Regards sur Micberth - Mot-clé - NabeCe site est consacré à M.-G. Micberth (1945-2013) : sa vie, son œuvre, sa pensée.2024-03-18T20:50:19+01:00urn:md5:ac4b6ea9a30e8880b48c8c986eb72543DotclearBHL, go home !urn:md5:8b21bcda2b5f1bbb60fec6b6e877e5402014-11-03T22:11:00+00:002014-11-03T23:00:19+00:00AMHumeur du jourB.-H. L.dégagements autobusiaquesGérard LechaJeune Force poétique françaiseLa LettreMicberthNabe <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:
Tahoma;color:#333333;background:white">Les gens sont méchants. Déclaré <a href="http://www.courrierinternational.com/article/2014/11/03/bhl-allez-vous-en-et-ne-revenez-plus-jamais"><em>persona non grata</em> en Tunisie</a> et prié de
rentrer à la maison, BHL <a href="http://www.lepoint.fr/societe/exclusif-le-verite-sur-le-voyage-de-bhl-en-tunisie-02-11-2014-1878003_23.php">plaide non coupable</a> : ses intentions étaient
louables. Le « nouveau (pas tant que ça) philosophe » serait-il
incompris ? Il y a trente ans déjà, Micberth dénonçait le jeune homme dans
<st1:personname productid="La Lettre" w:st="on"><em><a href="http://www.histoire-locale.fr/livre/DIVERS-0016.html">La Lettre</a></em></st1:personname> (avril 1985) : <em>« Bernard-Henri Lévy n’est pas le grand
gosse débile que je croyais cocoté par le tout-Paris avachi et pervers, c’est
une petite vipère comme tant d’autres qui inocule son venin dans les chairs
saines qui passent à portée de ses crochets.</em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Le ludion, tout de go se veut déjà un classique et il
serait particulièrement de mauvais goût de le prendre pour ce qu’il est,
c’est-à-dire, un parfait turlupin. A chaque fois que ce nuisible pose sa crotte
dans un magazine, on chapeaute sa petite déjection avec le surtitre
« Idées ». Initiative fort judicieuse du metteur en pages si l’on
tient absolument à en faire accroire, car toujours le produit disqualifie
l’étiquette.</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Bernard-Henri Lévy a des haines, oui, mais des
« idées », point.</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Il tremble de berlue car partout il croit voir
renaître, surtout dans l’anodin, l’hydre pouacreuse du fascisme et du nazisme.
Même chez le turbulent Nabe qu’il traite dans </span></em></span><span class="textexposedshow"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:
Tahoma;color:#333333;background:white">L’Evénement du jeudi<em> d’« écrivaillon nazi ». Je ne sais pas quelle zaniniérie se
cache dans ou derrière le Nabe dont je parle, mais je donnerais bien les oeuvres
complètes de l’Hébreu de chez Grasset contre un point virgule de « <a href="http://www.ledilettante.com/livre-978-2-84263-119-2.htm">Au
Régal des vermines</a> », même trou du cul comme se voit l’auteur, même gluante
taupe coco comme on me dit qu’il serait. Cela reste à vérifier. Bref, Lévy endort,
Nabe éveille.</em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Maintenant, je comprends les terreurs de Lévy. Quand
on est un petit mec de la littérature, un failli, un réputé plagiaire et un pou
satisfait des idées ; quand on se sait évanescent zigomar et que l’on veut
en serrant ses petits points volontaires faire grande oeuvre utile, on
s’accroche désespérément à la sacro-sainte démocratie républicaine... »</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:
Tahoma;color:#333333;background:white">Il faut avouer que le costard était bien
taillé et qu'il tombait impeccablement. Les actes n’ont cessé de corroborer les écrits depuis
lors.</span></span><span style="color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt; background-color: white;"> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:
Tahoma;color:#333333;background:white"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.La_Lettre_003_s.jpg" alt="La_Lettre_003.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:
Tahoma;color:#333333;background:white">Quand il évoque sa vie, Micberth
écrit : <em>« B.-H. Lévy ricana sur
mon théâtre qui annonçait les colucheries ».</em> Pourquoi ? C’est une
longue histoire... <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_Lecha">Gérard Lecha</a> nous éclaire dans l’avant-propos de son livre
« <a href="http://www.histoire-locale.fr/livre/DIVERS-0840.html">Micberth et le théâtre en question avec les dégagements
autobusiaques</a> ». En 1972, il fut reçu maître ès lettres avec la mention
« très bien » et les félicitations du jury pour son mémoire sur le
théâtre micberthien, qu’il proposa tout naturellement aux éditeurs parisiens.
« Il me paraît cocasse et édifiant tout à la fois, écrit-il, d’évoquer la
façon dont ce texte fut « reçu », début 1975, par un jeune directeur
littéraire de chez Grasset, un jeune normalien plein d’avenir du nom de Bernard-Henri
Lévy. Ce grand critique, cet esprit délié et de haut vol, comme on devait le
savoir par la suite, considéra les deux premières parties de mon ouvrage comme
d’une « très grande qualité et méritant l’édition » ; en
revanche, ma troisième partie relevait à ses yeux, « du canular » et
n’était absolument pas comparable avec les deux autres, surtout parce que cela
manquait complètement de sérieux ». En réalité, ce qu’il faut savoir,
c’est que la réputation de Michel-Georges Micberth dans les milieux de
l’intelligentsia parisienne de l’époque était tellement sulfureuse qu’il
n’était pas question d’envisager la publication de cet ouvrage en
l’état. » </span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:
Tahoma;color:#333333;background:white">Précisons que les deux premières parties
étaient le fruit d’une compilation sur l’histoire du théâtre alors que la
troisième concernait l’expérience théâtrale de Micberth et de <st1:personname productid="la JFPF" w:st="on">la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeune_Force_po%C3%A9tique_fran%C3%A7aise">JFPF</a>, </st1:personname><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_autobusiaque">les dégagements
autobusiaques</a> (annonçant <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Caf%C3%A9_de_la_Gare">le Café de la Gare</a>), à la fin des années 1960.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:
Tahoma;color:#333333;background:white"><o:p> </o:p></span></span><span style="color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt; background-color: white;">Le mot de la fin reviendra à
Micberth :</span><em style="color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;"> « Lévy est un minus
habens glaireux. Chacune de ses déclarations insolentes, excessives et
provocatrices fait naître la haine. »</em><span style="color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt; background-color: white;"> CQFD.</span></p>