Regards sur Micberth - Mot-clé - ZidaneCe site est consacré à M.-G. Micberth (1945-2013) : sa vie, son œuvre, sa pensée.2024-03-18T20:50:19+01:00urn:md5:ac4b6ea9a30e8880b48c8c986eb72543DotclearTo be or not to be Charlieurn:md5:626e50fcb1b6aaea523f00688effc6e52015-01-25T18:09:00+00:002015-01-28T21:29:21+00:00AMIci et làActual-HebdoAFPAnne FrankautobusiaquescabuCabuCavannaCharbCharlie HebdoCopernicDelfeil de TonFrançois MitterrandHistoire localeJacques Saint-CricqJean MeunierKrasuckiL Echo des savanesLe Quotidien de Parismarche du 11 janvier 2015MicberthNathalie Saint-Cricqnouvelle droitePhilippe TessonRévolution 70Zidane <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Lettre ouverte à M.-G. Micberth – Poste
restante – Paradis.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow" style="text-indent: 14.2pt;"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Celui qui, en soulevant la visière de sa gapette à
pompons, a dit que la vie n’était qu’un éternel recommencement, n’était pas
aussi pomme que ses pieds plats et sa vue en cul-de-basse-fosse le laissaient
paraître. »</span></em></span><span class="textexposedshow" style="text-indent: 14.2pt;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"> Fidèle à cet adage, vous disiez souvent que les loups
reviendraient dans nos campagnes, et que nous verrions des hordes barbares se
cacher dans les bois pour survivre, comme au Moyen Age. Vous ajoutiez que vous
ne seriez plus là pour assister à ce retour. La présence de <a href="http://www.leparisien.fr/espace-premium/oise-60/le-loup-rode-aux-portes-du-departement-04-10-2014-4185991.php">loups dans <st1:personname productid="la Marne" w:st="on">la Marne</st1:personname></a> était attestée à la
fin de l’année 2014 et on en recense environ 300 sur trente départements. Quant
aux hordes barbares, c’est pour bientôt ?</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">De nouveaux locataires ont dû vous
rejoindre. Vous connaissiez bien certains d’entre eux : </span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Wolinski" style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Wolinski</a><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;"> (</span><a href="http://www.voici.fr/news-people/actu-people/le-temoignage-bouleversant-de-maryse-veuve-de-georges-wolinski-550860" style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Maryse</a><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">,
très digne, lui a rendu un bel hommage), ou encore </span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cabu" style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Cabu</a><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">, </span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">« le béquillant et talentueux échappé de la bande à Charlie »</em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">
(écriviez-vous en 1991). </span><a href="http://www.lequotidien.lu/charlie-hebdo-numero-un-de-la-provoc-diaporama/" style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Charb</a><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">, le boss du second « Charlie Hebdo »,
faisait-il de la surenchère à la provoc’, comme on le dit parfois, en lui
reprochant son « irresponsabilité » ? </span><a href="http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/01/14/polemique-dans-la-famille-charlie-hebdo_4556428_3224.html" style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Delfeil de Ton</a><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">, un vieux
collaborateur-fondateur du journal, le qualifie de « tête de lard »
et l’accuse d’avoir mené sa rédaction à la mort. En 1973, si mon souvenir est
bon, vous n’aviez pas de très bonnes relations avec le Delfeil en
question : </span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">« Si Cavanna est
grand et beau (on le dit) et peut se permettre de griffer d’une plume tonique
la connerie et les laideurs de ce monde, Delfeil de Ton, lui, est un petit
gnome crachoteux qui passe sa vie à se venger de ses semblables pour compenser
ses refoulements d’insecte nuisible et doit donc se taire. »</em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;"> A propos
