Regards sur Micberth - Mot-clé - Petite SommeCe site est consacré à M.-G. Micberth (1945-2013) : sa vie, son œuvre, sa pensée.2024-03-18T20:50:19+01:00urn:md5:ac4b6ea9a30e8880b48c8c986eb72543DotclearVers l'obscurantisme ?urn:md5:28c4726f1300a927311ad9f65376abf92014-01-12T19:05:00+00:002021-07-03T14:23:25+01:00AMIci et làA.D.G.antisémiteBloy (Léon)Céline (L.-F.)fascismeFrançois MitterrandHitlerJean MeunierJean RoyerjuifLa LettreLouis-Ferdinand CélineMicberthMicberth et les gros niqueursMégalonazismeobscurantismePetite SommeRobert FaurissonrévisionnistesRévolution 70 <p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">En avril 1992, Micberth écrit dans sa préface à
« Petite Somme contre les gentils » (troisième édition) : <em>« Mitterrand finit son règne dans les
odeurs louches de poupinette chargée de bran, Le Pen contre son gré monopolise
l’actualité de chaque jour, la justice est devenue folle et se fait injurier
dans les colonnes d’une presse qui ne se lit plus beaucoup ou alors, de temps à
autre, comme catalogue publicitaire. »</em> Vingt ans plus tard, l’histoire
repasse les plats. </span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">2013 sera l’année de la censure : <a href="http://www.lefigaro.fr/livres/2013/11/27/03005-20131127ARTFIG00338-defense-de-leon-bloy.php">Léon Bloy</a> (voir
notre billet du 3 décembre, « Le pèlerin de l’absolu »), Edouard
Drumont, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul-%C3%89ric_Blanrue">Paul-Eric Blanrue</a> (livre interdit). 2014 s’ouvre sur l’interdiction
d’un spectacle au motif que les propos d’un humoriste « pourraient »
porter atteinte à la dignité humaine, la liberté d’expression ayant des
« limites nécessaires dans une société démocratique » (<em>sic</em> le vice-président du Conseil
d’Etat).</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Sommes-nous en route vers l’obscurantisme ?</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« J’ai été
trahi cent fois, insulté dans presque tous les journaux de l’hexagone, déformé,
volé, plagié. On m’a jeté en prison, traîné devant les tribunaux, on a attenté
à ma vie, à ma liberté de vivre, de dire et d’agir »</span></em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">,
écrit Micberth qui eut à comparaître devant ses juges... à Tours, dès février
1969, suite à la dénonciation de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Meunier">Jean Meunier</a>, directeur de « La Nouvelle
République » et ancien ministre. Son collaborateur, Alain Camille (futur
<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/A._D._G.">A.D.G</a>., auteur de la Série noire) résume la situation : « De quoi est
accusé Micberth ? 1.- D’avoir laissé passer des dessins d’inspiration
libidineuse et de facture pornographique. 2.- D’avoir chahuté Anne Frank,
symbole de la pureté angélique, victime de la barbarie. 3.- D’avoir écrit
toutes sortes d’abominations dont le détail m’échappe. (Il m’en revient
une : « Le colonel se dépantalonnait ». <em>Révolution 70</em> n° 4) »</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Précisons que l’objet du délit n° 2 cité par A.D.G.
