Regards sur Micberth - Mot-clé - histoire localeCe site est consacré à M.-G. Micberth (1945-2013) : sa vie, son œuvre, sa pensée.2024-03-18T20:50:19+01:00urn:md5:ac4b6ea9a30e8880b48c8c986eb72543DotclearPatrimoine et histoire localeurn:md5:410032723cd21c0d38171383fa5d5c732017-09-19T17:46:00+01:002017-09-19T17:46:00+01:00AMIci et làCommission paritaireculturedématérialisationhistoire localelivre d histoiremicberthMonographies des villes et villages de Franceordre démocratiquepamphlétairepatrimoinepolice des idées <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style=" background: white;">« Le décalage toujours croissant entre la France dite
profonde et les médias donne aujourd’hui un nauséeux vertige. On nous répète à
longueur de journée que nous avons bien de la chance de vivre dans un pays
protecteur des libertés et de l’égalité entre les hommes. Je regrette. Nous
vivons dans un pays où la police des idées impose sa loi. »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style=" background: white;">Micberth écrit ces lignes en 1998 dans « Histoire locale »,
revue consacrée à l’histoire de notre pays. Las des incessantes poursuites judiciaires
dont il est l’objet pour ses textes, il a alors cessé d’écrire des pamphlets
pour se consacrer à son métier d’éditeur. C’est en 1986 qu’est née la
collection « <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Monographies_des_villes_et_villages_de_France">Monographies des villes et villages de France</a> » dédiée à
l’exhumation du patrimoine historique local, un projet (son <em>« Grand
Oeuvre »</em>, dira-t-il) qui lui tenait à coeur depuis pas mal d’années. <em>« L’Histoire
véritable est celle dont on retrouve les traces avant les faits, qui s’exprime
par les faits eux-mêmes et non, trente ans plus tard, par les élucubrations des
</em>écrivains appointés.<em> »</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style=" background: white;">Pourtant, là encore, il rencontrera quelques tracasseries. Il
écrit à propos des difficultés rencontrées par « Histoire locale »,
sage revue culturelle pourtant, où il aura l’occasion de s’exprimer</span><em style="text-indent: 18.9333px;"> </em><span style="text-indent: 14.2pt; background: white;">: </span><span class="textexposedshow" style="text-indent: 14.2pt;"><em><span style=" background: white;">« Il faudra bien qu’on nous
explique un jour clairement pourquoi une minorité de Français passe sa vie à
désespérer l’innocence et à tuer tout ce qui n’est pas conforme à la bêtise
ambiante. Parions que si cette revue avait été gauchisante, nihiliste, partisane,
misérabiliste, elle serait passée devant la <a href="http://www.cppap.fr/">Commission paritaire</a> comme une
lettre à la poste. Malheureusement pour elle, elle a pour simple ambition de
réconcilier les Français avec leur histoire locale, sans souci de mettre en
avant telle ou telle idéologie. »</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt">Sa vie durant, Micberth
pratiquera le culte du passé, des racines, attachant une grande importance aux
archives qui laissent des traces, indispensables témoignages sur la vie des
hommes.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style=" background: white;">« Si, comme <a href="http://micberth.org/index.php?category/Le-pamphl%C3%A9taire">pamphlétaire</a>, je
n’ai guère été aimé au cours de ma vie, j’ai fait l’unanimité pour mon travail
de directeur de collections ou d’éditeur. 6 000 articles de presse ont salué
mon entreprise éditoriale : gauche, droite et parfois les extrêmes ont
reconnu mon utilité, applaudi mon courage, exalté mon honnêteté. Merci, n’en
jetez plus !</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style=" background: white;">« J’ai simplement servi avec
opiniâtreté la cause extraordinaire de la connaissance ; chercher, trouver
et faire connaître au plus grand nombre.</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em>« Avec acharnement
et sans me mettre en avant, j’ai cassé les angles réduits de la vision myope.