de </span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Cavanna" style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Cavanna</a><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">, justement... Un gars prudent, qui ne se battait pas pour des idées,
comme il disait, qui voulait juste faire rire dans l’atroce. Il avait refusé de
reprendre dans « Charlie Hebdo » votre pamphlet sur l’armée, selon
lui « une enfilade d’injures d’une violence telle que, si nous le
publiions, même en citant les auteurs, nous n’y couperions pas d’une nouvelle condamnation
en correctionnelle » (</span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">sic</em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">, CH juillet
1979). Votre profession de foi aurait pourtant plu, à l’antimilitariste Cabu et
à tous ses fans : </span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">« ...Pour
nous, l’armée est une entreprise de dévirilisation. Elle prépare l’appelé au
brevet supérieur de reptation : « Même s’il est con, le chef a
toujours raison ! » </em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">(publication intégrale dans « </span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_R%C3%A9fractaire" style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">Le
Réfractaire</a><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;"> »). Pour info, on
parle de rétablir le service militaire obligatoire (suspendu en 1997), tout
spécialement pour nos « jeunes des banlieues ». Voilà qui vous fera
plaisir, vous qui avez aidé nombre de jeunes gens à y échapper et qui vous êtes
battu pour une armée de métier ! </span><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; text-transform: uppercase;">ç</span><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">a
s’en va et ça revient...</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.Histoire_locale_012_m.jpg" alt="Histoire_locale_012.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">Depuis le 7 janvier 2015, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Big_Brother">Big Brother</a> est
devenu fou ! <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Je_suis_Charlie">Être ou ne pas être Charlie</a> est LE choix fondamental auquel
les Français sont confrontés ici-bas. Plus que jamais, il faut surveiller son
langage. Sinon, sanction ! Ainsi, <a href="http://rue89.nouvelobs.com/2015/01/22/philippe-tesson-solution-seau-chiffon-257254">Philippe Tesson </a>(bientôt 87 ans) fait
l’objet d’une enquête pour « provocation à la haine » parce qu’il
aurait tenu des propos islamophobes à la radio. Non, vous ne rêvez pas, j’ai
bien dit Philippe Tesson, le dangereux activiviste, celui-là même qui vous
ouvrit les colonnes du « <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Quotidien_de_Paris">Quotidien</a> » en 1975 (Il fallait être culotté
à l’époque...) pour parler de la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle_Droite_fran%C3%A7aise">nouvelle droite</a> : </span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">« Est vraiment de droite celui qui
place l’homme dans son unicité originale, même s’il doit pour ce faire refuser
le groupe. Celui, enfin, qui admet le droit à la différence. (...) En 1975,
seule la destruction des institutions lui importe. Ni dieu, ni maître, ni Marx,
pourrait être sa devise. Il est pacifiste et révolutionnaire (révolution des
consciences). » </em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;">Ah ! Le fameux « <a href="http://fr.wikiquote.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Mitterrand">droit à la différence</a> »,
attribué plus tard à ce cher Mitterrand... Les déboires de Philippe Tesson me
font penser aux plaintes de </span><st1:personname productid="la Licra" w:st="on" style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">la
Licra</st1:personname><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;"> et du MRAP dont vous fûtes régulièrement l’objet. Juste
pour le plaisir, j’évoquerai la visite du chef de la brigade de gendarmerie
voisine venu prendre votre déposition en 1998, suite à vos écrits « racistes » dans
« Histoire locale</span><span style="text-indent: 18.9333324432373px; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: rgb(255, 255, 255);"> ».</span><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;"> Je cite la phrase coupable : </span><em style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS;">« Depuis la remarquable prestation de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Zin%C3%A9dine_Zidane#Coupe_du_monde_1998_-_Euro_2000_:_la_cons.C3.A9cration">Zidane</a> au Mondial, on fait