était un photomontage où la jeune fille demandait qu’on lui envoie des caramels
(mous) si possible et des illustrés... Rien ne pouvant justifier la réaction
suscitée ni les conséquences pour Micberth et ses collaborateurs, qui furent
littéralement chassés de la cité tourangelle par le maire, <a href="http://lacolonnedefer.wordpress.com/2012/03/01/une-statue-de-jean-royer-dans-le-centre-ville-de-tours-non-merci/">Jean Royer
</a>(Décidément !)</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;"><br /></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.199468_1634021535870_1396645194_31303094_2487156_n_1__m.jpg" alt="Dessin Bernos-Freulon, Actual-Hebdo 1973" title="Dessin Bernos-Freulon, Actual-Hebdo 1973" style="margin: 0 auto; display: block;" /></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;"><br /></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Alors, Micberth était-il antisémite, comme on a
parfois tenté de le faire accroire ? Certainement pas ! </span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">« Ma compagne la plus ancienne est
juive marocaine par sa mère. Son fils, que j’ai élevé et qui est aujourd’hui
mon fils, est donc juif »</em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">, écrit-il en février 1990. Il évoquera ses
craintes à plusieurs reprises, sur « Mégalo », notamment, en février
1990 : </span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">« Je vieillis et,
malgré le temps qui passe, je vois et entends toujours les mêmes couenneries,
je constate avec lassitude que le plus sinistre conformisme reste encore
d’avant-garde et que les antiennes rechantées sont toujours celles qui gonflent
les baudriers et sont entonnées par les mêmes imbéciles.</em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« J’ai dit,
il y a quelques années, à 20 h 30, sur la première chaîne allemande, que je
n’avais rien à cirer des indices multiplicateurs diffusés par la propagande
juive. Je suis l’enfant du génocide vendéen et la comptabilité des martyrs me
répugne ; elle nous éloigne toujours du sujet.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« Ce qui est
intolérable, ce n’est jamais le nombre dont on n’a rien à foutre, mais le
meurtre du premier juif ; à celui-là va toute ma commisération. La
discussion sur le nombre ou les moyens d’extermination atténue la faute :
c’est-à-dire l’aberration intellectuelle de supprimer la différence.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« En 1939,
le monde entier était antisémite ; même les intellectuels français,
spécialement odieux entre les deux guerres et tous n’avaient pas l’extraordinaire
talent de Louis-Ferdinand Céline, ni son « courage » de plume.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« J’ai
tourné, en 1981, une vidéo contre le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Faurisson">professeur Faurisson</a>. On y voyait, à
Buchenwald, un juif « shakespearien », à côté d’un crâne
authentiquement celui d’un chouan), qui, au fond d’un cul-de-basse-fosse,
persiflait le révisionniste. Je regrette d’avoir mis en scène cette séquence.
Je n’avais pas lu Faurisson, je hurlais avec les loups.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« J’étais un
con.</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« Depuis,
j’ai lu les révisionnistes. Attentivement. Ils sont troublants. Pourquoi ?
Parce que froids et méthodiques, sans passion, avec les seuls documents et les
recoupements des témoignages, ils présentent une autre histoire qui ne rend pas
du tout l’hitlérisme sympathique mais logique, donc mille fois plus répugnant que
les contes à dormir debout des exterminationnistes fabulateurs. »</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Nous sommes le 9 février 1990, sur
« Mégalo ». Une semaine plus tard, Micberth précise : <em>« Je ne sais pas ce qu’est un juif.
Pour moi, il y a les Israéliens, qui ont retrouvé la Palestine, la terre de
Chanaan. Ce sont les Hébreux dont certains pratiquent le judaïsme. Il y a ceux
qui pensent que la diaspora est une mission divine et ceux-là, dans tous les
coins du monde, cornaqués par leur chef spirituel, le rabbin, sont des juifs
pratiquants.</em></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« Mais les
autres ? Peuvent-ils, issus de la plus imposante religion monothéiste,
sans Dieu, se considérer comme des Juifs à part entière, membres de la
communauté et de la civilisation juive ? J’en doute et surtout quand ils
habitent (circoncises) Toronto, Aix-en-Othe ou kanazawa et ressemblent à Michel
Debré, John Wayne ou Thapavumamoto... »</span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><br /></span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.100_5127_m.jpg" alt="Micberth en 2011 (Photo V. Micberth)" title="Micberth en 2011 (Photo V. Micberth)" style="margin: 0 auto; display: block;" /><br /></span></em></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">En ce début d’année 2014, il semblerait que
<a href="http://www.leparisien.fr/societe/mein-kampf-un-editeur-bresilien-fait-exploser-les-ventes-sur-internet-10-01-2014-3481373.php">« Mein Kampf »</a> se taille un franc succès en e-book. A qui la
faute ? Micberth dénonçait le danger dans « La Lettre », il y a
pratiquement trente années. </span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">« Hitler
n’a jamais été plus dangereux qu’aujourd’hui. Sous la plume des apprentis
sorciers qui le couvrent d’immondices, il apparaît aux jeunes générations comme
une sorte d’ange satanique blasphémé par les penseurs épais du conformisme
débilitant. Pour un peu, il deviendrait le symbole d’un romantisme intemporel.