J’ai impitoyablement pourfendu l’entendu, le conventionnel, la pensée unique,
bref, j’ai déculotté les flics des idées. »</em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt">Lorsqu’il a quitté ce bas monde, en 2013, la collection
« Monographies des villes et villages de France » comptait 3 220
titres, dont un grand nombre de publications possibles grâce à la collaboration
des conservateurs de bibliothèques et d’archives, des bibliophiles et
collectionneurs.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt">D’autres collections viendront enrichir le catalogue des livres publiés
par Micberth. Citons entre autres « Des faits et des hommes »,
« Histoire insolite », « Les grands méconnus »,
« Vieux parlers », collections résolument tournées vers le passé vu
par le petit bout de la lorgnette, dédiées à la découverte et la préservation
d’un patrimoine en voie de disparition.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.MGM_HL_1997_m.jpg" alt="MGM_HL_1997.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt">C’est avec tristesse qu’il vit s'éteindre au fil du temps de nombreux
lecteurs âgés. Ce seront les enfants ou les petits-enfants qui répondront à ses
mailings d’information sur les nouvelles parutions. Il écrit :</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em>« De 1988 à 1998,
nous avons perdu 10 000 de nos amis ; cela veut dire que ce lectorat,
amateur d’histoire et en particulier d’<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_locale">histoire locale</a>, n’a pas été renouvelé,
ni par ses enfants ni par les étrangers qui, paraît-il, ne rêvent que de
s’intégrer. C’est dramatique ! Nous disparaissons lentement mais sûrement,
il en va, dit-on, de la volonté divine et nous ne laissons derrière nous que
des bouffeurs d’images qui haïssent la culture comme nous méprisons leurs
gesticulations (pardon, leur art), leur bruit (pardon, leur musique). D’un
côté, nous mourons parce que le temps nous pousse et de l’autre, nous n’avons
pas su nous reproduire. »</em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style=" background: white;">« Il m’est arrivé de publier
à quelques dizaines d’exemplaires des ouvrages introuvables. J’ai voulu les
mettre sur le marché à des prix défiant toute concurrence et qui sont ceux
pratiqués par mes confrères qui éditent leurs titres de sciences humaines à
plusieurs milliers d’exemplaires. Pari fou ? peut-être. Mais il est
paradoxal de demander à ceux qui terminent leur existence et dont les
ressources sont amputées de la moitié ou des 2/3, de dépenser des sommes folles
pour perpétuer l’histoire écrite de leur pays. On me rétorquera l’idée bateau
qui consiste à dire : « Oui, mais cher Monsieur, dans la vie active
contemporaine, on se doit de tout mettre en oeuvre pour assurer sa réussite,
faire vivre ses enfants, les mener le plus loin possible, leur laisser un
patrimoine, voire se maintenir tout bêtement à son poste. On attend la retraite
et son temps libre pour se consacrer à la lecture superflue. » C’est un
sophisme voire une couennerie. Le livre n’est pas un produit de consommation
comme un autre. On achète un livre de gare pour oublier un voyage pénible, se
détendre dans un transatlantique, aider à s’endormir le soir. A l’opposé, on
constitue une bibliothèque pour donner toutes ses chances à la circulation des
idées, à l’exhumation des connaissances. Peu importe qu’un livre d’histoire
dorme vingt ans dans des rayonnages, s’il doit être un jour ouvert pour être
lu, aimé ou critiqué.</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style=" background: white;">« Il est incontestable
qu’une volonté organisée tente de nous détruire. La culture, c’est d’abord la
rébellion ; l’ordre démocratique, qui se veut la vérité et le bien, n’aime
pas les têtes qui dépassent et s’acharne à imposer la coupe réglée. Nous vivons
dans un pays et sur un continent qui ont fait leur force par la singularité et
la différence de leurs habitants. Or ce qui est singulier est anachronique pour
l’idée mondialiste d’aujourd’hui. On tond les moutons de Panurge, on ne bat pas