croire journellement dans les médias que chaque Français se pose la question
suivante : pourquoi pas un futur président de <st1:personname productid="la R←publique" w:st="on">la République</st1:personname> d’origine
arabe ou kabyle, bantoue, mau-mau ? »</em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background-color: white;"> Fort heureusement, la
plainte n’eut pas de suite : le chef de brigade vous avait lu dans
« L’Echo des savanes ». Comme quoi, il y a des rebelles un peu
partout...</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Un seul mot mal choisi peut, dans notre société
moyenâgeuse et policière, réduire à sa plus minable expression la vie publique
d’hommes imprudents. Dire merde à un magistrat équivaut à deux ou cinq ans de
prison ferme ; douter de son honorabilité, à quelques centaines de
milliers d’A.F. d’amende. Mais derrière la magistrature, il est des hommes
influents qui la pourrissent et la déterminent. »</span></em></span><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">, écriviez-vous en 1973. On sentait le
« vécu ». Et à propos de Big Brother, dont je parlais plus haut,
juste une anecdote. Depuis le terrible attentat du 7 janvier, dans la presse,
comme chez les politiques, nous avons vu se lever les Croisés de Charlie. Parmi
eux, citons </span></span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><a href="http://blogs.mediapart.fr/blog/gerard-becquet/130115/reperer-et-traiter-ceux-qui-ne-sont-pas-charlie-la-traque-est-ouverte-la-france-est-mure-les-med">Nathalie Saint-Cricq</a>, responsable du
service politique de France 2, qui déclare : « Il faut repérer,
traiter, intégrer ou réintégrer dans la communauté nationale » ceux qui ne sont
pas Charlie. Certes, la pauvre petite a des excuses ! Son grand-père, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Meunier">Jean
Meunier</a> (ex-député maire de Tours et ancien ministre socialiste, chef
historique de <st1:personname productid="la R←sistance" w:st="on">la Résistance</st1:personname>
régionale et fondateur de « <st1:personname productid="La Nouvelle R←publique" w:st="on"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Nouvelle_R%C3%A9publique_du_Centre-Ouest">La Nouvelle République</a></st1:personname> »), avait
qualifié d’« inadmissible » votre humour noir à propos <span class="textexposedshow">d’Anne Frank
dans « Révolution 70 », en juin 1968. Aussi, avec son gendre (<a href="http://www.strategies.fr/guides-annuaires/nominations/r83037W/jacques-saint-cricq-president-du-conseil-de-surveillance-de-la-nouvelle-republique-du-centre-ouest.html">Jacques
Saint-Cricq)</a>, le grand-père menaçait-il la pauvre enfant et son petit frère, à chaque bêtise, d’appeler les «<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_autobusiaque"> autobusiaques</a> » dont vous étiez alors le chef de
file. Vous voyez, tout traumatisme laisse des traces.</span></span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt; background-color: white;"> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">La minute de silence (Respect), le deuil
national, les cloches de Notre-Dame de Paris à toute volée (Tous
chrétiens ?), <st1:personname productid="La Marseillaise" w:st="on"><em>La Marseillaise </em></st1:personname>entonnée à l’Assemblée nationale
(« Marchons, marchons, qu’un sang impur abreuve nos sillons ! » Hum !), <a href="http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/01/14/machomarche-contre-la-terreur/">le grand défilé de nos dirigeants « démocrates »
</a>(Superbe mise en scène. Pourquoi riez-vous ?), les hommages, les honneurs distribués à nos
dessinateurs-héros, les abonnements au journal, etc. Elle fut très belle la
grande fête pour la « li-ber-té d’ess-pression » le 11 janvier
dernier, non ? J’espère que vous en avez eu quelques échos au ciel, avec
des photos. La marche républicaine a réuni <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Manifestations_des_10_et_11_janvier_2015">des millions et des millions de
participants</a>. (Même que <a href="http://www.cgt.fr/Portrait-d-Henri-Krasucki.html">Krasucki</a> il a pas dû pouvoir compter jusque-là !