L’homme ayant esthétisé sa cruauté glacée : le courage absolu d’une
solitude désespérée qui se domine, domine les autres et les extermine. Bref, la
création par la destruction sublimée. </em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">»</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Cela signifie-t-il pour autant que « l’hydre
pouacreuse du fascisme et du nazisme » va montrer à nouveau l’un de ses
vilains nez ?</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« L’histoire le hurle : c’est
toujours le juifaillon qui engendre le nazillon. A force de crier </span></em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">au
loup !<em> dans le bocage sécurisant de
nos démocraties popotes, un jour, le loup sortira vraiment de sa tanière. Les
idéologues hébreux qui se prennent volontiers pour Cassandre, à force de
prophéties noires et mortifères, excitent et exacerbent les bas instincts de la
lie en mal d’exactions et réveillent la fureur sauvage des bénêts qui
n’attendent que cette occasion pour s’attifer de chemises brunes et imposer à
coups de gueule et de poings leur terreur de brutes aveugles et cruelles. </em></span><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: TimesNewRomanPS; font-size: 16px; line-height: 24px;">» </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-size: 12pt;">(« </span><st1:personname productid="La Lettre" w:st="on" style="font-family: TimesNewRomanPS; font-size: 12pt;">La
Lettre</st1:personname><span style="font-family: TimesNewRomanPS; font-size: 12pt;"> », avril 1985)</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-size: 11pt; font-family: TimesNewRomanPS; font-variant: small-caps; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><br /></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;text-indent:14.2pt;
background:white"><span style="font-size: 11pt; font-family: TimesNewRomanPS; font-variant: small-caps; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Sources</span><span style="font-size: 11pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"> : <a href="http://histoire-locale.fr/livre/DIVERS-0016.html">« La
Lettre »</a> (Recueil des textes parus d’octobre 1984 à avril 1985),
<a href="http://histoire-locale.fr/livre/DIVERS-0017.html">« Petite Somme contre les gentils »</a> (Allocutions télévisées
1976-1982), <a href="http://histoire-locale.fr/Modules/recherche/pg_recherche_gen.php?CH_RECH=avancee&VILLE=&DEP=VIDE&CHX_VAL=micberth+et+les+gros+niqueurs&CHX=TITRE&Valid=RECHERCHER">« Micberth et les gros niqueurs »</a> (Billets télématiques
publiés entre novembre 1989 et mai 1990).</span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:14.65pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><o:p> </o:p></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:14.65pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:14.65pt;
background:white"><span style="font-size: 11pt; font-family: TimesNewRomanPS; color: rgb(55, 64, 78); background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><o:p> </o:p></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:14.65pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; color: rgb(55, 64, 78); background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><o:p> </o:p></span></p>
<p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:14.65pt;
background:white"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; color: rgb(55, 64, 78); background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><o:p> </o:p></span></p>Vers une nouvelle droiteurn:md5:d144d07cf3f283580a189f3d30ea945e2013-10-20T11:54:00+01:002023-11-02T11:27:58+00:00AMLa penséeDailymotiondroiteF. RichardFR3François MitterrandGeneviève BianquisLe Nouveau PalLe Quotidien de ParisMai 68MicberthMussoliniNDFNietzschenouvelle droiteNouvelle Droite françaisePetite SommeRévolution droitisteTribune libre <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS">« Nietzsche rêve de ces gentilshommes
nouveaux, moitié penseurs, moitié hommes d’action, qui ne seront pas
populaires, qui ne pourront que faire horreur par leur dureté, leur orgueil et
leur morgue, dans un monde orienté tout autrement, mais qui mèneront leur
groupe humain vers la grandeur. Ils auront à faire de rudes besognes
d’épuration et d’émondage ; descendant dans les marécages de la pensée