monnaie avec des rebelles.</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style=" background: white;">« Le publicitaire qui veut
cibler ses proies, les identifie par groupe de besoins. C’est ignoble ! On
catégorise les différents acheteurs de papier hygiénique et on détruit ceux qui
s’essuient avec des pétales d’edelweiss. »</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style=" background: white;"><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.Eglise_Autremencourt_m.jpg" alt="Eglise_Autremencourt.JPG" style="margin: 0 auto; display: block;" /><br /></span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt">En conclusion, à l’ère
du numérique et de la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mat%C3%A9rialisation">dématérialisation</a> (Quel vilain mot !), préserver le
patrimoine est plus que jamais nécessaire pour lutter contre l’oubli et
restituer les vérités de l’Histoire.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em>« A la beauté
brute des sites (...), il convient d’ajouter la grande richesse de notre
histoire locale. Chaque pierre nous invite contre l’oubli au voyage dans le
passé, chaque livre nous investit du pouvoir de conduire la machine à remonter
le temps.</em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style=" background: white;">« Glaner jusqu’à
l’épuisement dans les vastes prairies du patrimoine historique, recomposer
patiemment chaque morceau de puzzle, rêver à ce qui nous a échappé et imaginer
tout ce qui nous manque pour préparer scrupuleusement un avenir intelligent ou
plus modestement, le moins bête possible...</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="background: white;"><em>« L’histoire donne des
leçons. Tant pis pour les esprits chagrins et les cuistres, il y a des</em> leçons de l’histoire<em> et elles nous sont bien utiles. »</em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><em><span style=" background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> </span></em></span><span style="background-color: white; text-indent: 14.2pt;">Source : Micberth in </span><em style="text-indent: 14.2pt;">Histoire
locale</em><span style="background-color: white; text-indent: 14.2pt;">, (Édito et rubrique
« Juste en passant ») 1997-1998</span><em style="text-indent: 14.2pt;">.</em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style=" background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style=" background: white;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style=" background: white;"><!--[endif]--></span></span></p>Micberth et Célineurn:md5:094644c17f6973c29e44927cb1c9a3d92013-07-31T23:24:00+01:002021-07-03T14:22:22+01:00AMIci et làAdolf HitlerAndré GideBardamuBulletin célinienCéline (L.-F.)François Gibaulthistoire localeLaudelout (Marc)Louis-Ferdinand CélineLucette AlmanzorMirbeauNapoléonWolinski <p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333">Cinquante années séparent ces deux photos : Micberth sur un banc, saisi sur le vif en août 2011 et Céline, dans la même attitude, immortalisé par le photographe Boris Lipnitzki vers 1950. Les deux documents se côtoient dans mes fichiers. Simple coïncidence qui m’interpelle. Le rapprochement est-il osé ?</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">Céline a certainement joué un rôle fondamental dans la vie de Micberth, qui le découvrit à l’âge de 12 ans, à travers « Mort à crédit » (et non « Voyage au bout de la nuit », comme on l’a souvent écrit). C’est alors « un écrivain maudit ». Micberth découvre dans ses livres un monde qu’il reconnaît et une étonnante liberté d’écriture. Il ne cessera alors, pendant de nombreuses années, de faire partager son enthousiasme à des centaines de personnes.