Comprenne qui pourra.) Un reporter de « Charlie » encore vivant a
parlé de « <a href="http://bellaciao.org/fr/spip.php?article144562">bal des faux-culs</a> ». Y eut-il 44, 50, 60 chefs d’Etat et
de gouvernement dans cette fameuse marche républicaine ? Les chiffres
diffèrent selon les médias. D’aucuns ont bien eu <a href="http://citizenpost.fr/2015/01/ces-dirigeants-politiques-qui-ne-respectent-pas-la-liberte-de-la-presse-mais-qui-ont-marche-pour-charlie/">quelques doutes sur la liberté
de la presse</a> dans certains pays représentés : « </span></span><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">Il
est à craindre que, de retour dans leurs pays, ces manifestants officiels
continuent leurs politiques répressives »</span><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">. </span><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Mais plus on est de
fous, plus on rit ! On verra bien demain. Pour finir, les méfaits du
terrorisme n’étant quand même pas une découverte de 2015, je voudrais (toutes
proportions gardées) faire un retour en arrière. Attentat du 3 octobre 1980
contre la synagogue de la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_de_la_rue_Copernic">rue Copernic</a>, à Paris : 4 morts, 40 blessés (contre
12 morts 8 blessés) et la mort de plusieurs centaines de personnes évitée car
le rabbin était en retard dans son service. Quelques jours plus tard, le MRAP
organise (comme d’hab’) entre Nation et République une grande manifestation de
protestation (200 000 participants) à laquelle se joignent des
personnalités politiques. Le 8 octobre, l’<a href="http://www.afp.com/fr/">AFP</a> diffuse aux rédactions votre
communiqué de presse : <em>« L’écoeurante
exploitation des quatre victimes de la rue Copernic par les partis politiques
est, à mes yeux, la plus détestable perversion idéologique qu’il m’a été donné
de voir depuis bien longtemps. On oublie un peu vite que la démocratie
républicaine a été instituée sur les cadavres de centaines de milliers de
Français, pour la plupart innocentes victimes d’une répression aveugle qui
assassinait au nom des droits de l’homme. Que faut-il vraiment redouter :
la poignée de méprisables nostalgiques du nazisme dont la culpabilité n’a pas
encore été établie ou la cohorte moutonnière et haineuse qui hurlait la peur de
sa propre faiblesse ? Le 7 octobre 1980, des centaines de milliers de
personnes ont fait renaître en France et pour des décennies
l’antisémitisme. »</em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p> </o:p></span></span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt; background-color: white;">Ah ! Comme j’aurais aimé parler avec
vous de Charlie !</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p> </o:p></span></span><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt; background-color: white;">Tous vos amis terriens vous embrassent.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">Sources :</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Juste en passant » in <em>Histoire locale</em>, été 1998.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt; background-color: white;">« Radio libre », in </span><em style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">Charlie Hebdo</em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt; background-color: white;"> n° 453 bis , 19
juillet 1979.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt; background-color: white;">« Nier l’armée », in </span><em style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">Le Réfractaire</em><span style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt; background-color: white;"> n° 31,
août-septembre 1977.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Vers une nouvelle droite », in
<em>Le Quotidien de Paris</em>, 7 novembre
1975.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span lang="EN-GB" style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Edito » in <em>Actual-Hebdo</em> n° 39, 24 novembre 1973.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Comment faire intellectuel sans
avoir la migraine » in <em>Actual-Hebdo </em>n° 23,
19 mai 1973.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p> </o:p></span></span></p>Racisme et compagnieurn:md5:65af7a6ea402fd45ee208671452ed9b32013-11-10T21:32:00+00:002015-09-29T10:43:37+01:00AMIci et làActual-HebdoantiracisteEcho des savanesElisabeth LévyethnophobieHistoire localeLaurent ObertoneLéonora MianoMicberthMondialMRAPprix FéminaraciologieracismeracisteZidane <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Le racisme connaît-il une dangereuse montée en puissance dans
notre beau pays de France ? Son expression « débridée »
devient-elle banale, comme on tentait de l’expliquer récemment sur un <a href="http://www.france2.fr/emissions/ce-soir-ou-jamais">plateau
télé </a>? La « disparition du monde connu » est-elle vraiment la
« facture à payer » pour les monstrueux colonialistes que nous avons
été ? Et ça, <a href="http://www.causeur.fr/author/elevy">Elisabeth Lévy</a> n’y avait pas pensé : la nouvelle
