaire, de la dégénérescence physique et mentale, ils risqueront parfois
de périr de dégoût et de pitié, si leur coeur trop tendre est encore capable de
ce sentiment. » (Geneviève Bianquis. « Nietzsche : par-delà le
bien et le mal »)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS"> </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">Micberth avait choisi cette citation en
introduction de sa Tribune libre « Vers une nouvelle droite »
diffusée sur FR3 le 20 avril 1976. Il était alors invité en tant que directeur
politique de </span><st1:personname productid="la Nouvelle Droite" w:st="on" style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;"><st1:personname productid="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:personname> Droite</st1:personname><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">
française, mouvement créé dans la clandestinité trois ans plus tôt, qui sortait
enfin de l’ombre pour une campagne de « communication » dans la
presse écrite, à la radio et à la télévision.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS">Pourquoi créé <em>dans la clandestinité</em> ? C’est que le but avoué de son
fondateur était la destruction de l’Etat républicain et que le dépôt officiel
de ses statuts à la préfecture n’était pas envisageable. Une association libre
(selon l’article 2 de la loi du 1<sup>er</sup> juillet 1901) avait donc vu le
jour.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS">Nous ne citerons pas ici intégralement les
premiers statuts de <st1:personname productid="la NDF" w:st="on">la NDF</st1:personname>,
qui figurent par ailleurs dans le manifeste « Révolution droitiste ».
Précisons que parmi les buts énumérés, figuraient entre autres les préceptes
suivants :</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">– </span><span style="font-family:TimesNewRomanPS">Dénoncer
en toute occasion la falsification de l’Histoire de <st1:personname productid="La France" w:st="on">la France</st1:personname> entreprise par les
idéologues républicains. Démystifier la propagande qui sous-tend la pédagogie
officielle</span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-left:14.2pt;text-align:justify"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">– Provoquer partout où ce sera possible la désobéissance
civile</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">– Pratiquer une infiltration idéologique permanente qui
hâtera le dysfonctionnement des institutions républicaines, le pourrissement de
tous les secteurs publics</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">– Agir sur les mentalités de nos contemporaines pour
accélérer dégoût et mal vivre propres à notre modernité</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">– S’efforcer de faire régner une nouvelle sagesse universelle
qui ne soit pas une morale de la résignation et du sens commun</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">– Développer et préserver à tout prix une élite qui s’interdise
d’asservir l’homme, mais qui soit capable de répondre aux exigences immenses de
ce temps.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Il était entendu qu’accentuer le délabrement des êtres et des
choses, suite à l’échec de l’aventure républicaine aboutirait à « un état
pré-révolutionnaire favorable à la morale néo-droitiste, c’est-à-dire à la
résurgence d’une humanité aristocratiste ». </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"><o:p><img src="http://micberth.org/dotcl/public/mgm_1980.jpg" alt="mgm_1980.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Lorsqu’elle naît et devient publique deux à trois ans plus
tard, en pleine ascension de la gauche, <st1:personname productid="la Nouvelle Droite" w:st="on"><st1:personname productid="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:personname> Droite</st1:personname> française est
saluée par des haussements d’épaules et des ricanements. Comment peut-on oser
se dire de droite ? Pour Micberth, la société massifiée qui s’annonce déjà est
un consortium de bavards et d’assistés en passe d’étouffer toutes les forces
vives du pays, au profit de revendications maximalistes et de refrains
d’utopie. Le terrorisme égalitaire qui sévit alors, notamment dans
l’enseignement, fait peser sur l’avenir un handicap géant.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">A la question : « Qui, aujourd’hui, est vraiment de
droite ? », il répond : <em>« Est
vraiment de droite à notre époque, celui qui refuse le sens de l’histoire, qui
n’admet pas la démocratie indirecte, <st1:personname productid="la R←publique" w:st="on">la République</st1:personname> bâtie sur les cadavres de centaines de
milliers de Français ; qui nie en bloc les lois républicaines, <st1:personname productid="la Constitution" w:st="on">la Constitution</st1:personname>, les
institutions bricolées par les petits-enfants de Robespierre et rejette en fait
le dieu-peuple. »</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Est vraiment
de droite celui qui place l’homme dans son unicité originelle, même s’il doit
pour ce faire refuser le groupe. Celui enfin qui admet le droit à la différence</span></em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"> (NDLR. Ce fameux « droit à la différence » qui
sera attribué à F. Mitterrand après <st1:metricconverter productid="1981, a" w:st="on">1981, a</st1:metricconverter> bien été réclamé par Micberth et la
première fois dans « Le Quotidien de Paris » du 7 novembre 1975 très
exactement.)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Nous voilà
loin des images d’Epinal brossées à grandes giclées de balai hygiénique par la
gauche marxiste qui, elle, annihile l’homme au profit de l’Etat
souverain. »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Historiquement,
l’homme de droite est réfractaire à tous les pouvoirs. Il consent à
l’obéissance légitime, il se révolte ou il meurt.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« En 1976,
seule la destruction des institutions lui importe. Ni dieu, ni maître, ni Marx
est sa devise. Il est pacifiste et révolutionnaire. Je parle de révolution des
consciences, bien entendu. »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">A la question : « Votre mouvement m’apparaît plutôt
philosophique que politique. Votre vision d’un éventuel devenir de l’homme
n’est-elle pas utopique ? », Micberth répond : <em>« Toute école philosophique devient
mouvement politique quand les hommes qui l’animent s’engagent dans l’action
directe, paient de leur temps, de leur liberté et parfois de leur peau, pour le seul triomphe des idées. </em>(NDLR :
Micberth a effectivement payé de sa liberté à Fresnes, en 1974 et les membres
alors médiatisés du bureau politique ont subi des tracasseries
« administratives » dont ils subissent les répercussions en 2013), <em>« Tristan Bernard disait : Je ne
hais que la haine » ; et moi j’ajoute : « Je ne hais que
ceux qui ne savent plus haïr ». Il est inconcevable d’accepter, d’accepter
encore, d’accepter toujours !</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« La servilité
nous dégoûte. C’est pourquoi nous prônons l’apologie de la désobéissance.