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma"><img style="MARGIN: 0 auto; DISPLAY: block" title="Micberth en août 2011 (Photo Annick Morel)" alt="Micberth en août 2011 (Photo Annick Morel)" src="http://micberth.org/dotcl/public/.aout_2011_012_m.jpg" /><br /></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">En 1968, projetant de créer un Prix Céline du roman, il rencontre à Meudon Lucette Almanzor, peu de temps après l’incendie de la maison. Il reste de cette rencontre un long texte intitulé « Lili, c’est Line », rédigé en 1969 et publié dans le journal « Actual-Hebdo » en juin 1973. En voici un extrait : <em>« Elle est devant moi, toute menue et recroquevillée, lisse et rose comme un nez d’enfant. Alors c’est ça la nymphette héroïne ? L’égé<span class="textexposedshow">rie du gars Ferdinand ? Ce petit bout de polichinelle contrefait ? La grâce et la subtilité incarnées dans un corps sans poids, dans un visage dessiné en trois traits qui retiennent et décochent tour à tour un sourire de nymphe malicieuse, comme dit la vieillerie Robert Canard. Pas possible. Mes yeux et l’obscurité me trahissent, mille verges ! Je refuse l’évidence. Pas possible ! »</span></em><span class="textexposedshow"> Après avoir expliqué qu’elle vit dans la misère et exigé l’attribution du Prix Louis-Ferdinand Céline à un récit animalier, (condition inacceptable pour Micberth), Lucette remet les épreuves de « Rigodon » à son visiteur, étonné par le style. <em>« Il y a les trois petits points, et un peu de la musique. Mais... le grain de sable qui bloque la belle mécanique huilée. Cric crac. »</em> La conclusion tombe : <em>« On dirait pas du Ferdinand, madame. »</em> Micberth poursuit son récit : <em>« Mouche. Le coup a très exactement porté. Mais ne nous précipitons pas sur les déductions hâtives. De deux choses l’une : ou le bouquin a été construit par les avocats à l’aide de vieilles conneries éparses, travail supervisé par la doulce Lucette, ou bien nous assistons aux dernières éructations d’un grand écrivain sénile. »</em> </span></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span class="textexposedshow"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma"><!--?xml:namespace prefix =" ""o" /--><o:p> </o:p></span></span><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(51,51,51)">Si Micberth a parfois remis en cause l’originalité de l’oeuvre célinienne, comme dans le « Bulletin célinien » (BC n° 123, décembre 1992) où il écrit : </span><em style="TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(51,51,51)">« Si vous aviez encore quelque illusion sur les qualités d’inventeur de votre héros, je me permettrais de vous renvoyer avec méchanceté à la lecture attentive de Mirbeau et particulièrement du « Journal d’une femme de chambre ». Vous constaterez que la fameuse petite musique et les trois petits points ont été piqués par Ferdine à cet auteur », </em><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(51,51,51)">il a toujours décrété que le « juif » conspué par Céline était le « con » qu’il a lui-même toute sa vie pourfendu. Il écrit dans « </span><!--?xml:namespace prefix =" ""st1" /--><st1:personname style="TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(51,51,51)" w:st="on" productid="La Lettre">La Lettre</st1:personname><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(51,51,51)"> » (avril 1985) : </span><em style="TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(51,51,51)">« Même Gide, tant de gôche, qui pourtant n’hésitait pas à pénétrer loin en Afrique (le pays et les petits pays), entonnait dans l’intimité des couplets antisémites. Et Céline, forcené et caricatural, sans hypocrisie aucune livra au public son ouvrage « Bagatelles pour un massacre », qui à sa manière concrétisait toute l’exaspération d’un peuple face à cette mystérieuse communauté qui effrayait par sa capacité d’être partout, forte et discrète, aux postes stratégiques de l’Etat, du commerce, des sciences, des arts et des lettres. »</em></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span class="textexposedshow"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma"><o:p> <img style="MARGIN: 0 auto; DISPLAY: block" title="Céline vers 1950 (Photo Boris Lipnitzki)" alt="Céline vers 1950 (Photo Boris Lipnitzki)" src="http://micberth.org/dotcl/public/.Celine_vers_1950__Lipnitzki_m.jpg" /><span style="TEXT-INDENT: 14.2pt"><br /></span></o:p></span></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span