titulaire du <a href="https://www.google.com/search?q=prix+f%C3%A9mina&rls=com.microsoft:fr:%7Breferrer:source?%7D&ie=UTF-8&oe=UTF-8&sourceid=ie7&rlz=1I7GGLG_fr">prix Fémina</a>, Léonora Miano, dut tout lui expliquer. Dans le même temps, une association </span><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS;">« </span><span style="text-indent: 14.2pt; background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS;">antiraciste</span><span style="text-indent: 14.2pt; background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS;"> »</span><span style="text-indent: 14.2pt; background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS;"> faisait annuler la vente signature d'</span><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; color: rgb(51, 51, 51); background-color: white;">un <a href="http://www.bvoltaire.fr/janyleroy/obertone-interdit-de-librairie-grenoble,40813">auteur</a> (Laurent Obertone) dans une librairie de Grenoble. </span><span style="text-indent: 14.2pt; background-color: white; color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS;">Le Grand Soir est-il proche ? Sommes-nous dans une phase de mutation et le monde va-t-il basculer doucement mais inexorablement, comme le dit la douce Léonora ?</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Il est
incontestable qu’une volonté organisée tente de nous détruire. La culture,
c’est d’abord la rébellion. L’ordre démocratique, qui se veut la vérité et le
bien, n’aime pas les têtes qui dépassent et s’acharne à imposer la coupe
réglée. Nous vivons dans un pays et sur un continent qui ont fait leur force
par la singularité et la différence de leurs habitants. Or, ce qui est
singulier est anachronique pour l’idée mondialiste d’aujourd’hui. », </span></em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">écrivait M.-G. Micberth en 1998 dans le journal
« Histoire locale ». Il avait alors repris la plume, après un trop
long silence de huit ans.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Il poursuivait<em> : « Depuis
la remarquable prestation de Zidane au Mondial, on fait croire journellement
dans les médias que chaque Français se pose la question suivante :
pourquoi pas un futur président de <st1:personname productid="la République" w:st="on">la République</st1:personname> d’origine arabe ou kabyle, bantoue,
mau-mau ? Pourquoi ne serait-il pas nain, illettré, bègue, coureur cycliste ?
(Poser cette phrase sur la blanche et pure feuille de papier est déjà une
prestation raciste. On se demande pourquoi le papier accepte cela sans brûler
instantanément avec des gémissements insoutenables que seul le papier qui brûle
sait pousser.) »</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Et que se passa-t-il ? Je vous le donne en mille. Une association </span><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS;">« </span><span style="text-indent: 14.2pt; background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS;">antiraciste</span><span style="text-indent: 14.2pt; background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS;"> » </span><span style="background-color: white; color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">déposa plainte contre Micberth pour incitation à la haine raciale (Voui, voui !). Anecdote en
passant : le commandant de la gendarmerie voisine qui prit sa déposition était un fervent admirateur de
l’auteur qu’il avait découvert dans le magazine « </span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/L'%C3%89cho_des_savanes" style="font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">L’Echo des
savanes</a><span style="background-color: white; color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;"> ». Le monde est petit... L’histoire eut une fin heureuse. Et les nains, les
illettrés, les bègues, les coureurs cyclistes ne se manifestèrent pas.
Ouf !</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Micberth raciste ? Il s’en est expliqué régulièrement,
et notamment dans « <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Actual-Hebdo">Actual-Hebdo</a> ». Je vous livre un extrait de ce
texte très complet et très clair, rédigé sous la plume d’Eric Asudam dans le <em>style mèque</em> qu’il affectionnait autour
des années 1970.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"><o:p> <img src="http://micberth.org/dotcl/public/.Histoire_locale_015_m.jpg" alt="Histoire_locale_015.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" align="center" style="text-align:center;text-indent:14.2pt"><strong><span style="font-size:13.0pt;font-family:
TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">Racisme
et compagnie</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"><o:p> </o:p></span><span style="background-color: white; color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">« Mon grand, ferme ta jolie popogne sur la visière de ta
gapette à carreaux, et assieds-toi, le vent va souffler ! Ce que je vais
te dire ébranlera, sacrebleu, l’amitié que tu me témoignes ; tant pis, je