Désobéir devrait être un réflexe permanent chez l’homme, et cela dès l’enfance.
Si malheureusement, il nous faut des idoles, autant qu’elles soient étoffées,
qu’elles aient du panache. »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« En voilà
assez d’obéir à de pâles humanoïdes, pantins orgueilleux, articulés par
quelques rusés qui se tiennent dans l’ombre !</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Utopiques,
bien sûr que nous le sommes ! Passionnément. C’est l’un des derniers
droits qui nous reste. »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"><o:p> <img src="http://micberth.org/dotcl/public/Revolution_droitiste.jpg" alt="Revolution_droitiste.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Lorsque le très parisien « été de la nouvelle
droite » éclate, en 1979, <st1:personname productid="la NDF" w:st="on">la
NDF</st1:personname> a déjà six ans d’âge et les idées de son fondateur font
leur chemin. <em>« Cette sortie en
fanfare de la crypte a influé sur notre stratégie. En quelques mois,
l’actualité nous fit risette. », </em>écrit Micberth<em>. « L’essentiel, pour nous, fut de constater qu’une partie de nos
idées trottinait autour du monde et qu’ici, en France, le gouvernement s’en
inspirait. »</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Micberth veut reconstruire <st1:personname productid="La France" w:st="on">la France</st1:personname> sociale et politique
selon un ordre aristocratique » écrit François Richard, qui précise :
« Une méritocratie, en quelque sorte, seule forme de gouvernement
acceptable, selon lui, parce que toujours susceptible d’être remise en question
en fonction des résultats obtenus par les gouvernants et de leur capacité à
faire face aux situations les plus critiques. »</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Il est certain que la démocratie demeure une religion
officielle qu’on ne saurait remettre en question voire critiquer tout
simplement sans s’exposer à la réprobation générale ou à l’exclusion. Ce fut le
lot de Micberth durant toutes ces années de combat pour une nouvelle définition
de la droite. A la question : « Et ne croyez-vous pas que cet
anarchisme de droite dont vous vous faites le porte-parole, peut s’entendre
comme une résurgence du fascisme <em>»</em>,
il répondait : <em>« Oh que
non ! Mussolini est sorti de la gauche. Nos professions de foi balaient
d’un coup tous les tenants des ordres nouveaux, les nationaux-socialistes, les
fascistes de guinguettes, tous ces jocrisses bigarrés inconsistants, récupérés
à la première occasion par le monde de l’argent. »</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Et si l’on ajoute que les notions d’excellence, de
légitimité, d’exemplarité sous-tendaient les bases de cette nouvelle droite, on
comprend qu’elle ait connu beaucoup de détracteurs. <st1:personname productid="la Nouvelle Droite" w:st="on"><st1:personname productid="la Nouvelle" w:st="on">La Nouvelle</st1:personname> Droite</st1:personname> française
disparut officiellement en 1986. Pour retrouver ses préceptes et enseignements,
il existe un essai (« Révolution droitiste ») de nombreux articles, (<em>Révolution droitiste</em>, le <em>Nouveau Pal</em>, presse nationale
quotidienne et hebdomadaire), entretiens (FR3, <em>Nouvelle Elite vidéomagazine</em>, chroniques (Radio Philalèthe) sur
lesquels nous auront l’occasion de revenir.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white"><o:p> </o:p></span></em><em style="text-indent: 14.2pt;"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« L’homme de
coeur et d’esprit, l’aristocrate de conviction, parle de ses devoirs ;
cette lie nous rebat les oreilles de ses droits. La nullité du plus grand
nombre est une insulte à l’individu intelligent autant qu’à la civilisation ou
à l’histoire de l’évolution savante appliquée à la vie quotidienne des
communautés humaines. </span></em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; color: rgb(51, 51, 51); background-color: white;">» (Micberth,
préface à « Petite Somme contre les gentils »)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white"><o:p> </o:p></span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
text-transform:uppercase;background:white">Sources <em>:</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« <a href="http://www.histoire-locale.fr/livre/DIVERS-0691.html">Dix ans après Révolution droitiste</a> » (M.-G.
Micberth, F. Richard, 1991)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« <st1:personname productid="la Nouvelle Droite" w:st="on"><st1:personname productid="la Nouvelle" w:st="on">La Nouvelle</st1:personname> Droite</st1:personname>
française a dix ans » (Dossier de presse, archives NDF, 1983)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-indent: 18.933332443237305px; text-align: justify;"><span style="text-indent: 0; color: rgb(51, 51, 51); background-color: white; font-family: TimesNewRomanPS;">« <a href="http://www.histoire-locale.fr/livre/DIVERS-0017.html">Petite Somme contre les gentils</a> </span><span style="text-indent: 0; color: rgb(51, 51, 51); background-color: white;">» </span><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS;">(M.-G. Micberth, 1995)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Pardon de ne pas être mort le 15 août 1974. De Mai 68
à l’affaire des chèques Pompidou » (Micberth, 1977).</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Allocution télévisée de M.-G. Micberth « Vers une
nouvelle droite », 20 avril 1976, reprise sur Dailymotion.</span></p>
<br />
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-size:10.0pt;font-family:
TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white"><o:p> </o:p></span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="background:white"><o:p> </o:p></span></p>