class="textexposedshow"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma"><o:p><span style="TEXT-INDENT: 14.2pt">Quoi qu’il en soit, si Micberth a parfois pris ses distances avec l’homme qu’il contestait et sur lequel il portait un jugement sévère, il a toujours conservé une grande admiration pour l’écrivain : </span><em style="TEXT-INDENT: 14.2pt">« Ferdinand a très bien dit, le mieux dit, mais il n’a pas vécu. Et quelles que soient les richesses en indulgence, on ne peut lui passer cela »</em><span style="TEXT-INDENT: 14.2pt">, écrira-t-il après sa rencontre avec Lili. En 1998, il publiera un article intitulé « Bardamu » qui remettra les pendules à l’heure. Je vous le livre in extenso.</span></o:p></span></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span class="textexposedshow"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma"><o:p><span style="TEXT-INDENT: 14.2pt"><br /></span></o:p></span></span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: center" class="MsoNormal" align="center"><strong><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; FONT-SIZE: 14pt; mso-bidi-font-family: Tahoma">Bardamu</span></strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma"><o:p> </o:p></span><span style="BACKGROUND-COLOR: white; TEXT-INDENT: 14.2pt; FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; COLOR: rgb(51,51,51)">« Il n’y a aucun intérêt à dire ou à écrire « J’aime ou je n’aime pas Céline ». Marc Laudelout, directeur du « Bulletin célinien » nous le démontre brillamment depuis dix-sept ans. Outre l’originalité que constitue le fait de publier chaque mois un périodique consacré à un grand écrivain contemporain, Laudelout a le particulier mérite de ne jamais tomber dans l’hagiographie sectaire. Il a su balayer depuis fort longtemps la critique naine, convenue, haineuse, et il sait donner la place aussi à toute vision nouvelle qui peut éclairer différemment l’oeuvre et la vie de l’immense écrivain que fut Louis-Ferdinand Céline. On verra qu’avec le temps, l’antisémitisme du rouspéteur du Bas-Meudon, ne sera regardé – pour reprendre un mot célèbre – que comme « un détail » de l’histoire littéraire.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">« Faut-il, en effet, extraire de notre patrimoine historique la vie et l’oeuvre de Napoléon au motif qu’il fut cruel et que par bien des côtés il préfigura Adolf Hitler ? Et pour ce dernier, a-t-on le droit de se refuser à lire les étonnantes mises en garde qu’il adressait aux chancelleries avant 1939 ou encore, aveuglé par l’indignation, peut-on nier le charme de ses aquarelles, son chemin creux près de Wytschaete peint en novembre 1914 ? Non.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">« Personne ne peut aujourd’hui oser prétendre sans faire sourire que le docteur Destouches est un écrivain du second rayon, épiphénomène d’une période troublée, ludion des lettres porté par d’irréductibles réactionnaires ou conchié par d’extralucides progressistes. Savoir si Céline fut le plus grand n’a aucun intérêt, c’est du domaine de la subjectivité. Ce que l’on peut affirmer sans se tromper c’est sa dimension universelle, son éblouissante importance dans le temps et dans l’espace.</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">« Ouvrir chaque mois « Le Bulletin célinien » est un total bonheur. Wolinski, dans les années 1970, avait conçu la publicité du journal dont il était le rédacteur en chef par ce slogan : « Lire Charlie, chaque mois, vautré sur un divan, en croquant du chocolat ». Qu’il me permette de le paraphraser en disant : « Ouvrir le <em>Bulletin célinien</em> chaque mois, confortablement installé dans un fauteuil, en sirotant à petites lampées un alcool fort, et en tirant sur sa pipe bourrée de Flying Dutchman ».