te dis tout : </span><em style="color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">je suis raciste</em><span style="background-color: white; color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;"> !</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Un choix ? Oui, non ? Je sais... Une telle
affirmation demande des explications claires et je te les offre, carrément.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Certes, rassure-toi, si l’occasion se présentait, je
donnerais ma vie pour sauver celle de n’importe quel métèque obscur, et de
plus, je ne crois pas que la race blanche – si race il y a – soit supérieure
aux autres races terrestres.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« La psychanalyse, panacée et remède miracle, prétend
que le concept raciste permet d’affermir le moi individuel et collectif ;
en d’autres termes : <em>« Je te
refuse et je m’affirme, j’ai peur de toi, alors je te domine en me référant à
une pseudo-supériorité biologique, d’où l’utilisation de la légalité pour te
réduire et contrôler la prolifération. »</em> Mouais, je veux bien. La
psychanalyse, aujourd’hui, explique tout, et je me méfie, vous le savez, de ces
<em>sciences humaines</em> sur lesquelles les
hommes se jettent à chaque génération, niant avec une mauvaise foi puante les
prédécesseurs jadis idolâtrés ! C’est un point.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Pour rendre limpide le développement de mon
explication, je distingue le <em>racisme</em>
de la <em>raciologie</em>. Par racisme
j’entends l’<em>antagonisme ethnique</em> ou
l’ethnophobie, et peut-être l’anthropophobie (termes peu usités), tu
choisis ! Et par raciologie, j’entends une <em>théorie des races humaines</em>. Me suis-tu ?</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Nous abandonnerons de suite la raciologie, sciencette
futile pour attardés du citron. Nous savons que nous sommes issus de mélanges
ethniques effarants, et vouloir prétendre <em>au
jour d’aujourd’hui</em> à la race pure, aryenne, serait billevesées et délires
poétiques à <st1:personname productid="la Gobineau." w:st="on">la Gobineau.</st1:personname>
</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Abandonnons également les différences sociologiques
que la science moderne a balayées énergiquement. Il nous reste, mon grand, les
différences intellectuelles et culturelles ; c’est là que se situe le
racisme vrai.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Le racisme serait donc une peur primitive que la
culture estompe ? Peut-être. Mais alors pourquoi tient-il le coup devant
l’agression des ligues antiracistes et l’information quasi conditionnante à
laquelle se livrent celles-ci ? Pourquoué, hein ?</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Conquête laborieuse pour un acquis culturel, et au
bout la grande fraternité des peuples dans l’égalité ? Mouais, hum, hum !
<span style="text-transform:uppercase">ç</span>a te chaut, toi, comme
programme, t’y crois ? Moi pas.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« L’égalité, je te l’ai dit cent fois, est la notion
romantique de la justice, le truc qui faisait bander les mecs de <st1:personname productid="la Constituante" w:st="on">la Constituante</st1:personname>, un
gadget pour conventionnel. L’égalité est un non-sens, et malheureusement, ne
pourra jamais devenir une réalité bien palpable. Ce terme a été récupéré, à des
fins mercantiles, pour la jouissance d’un petit nombre. Il entretient la
dynamique des défavorisés et agit sur l’homme comme la carotte fait avancer
l’âne. L’âne qui bouge est économiquement rentable. Son instinct et ses sens
affriolés par le légume succulent le contraignent à l’effort. Contre une
malheureuse carotte, l’animal déplace des centaines de kilos de charge.
Remplaçons la carotte par l’idéal égalitaire, et l’âne par l’homme, et le tour
est joué. Si l’homme prend conscience que l’égalité est un leurre, il existera
dans une anarchie bénéfique, mais perdra son pouvoir économique, et ruinera du
coup les prétentions de ses exploiteurs. C’est une opinion...</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« L’homme supérieur existe, mais il n’a aucun pouvoir
sur les autres, et ne cherche d’ailleurs jamais à se l’approprier. Parler
simplement de l’homme supérieur me semble une hérésie, ou un raccourci simplet,
car il y a en fait une hiérarchie très nuancée. La psychotechnique est à la
mesure de l’intelligence ce que la phrénologie de Gall était à la
physiognomonie. Tu piges les procédés archaïques et vulgaires !... Il y a
toute une progression de l’intelligence et de la sensibilité qui isole dramatiquement
les groupes entre eux.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Le racisme n’est donc pas une affaire de race, mais
une prise de conscience des différences sensibles et intellectuelles. Il suffit
de constater le racisme anticon qui fleurit dans la presse parallèle, pour se
pénétrer complètement du sérieux de ma proposition. Aussi, le trop fameux
conflit des générations qui n’existe que dans l’affrontement de concepts plus
ou moins raffinés. (La culture affine les esprits d’une génération à l’autre).