basse et vulgaire, de la dégénérescence physique et mentale, ils risqueront parfois
de périr de dégoût et de pitié, si leur coeur trop tendre est encore capable de
ce sentiment. » (Geneviève Bianquis. « Nietzsche : par-delà le
bien et le mal »)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS"> </span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">Micberth avait choisi cette citation en
introduction de sa Tribune libre « Vers une nouvelle droite »
diffusée sur FR3 le 20 avril 1976. Il était alors invité en tant que directeur
politique de </span><st1:personname productid="la Nouvelle Droite" w:st="on" style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;"><st1:personname productid="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:personname> Droite</st1:personname><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">
française, mouvement créé dans la clandestinité trois ans plus tôt, qui sortait
enfin de l’ombre pour une campagne de « communication » dans la
presse écrite, à la radio et à la télévision.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS">Pourquoi créé <em>dans la clandestinité</em> ? C’est que le but avoué de son
fondateur était la destruction de l’Etat républicain et que le dépôt officiel
de ses statuts à la préfecture n’était pas envisageable. Une association libre
(selon l’article 2 de la loi du 1<sup>er</sup> juillet 1901) avait donc vu le
jour.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS">Nous ne citerons pas ici intégralement les
premiers statuts de <st1:personname productid="la NDF" w:st="on">la NDF</st1:personname>,
qui figurent par ailleurs dans le manifeste « Révolution droitiste ».
Précisons que parmi les buts énumérés, figuraient entre autres les préceptes
suivants :</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">– </span><span style="font-family:TimesNewRomanPS">Dénoncer
en toute occasion la falsification de l’Histoire de <st1:personname productid="La France" w:st="on">la France</st1:personname> entreprise par les
idéologues républicains. Démystifier la propagande qui sous-tend la pédagogie
officielle</span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-left:14.2pt;text-align:justify"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">– Provoquer partout où ce sera possible la désobéissance
civile</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">– Pratiquer une infiltration idéologique permanente qui
hâtera le dysfonctionnement des institutions républicaines, le pourrissement de
tous les secteurs publics</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">– Agir sur les mentalités de nos contemporaines pour
accélérer dégoût et mal vivre propres à notre modernité</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">– S’efforcer de faire régner une nouvelle sagesse universelle
qui ne soit pas une morale de la résignation et du sens commun</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">– Développer et préserver à tout prix une élite qui s’interdise
d’asservir l’homme, mais qui soit capable de répondre aux exigences immenses de
ce temps.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Il était entendu qu’accentuer le délabrement des êtres et des
choses, suite à l’échec de l’aventure républicaine aboutirait à « un état
pré-révolutionnaire favorable à la morale néo-droitiste, c’est-à-dire à la
résurgence d’une humanité aristocratiste ». </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"><o:p><img src="http://micberth.org/dotcl/public/mgm_1980.jpg" alt="mgm_1980.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Lorsqu’elle naît et devient publique deux à trois ans plus
tard, en pleine ascension de la gauche, <st1:personname productid="la Nouvelle Droite" w:st="on"><st1:personname productid="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:personname> Droite</st1:personname> française est
saluée par des haussements d’épaules et des ricanements. Comment peut-on oser
se dire de droite ? Pour Micberth, la société massifiée qui s’annonce déjà est
un consortium de bavards et d’assistés en passe d’étouffer toutes les forces
vives du pays, au profit de revendications maximalistes et de refrains
d’utopie. Le terrorisme égalitaire qui sévit alors, notamment dans
