Regards sur Micberth - Mot-clé - faCe site est consacré à M.-G. Micberth (1945-2013) : sa vie, son œuvre, sa pensée.2024-03-18T20:50:19+01:00urn:md5:ac4b6ea9a30e8880b48c8c986eb72543DotclearAinsi fa, fa, fa...urn:md5:25681f0bdccf51c2075add354c7f16fd2013-11-23T22:47:00+00:002014-05-08T16:11:25+01:00AMIci et làantifaB.-H. L.fafascisteMicberth <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Antifa » contre « fa », le combat
n’est pas nouveau, même s’il a changé de nom avec le temps. Mais quel est
l’enjeu ? Ne faudrait-il pas enfin appeler un chat un chat et dire une
bonne fois pour toutes que le combat est fallacieux ? Qu’est-ce que le
« fascisme » ? Micberth écrivait dans <st1:personname productid="La Lettre" w:st="on"><em>La Lettre </em></st1:personname>(avril 1985) à propos de l’inénarrable
B.-H. L., toujours présent dans notre actualité en 2013 : <em>« Il tremble de berlue car partout il
croit voir renaître, surtout dans l’anodin, l’hydre pouacreuse du fascisme et
du nazisme. »</em> Faut-il être « politiquement correct » pour
échapper à l’opprobre ? <em>« Tant
pis pour la réclame que l’on me fait, mais je préfère l’étiquette de voyou
droitiste à celle de renégat ou de simple trou du cul. »,</em> ajoutait
Micberth qui s’était déjà clairement exprimé 10 ans plus tôt sur la notion de
« fascisme » telle que définie par le monde de la gauche.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"><br /></span></p>
<p class="MsoNormal" align="center" style="text-align:center"><strong><span style="font-size:13.0pt;font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:
Tahoma;color:#333333;background:white">Fachos de basse-cour</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"><o:p> </o:p></span><span style="background-color: white; color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">« Inutile d’observer minutieusement le monde gauchiste à
travers un quart de pouce, pour dégager puis mettre en valeur la fatuité de ces
gens-là. La bonne grosse observation macroscopique suffit amplement, comme on
dit ; l’épais coup de châsse, allez ! pas de finesse...</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Et de les écouter gazouiller alors !</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Du pathos quotidien, de la linguistique
freudo-marxiste à la mords-moi le noeud, émerge d’entre les jargons sibyllins
le mot miraculeux, l’insulte tant chérie, le crachat – pfuitt – sanguinolent et
corrosif : fasciste !</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Et les voilà tout contents, tout jouasses, très
satisfaits d’eux-mêmes, frétillants de la queue, nos petit guignols gauchos,
hé !</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Depuis 68, amoureusement ils le bichonnent ce mot
cible, ils le lustrent, le dulcifient, pour le rendre, à propos, plus
cruellement cinglant, plus arbitrairement percutant. C’est leur grande
découverte ! De toute cette construction apocryphe et galeuse, l’Histoire
ne retiendra que ce vocable réutilisé approximativement par une jeunesse malade
des glandes.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Ce qui frappe tout d’abord chez le gauchiste (hormis
le gourdin qu’il tient à la main) c’est sa désarmante inculture. Le gauchiste
est bête, parfois méchant aussi, mais plus souvent bête dans la grande
tradition de l’idiotie hihan de <em>l’homo
normalis</em>. Sa vêture, ses éructations, ses capucinades, son comportement
gestuel désorganisé, donnent bien l’image du primaire décervelé, de la bête
végétative, du primate pelé. Fort de ces observations, on ne discute pas avec
un gauchiste, on le fouette. De là à penser, par le procédé du raccourci
simpliste, que celui qui tient le fouet est fasciste...</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Avec la bonne humeur coutumière qu’on leur connaît,
ces jeunes abrutis mélangent naïvement totalitarisme, fascisme, nazisme,
monarchisme, nationalisme – aïe donc – et tous les <em>ismes</em> qu’il plaît à l’humain de créer.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Nous autres qui ne sommes pas des bêtes, que diable,
mais des gens instruits des choses de la vie, nous avons appris à distinguer
les divers courants de la pensée savante. Longues et laborieuses humanités.
Nous savons que les esprits sont tout en nuances, subtils et délicats. Aussi, nous
nous efforçons de placer notre raison très au-dessus de notre sphincter anal.