L’homme supérieur s’illustre par sa capacité d’appréhender et de comprendre,
alors que lui-même est incompris par la majorité de ses contemporains. L’homme
supérieur est un devancier, jamais un tribun, un soldat ou un grand politique,
rarement un idéologue suivi. Il faut cependant distinguer l’homme supérieur du
paranoïaque brillant au délire parfaitement systématisé, qui n’est certes pas
compris, mais craint et parfois approché doctrinalement par des thuriféraires
rusés (Napoléon, Hitler et, plus près de nous, ne souriez pas, Georges
Pompidou*). L’homme supérieur n’incarne la légitimité que pour lui-même et ceux
qui le suivent et rejoint incontestablement, dans ses droits élémentaires,
l’homme inférieur. En aucun cas, il n’a le privilège et le pouvoir de prétendre
imposer par la force ses conceptions aux autres hommes, car son intelligence
l’éloigne des réalités du plus grand nombre. Arbitrairement et sans fondement
scientifique sérieux, nous pouvons avancer qu’il y a, à travers le monde, une
trentaine de couches intellectuelles différentes ; à chacune de celles-ci,
il faut ajouter les cultures, les expériences et les techniques individuelles
qui distinguent les couches de <em>niveau
identique </em>entre elles, surcouches ou sous-couches, comme tu veux mon grand.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Alors comment veux-tu faire vivre et se comprendre un
aborigène d’Australie et un pécore berrichon ? </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« La difficulté existerait même si nous rencontrions
chez ces deux zèbres une identité d’intelligence.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Bon, je souffle. Inutile d’avoir peur du racisme, nous
sommes tous sainement racistes ; c’est notre seul moyen d’exister
individuellement dans ce grand brassage des intelligences et des cultures. Le
racisme racial, si j’ose dire, ne se rencontre que dans les couches
intellectuellement pauvres de la société, et chez certains poètes des idées qui
sont racistes comme on est franc-maçon ou yéyé. Mais le racisme intellectuel
est bien vivant ; tant mieux, car son utilité ne fait aucun doute. Il
assure notre protection quotidienne contre les <em>races </em>supérieures et inférieures, il nous place à notre niveau neuronal
et nous maintient loin des angoisses du plus ou du moins. Il assure notre
fragile équilibre. (...)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Je l’ai dit, le racisme est sain. Ce qui l’est moins,
ce sont les prétentions des oligophrènes pour une supériorité raciale et
biologique, cet ordre racial meurtrier et dérisoire. </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Répétons-nous avec délectation : <em>il n’y a pas de races supérieures, mais des
hommes supérieurs</em>, à quelque ethnie qu’ils appartiennent. »</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span lang="EN-GB" style="font-family:TimesNewRomanPS;color:#222222;background:white;
mso-ansi-language:EN-GB">(Micberth <em>in Actual-Hebdo </em>n° 32, 25 août 1973)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span lang="EN-GB" style="font-family:TimesNewRomanPS;color:#222222;background:white;
mso-ansi-language:EN-GB"><o:p> </o:p></span><span lang="EN-GB" style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; color: rgb(34, 34, 34); background-color: white;"><o:p>*</o:p></span><span style="text-indent: 14.2pt; font-size: 10pt; font-family: TimesNewRomanPS; color: rgb(34, 34, 34); background-color: white;">NDLR.</span><span style="text-indent: 14.2pt; font-size: 10pt; font-family: TimesNewRomanPS; color: rgb(51, 51, 51); background-color: white;">Rappelons que G.
Pompidou était alors président de <st1:personname productid="la République" w:st="on">la République</st1:personname>, au cas où...</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size:10.0pt;font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;
color:#333333;background:white"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size:10.0pt;font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;
color:#333333;background:white"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-size:10.0pt;font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;
color:#333333;background:white"><o:p> </o:p></span></p>