l’enseignement, fait peser sur l’avenir un handicap géant.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">A la question : « Qui, aujourd’hui, est vraiment de
droite ? », il répond : <em>« Est
vraiment de droite à notre époque, celui qui refuse le sens de l’histoire, qui
n’admet pas la démocratie indirecte, <st1:personname productid="la R←publique" w:st="on">la République</st1:personname> bâtie sur les cadavres de centaines de
milliers de Français ; qui nie en bloc les lois républicaines, <st1:personname productid="la Constitution" w:st="on">la Constitution</st1:personname>, les
institutions bricolées par les petits-enfants de Robespierre et rejette en fait
le dieu-peuple. »</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Est vraiment
de droite celui qui place l’homme dans son unicité originelle, même s’il doit
pour ce faire refuser le groupe. Celui enfin qui admet le droit à la différence</span></em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"> (NDLR. Ce fameux « droit à la différence » qui
sera attribué à F. Mitterrand après <st1:metricconverter productid="1981, a" w:st="on">1981, a</st1:metricconverter> bien été réclamé par Micberth et la
première fois dans « Le Quotidien de Paris » du 7 novembre 1975 très
exactement.)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Nous voilà
loin des images d’Epinal brossées à grandes giclées de balai hygiénique par la
gauche marxiste qui, elle, annihile l’homme au profit de l’Etat
souverain. »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Historiquement,
l’homme de droite est réfractaire à tous les pouvoirs. Il consent à
l’obéissance légitime, il se révolte ou il meurt.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« En 1976,
seule la destruction des institutions lui importe. Ni dieu, ni maître, ni Marx
est sa devise. Il est pacifiste et révolutionnaire. Je parle de révolution des
consciences, bien entendu. »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">A la question : « Votre mouvement m’apparaît plutôt
philosophique que politique. Votre vision d’un éventuel devenir de l’homme
n’est-elle pas utopique ? », Micberth répond : <em>« Toute école philosophique devient
mouvement politique quand les hommes qui l’animent s’engagent dans l’action
directe, paient de leur temps, de leur liberté et parfois de leur peau, pour le seul triomphe des idées. </em>(NDLR :
Micberth a effectivement payé de sa liberté à Fresnes, en 1974 et les membres
alors médiatisés du bureau politique ont subi des tracasseries
« administratives » dont ils subissent les répercussions en 2013), <em>« Tristan Bernard disait : Je ne
hais que la haine » ; et moi j’ajoute : « Je ne hais que
ceux qui ne savent plus haïr ». Il est inconcevable d’accepter, d’accepter
encore, d’accepter toujours !</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« La servilité
nous dégoûte. C’est pourquoi nous prônons l’apologie de la désobéissance.
Désobéir devrait être un réflexe permanent chez l’homme, et cela dès l’enfance.
Si malheureusement, il nous faut des idoles, autant qu’elles soient étoffées,
qu’elles aient du panache. »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« En voilà
assez d’obéir à de pâles humanoïdes, pantins orgueilleux, articulés par
quelques rusés qui se tiennent dans l’ombre !</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Utopiques,
bien sûr que nous le sommes ! Passionnément. C’est l’un des derniers
droits qui nous reste. »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"><o:p> <img src="http://micberth.org/dotcl/public/Revolution_droitiste.jpg" alt="Revolution_droitiste.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Lorsque le très parisien « été de la nouvelle
droite » éclate, en 1979, <st1:personname productid="la NDF" w:st="on">la
NDF</st1:personname> a déjà six ans d’âge et les idées de son fondateur font
leur chemin. <em>« Cette sortie en
fanfare de la crypte a influé sur notre stratégie. En quelques mois,
l’actualité nous fit risette. », </em>écrit Micberth<em>. « L’essentiel, pour nous, fut de constater qu’une partie de nos
idées trottinait autour du monde et qu’ici, en France, le gouvernement s’en
inspirait. »</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Micberth veut reconstruire <st1:personname productid="La France" w:st="on">la France</st1:personname> sociale et politique
selon un ordre aristocratique » écrit François Richard, qui précise :