Question d’hygiène et de moeurs. C’est en tout cas ce vers quoi nous tendons.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Nos gauchos eux, fieffés soliveaux, paralysés par
l’angoisse existentielle du batracien humanoïde Sartre, broutent
inlassablement, le nez à la hauteur des excréments de leurs congénères, la
manne matérialiste. Posture qui favorise, bien sûr, les apriorismes, le terre-à-terre et l’enfilage.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Je ne parle pas des bergers, les leaders gauchistes.
Ceux-là savent. On les recrute le plus souvent dans la grande bourgeoisie qui
s’ennuie. Ils sont cultivés et précieux, les bougres, rusés comme tout, avides
de sensations fortes. Soyons sérieux, et voyons dans ces gus chafouins les
laissés-pour-compte d’une société qui ne s’embarrasse guère de convenances, et
qui n’offre jamais le choix des méthodes pour réussir vite et bien, et faire du
temps de vie imparti à chacun d’entre eux <em>quelque
chose de bougeant</em>.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.MGM1976_m.jpg" alt="Micberth, janvier 1976." title="Micberth, janvier 1976." style="margin: 0 auto; display: block;" /></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="background-color: white; color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">« Mais celui qui bouge, n’est rien. « Rien »
n’étanche pas la soif de « tout ». Aussi faut-il, derrière ou
au-dessous de soi, exalter la multitude moutonnière que l’on flatte par ce
qu’elle a de plus bas, de plus vil et de plus abject.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Comment faire entendre à ces petits simples du cortex,
sans froisser leur volonté d’obscurantisme, l’histoire du monde dans lequel
nous vivons ?</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Parlons net. Il n’y a guère de différences entre le
contenu des tracts du <em>Fasci italiani di
combattimento</em> et la prose hyperbolique de la <em>gaucherie</em> internationale. Qui, nom de Zeus ! analysera un jour
les affinités réelles et parfaitement évidentes qu’il y a entre un Benito
Mussolini et un Aladin Krivine ? Et entre un Krivine et le <em>führerprinzip</em> ? Violence
monopolistique : croire-obéir-combattre, le bel héritage du messianisme
révolutionnaire légué par le socialise européen du XIX<sup>e</sup> siècle.
Ratatiboum la bonne tambouille ! Qui alambiquera enfin les contenus
doctrinaux de ces deux grandes joyeusetés ? Divine surprise !...</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Alors, fascistes vous-mêmes ! petites bêtes
grouillantes, sordides plastiqueurs, terroristes du week-end, oui, fascistes
vous-mêmes ! Vos méthodes, vos menaces, vos actes s’inscrivent dans la
grande tradition de la couennerie des hommes vulgaires. Vous godez à la lecture
de Reich sans connaître « L’art d’aimer » d’Ovide... Pas un crime,
mais comment comprendre l’un tout en ignorant l’autre ? Ce n’est qu’un
exemple mineur parmi tant d’autres plus importants qui foisonnent.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Vous luttez contre un prétendu conditionnement, tout
en refusant votre libre arbitre, et vous vous réfugiez dans un conformisme pis
encore, usé jusqu’à la corde. Vous vomissez l’exploitation – ce pourrait être
sympathique – mais vous exploitez sans vergogne les réflexes primitifs de vos
jeunes amis. Vous exécrez l’idée d’une nation forte et maîtresse, au profit d’un
individualisme branquignol qui, tout compte fait, n’est que le pastiche terne
d’un collectivisme abêtissant, humiliant et guerrier. Vous vous réclamez de
l’amour, mais vous n’engendrez que la haine.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Le fascisme, dans sa déformation péjorative, c’est
vous, les petits khons de l’arbitraire qui prêtez le flan au gouvernement
gélatineux, à l’image de son chef, et qui lui donnez la matière à toujours plus
de sottises. Vous êtes nuisibles, soldatesque de vos petits maîtres sans
scrupules – maîtres en carton-pâte, qui de toute façon n’appartiendront jamais
au même monde que le vôtre – nuisibles parce que sots.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">« Que vous le veuilliez ou non, gauchistes, mes petits,
vous êtes fascistes, au sens où vous entendez ce mot, racistes aussi parce que
vous octroyant le droit de défendre des races que vous jugez inconsciemment
inférieures à la vôtre, vous refusez l’égalité philosophique. Faire la charité,
c’est admettre sa supériorité, quelles que soient les formes de cette charité.
(...) »</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">(Micberth-Asudam <em>in Minute</em>
n° 620, 27 février-5 mars 1974)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"><o:p> </o:p></span></p>