Regards sur Micberth - Mot-clé - chouansCe site est consacré à M.-G. Micberth (1945-2013) : sa vie, son œuvre, sa pensée.2024-03-18T20:50:19+01:00urn:md5:ac4b6ea9a30e8880b48c8c986eb72543DotclearUne bonne guéguerreurn:md5:7d456b38247858258b2723b17fa718f22013-08-19T21:17:00+01:002014-05-08T16:02:34+01:00AMIci et làchouansfascismeguerreHitlerJules FerryMicberthmilitairemonarchieReynald SecherRévolution françaiseStéphane Bern <p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white"><img style="MARGIN: 0 1em 1em 0; FLOAT: left" alt="La_Rochejaquelein.jpg" src="http://micberth.org/dotcl/public/La_Rochejaquelein.jpg" />N’en déplaise aux dirigeants de l’Union européenne qui appellent à la fin des violences en Egypte, <em>« La guerre est une vacherie hideuse, tout le monde se congratule sur ce lieu commun, mais il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises guerres. Celui qui décide d’employer ce procédé abject a tous les droits, tous. »</em></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white"><!--?xml:namespace prefix =" ""o" /--><o:p> </o:p></span><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Ce constat, frappé au coin du bon sens, fut publié par Micberth en août 1973, ce qui ne nous rajeunit pas, j’en conviens. A l’époque, il précisa son idée, qui en fit (et fera) hurler plus d’un aujourd’hui encore : </span><em style="TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">« Hitler, lui au moins, a eu le courage et la lucidité dans l’abjection, d’aller jusqu’au bout de ses idées. C’est son seul mérite. Il a foutu en l’air cette notion désuète de la bonne guéguerre : </em><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Messieurs les Anglais, tirez les premiers</span><em style="TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">. Je méprise les militaires mais plus encore ceux qui moralisent les affrontements en disant avec des bouches en cul de poule, dans les salons parisiens : « On ne torture pas nous, on ne tue que contraints, on n’utilise pas les défoliants nous, on respecte les conventions internationales, etc. » Ceux-là perpétuent les massacres en idéalisant le crime mesuré. » </em><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Ceux-là se reconnaîtront-ils ?</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><em><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white"><o:p> </o:p></span></em><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Favorable à une armée de métier et non à une conscription obligatoire (Précisons qu’il évita le service militaire à un certain nombre de ses congénères), il ajoutait : </span><em style="TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">« Si j’avais été militaire, j’aurais banni toute pitié, je serais devenu essentiellement cruel, rationnellement sauvage. Allons, merde, pas d’hypocrisie. Il suffit de se souvenir de la dernière et de se rappeler les « bons pères de famille » qui n’hésitèrent pas à massacrer les gosses par dizaines. Que celui qui n’a jamais péché dans sa tête, ne serait-ce qu’une fois, me tire un coup de revolver dans la tempe.</em></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><em><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white">« C’est vrai, j’en ai plus que marre de vos sornettes, de votre façon d’accommoder l’histoire et la vie. Depuis Jules Ferry, tout le monde s’octroie l’art de donner son avis. Pitoyables branleurs ! On refait le monde, à coups de plume acérée, sans jamais se mouiller vraiment. On cause, on cause. »</span></em></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white">Quarante ans plus tard, c’est hélas la même ritournelle ! On se donne bonne conscience, mais la guerre a toujours la même trogne. Rien ne la justifie.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS"><o:p> </o:p></span><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Et Micberth enfonce le clou, remonte dans le passé. </span><em style="TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">« Si la liberté des Français était étouffée par les armes, c’est avec des armes que j’essaierais de libérer mon pays. De l’intérieur ou de l’extérieur. A l’école, on a négligé de te parler de la chouannerie, seule guerre populaire, si on excepte <!--?xml:namespace prefix =" ""st1" /--><st1:personname w:st="on" productid="la Commune. Eh"><st1:personname w:st="on" productid="la Commune.">la Commune.</st1:personname> Eh</st1:personname> bien la guerre de Vendée a connu le sacrifice de 600 000 paysans français qui refusèrent la conscription (le service militaire, si tu préfères, invention de la glorieuse et méprisable Révolution française). Bien sûr, on te rabâche dans les oreilles que les chouans étaient bondieuseries et compagnie, monarchistes au délire. Comment vas-tu m’expliquer alors une révolte qui dura de 1790 à 1832 et qui ne figure dans nos livres d’histoire que comme une péripétie insignifiante ? Broutilles des nostalgiques. Parce que aujourd’hui, il ne faut plus nous raconter de salades. Tout mec un peu instruit sait que 1789, c’était le règne d’une bourgeoisie envieuse et d’une poignée de paumés et de pochardes. Le peuple, le vrai, connaissait ses libertés et il a défendu jusqu’à en crever son Dieu et son roi. Depuis, on prend sottement des raccourcis, on mélange monarchie et fascisme. Et allez donc. Elle est chouette, deux siècles plus tard, <st1:personname w:st="on" productid="la R←publique. Si"><st1:personname w:st="on" productid="la R←publique.">la République.</st1:personname> Si</st1:personname> t’en es fier, ben mon pauvre vieux </em><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">! </span><em><span style="BACKGROUND-COLOR: white; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">»</span></em><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS"> </span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white">Effectivement, on avait « oublié ». Désolés ! Et là, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Reynald_Secher">Reynald Secher </a>et <a href="http://www.stephanebern.com/4.aspx">Stéphane Bern </a>se réjouissent et applaudissent de conserve leur devancier. Tout arrive.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white"><o:p> </o:p></span><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">(Micberth-Asudam. Extrait de l’article </span><em style="TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">«</em><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">The bombette party </span><em style="TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">»</em><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS"> in </span><em style="TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS">Actual-Hebdo</em><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS"> n° 31, 11 août 1973)</span></p>