« Une méritocratie, en quelque sorte, seule forme de gouvernement
acceptable, selon lui, parce que toujours susceptible d’être remise en question
en fonction des résultats obtenus par les gouvernants et de leur capacité à
faire face aux situations les plus critiques. »</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Il est certain que la démocratie demeure une religion
officielle qu’on ne saurait remettre en question voire critiquer tout
simplement sans s’exposer à la réprobation générale ou à l’exclusion. Ce fut le
lot de Micberth durant toutes ces années de combat pour une nouvelle définition
de la droite. A la question : « Et ne croyez-vous pas que cet
anarchisme de droite dont vous vous faites le porte-parole, peut s’entendre
comme une résurgence du fascisme <em>»</em>,
il répondait : <em>« Oh que
non ! Mussolini est sorti de la gauche. Nos professions de foi balaient
d’un coup tous les tenants des ordres nouveaux, les nationaux-socialistes, les
fascistes de guinguettes, tous ces jocrisses bigarrés inconsistants, récupérés
à la première occasion par le monde de l’argent. »</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Et si l’on ajoute que les notions d’excellence, de
légitimité, d’exemplarité sous-tendaient les bases de cette nouvelle droite, on
comprend qu’elle ait connu beaucoup de détracteurs. <st1:personname productid="la Nouvelle Droite" w:st="on"><st1:personname productid="la Nouvelle" w:st="on">La Nouvelle</st1:personname> Droite</st1:personname> française
disparut officiellement en 1986. Pour retrouver ses préceptes et enseignements,
il existe un essai (« Révolution droitiste ») de nombreux articles, (<em>Révolution droitiste</em>, le <em>Nouveau Pal</em>, presse nationale
quotidienne et hebdomadaire), entretiens (FR3, <em>Nouvelle Elite vidéomagazine</em>, chroniques (Radio Philalèthe) sur
lesquels nous auront l’occasion de revenir.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white"><o:p> </o:p></span></em><em style="text-indent: 14.2pt;"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« L’homme de
coeur et d’esprit, l’aristocrate de conviction, parle de ses devoirs ;
cette lie nous rebat les oreilles de ses droits. La nullité du plus grand
nombre est une insulte à l’individu intelligent autant qu’à la civilisation ou
à l’histoire de l’évolution savante appliquée à la vie quotidienne des
communautés humaines. </span></em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; color: rgb(51, 51, 51); background-color: white;">» (Micberth,
préface à « Petite Somme contre les gentils »)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white"><o:p> </o:p></span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
text-transform:uppercase;background:white">Sources <em>:</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« <a href="http://www.histoire-locale.fr/livre/DIVERS-0691.html">Dix ans après Révolution droitiste</a> » (M.-G.
Micberth, F. Richard, 1991)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« <st1:personname productid="la Nouvelle Droite" w:st="on"><st1:personname productid="la Nouvelle" w:st="on">La Nouvelle</st1:personname> Droite</st1:personname>
française a dix ans » (Dossier de presse, archives NDF, 1983)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-indent: 18.933332443237305px; text-align: justify;"><span style="text-indent: 0; color: rgb(51, 51, 51); background-color: white; font-family: TimesNewRomanPS;">« <a href="http://www.histoire-locale.fr/livre/DIVERS-0017.html">Petite Somme contre les gentils</a> </span><span style="text-indent: 0; color: rgb(51, 51, 51); background-color: white;">» </span><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS;">(M.-G. Micberth, 1995)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Pardon de ne pas être mort le 15 août 1974. De Mai 68
à l’affaire des chèques Pompidou » (Micberth, 1977).</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Allocution télévisée de M.-G. Micberth « Vers une
nouvelle droite », 20 avril 1976, reprise sur Dailymotion.</span></p>
<br />
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-size:10.0pt;font-family:
TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white"><o:p> </o:p></span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="background:white"><o:p> </o:p></span></p>