</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">« On me reprochera d’avoir négligé « Louis » pendant de nombreuses années... Je sais. On s’est un peu égratignés avec Laudelout à cause de ça. La faute en revient à Lili (Lucette Almanzor, veuve de Céline). Que le diable me pardonne, mais il me reste dans la bouche le goût amer d’une nuit passée avec elle à Meudon, tout de suite après les événements de Mai 68. Certains en auraient fait un gros livre, moi un tendre chagrin. J’eus le maigre privilège de lire après François Gibault (et pour cause, eh !) le premier bon à tirer de « Rigodon ». C’est au moins ça. » (Micberth <em>in Histoire locale</em>, printemps 1998)</span></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333; mso-bidi-font-family: Tahoma">Lire également</span><a href="http://micberth.org/index.php?post/2018/07/09/Madame-C%C3%A9line"><span style="background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; color: rgb(51, 51, 51); background-color: rgb(249, 249, 249);"> </span><span style="background-color: white; color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">« Madame Céline ». </span></a></p>
<a href="http://micberth.org/index.php?post/2018/07/09/Madame-C%C3%A9line">
<p style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: 14.2pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: TimesNewRomanPS; BACKGROUND: white; COLOR: #333333"><o:p> </o:p></span></p>
</a>Biographie sommaireurn:md5:fae32d88dc1dc8b2f982fb4d1cf91f2d2013-04-19T17:00:00+01:002023-03-14T09:18:41+00:00AMBiographieaffaire des chèques Pompidouanarchisme de droiteanthologueBob Denardchroniqueur polémistecréation littéraireenfant surdouéEurope 1histoire localeHubert WayaffehumourhypnothérapieJean Royerjeunesses gaullistesl imposture démocratiquelibelle télématiquemarginalismemaître à penserMicberthmouvement autobusiaquenouvelle droiteNouvelle Droite françaisenouvelle écriture minitelliennephilalèthephilosophie libertairepremier fanzinepremier magazine audiovisuelpresse nouvelleprécurseurpsychologue praticienpsychosexologierebelleredoutable pamphlétairerelaxerébellionstyle mèqueTours« Actual-Hebdo »« Apostrophe à la justice »« Choc »« droit à la différence »« l été de la nouvelle droite »« La Lettre de Micberth »« Le Crapouillot »« Le Nouveau Pal »« le Roy s club »« Les Meilleurs de nuit »« Minute »« Mégalo »« Nouvelle Elite Vidéomagazine »« Publi-Choc »« Révolution 70 »« Révolution droitiste »éditeur <p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal">Michel-Georges Micberth (Berthe dit), né le 12 août 1945 à Tours d’un père breton et d’une mère angevine, s’est éteint à son domicile le mardi 19 mars 2013. Ecrivain, pamphlétaire, homme politique, chercheur, psychothérapeute, il voulait passer à la postérité pour son travail d’éditeur anthologue, qu’il menait depuis près de trente ans au service de l’histoire locale de notre pays. Mais ce serait occulter une grande partie de la vie bien remplie de cet homme aux multiples talents dont le nom restera à jamais attaché à l’anarchisme de droite comme principal représentant. Homme libre et rebelle, maniant l’humour avec un redoutable talent, il disait : « Ma rébellion, c’est ma vie. Un refus constant. » Philalèthe plutôt que philosophe, il se considérait comme « un boucanier des idées, un aventurier vivant dans un pays exotique. »</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><!--?xml:namespace prefix =" ""o" /--><o:p> </o:p></p>
<p style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal" align="center"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal">Le premier fanzine français</strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal">Esprit libre et curieux, M.-G. Micberth s’est montré précurseur dans de nombreux domaines. Enfant surdoué, martyrisé par ses parents, il fréquente les voyous du « Canal » de Tours pour échapper à l’enfer familial. Il écrit ses premiers poèmes à l’âge de huit ans pour compenser la violence du monde. A 12 ans, il aborde Céline avec bonheur. A 13, il milite pour le retour du pouvoir du général de Gaulle et crée les Jeunesses gaullistes révolutionnaires. Après des études à l’école Brassart de Tours (cours supérieur d’arts graphiques) où il exerce ses talents de dessinateur et de créateur publicitaire, il publie au début des années 1960 le premier fanzine français, « Choc », suivi de « Publi-Choc », qui pose les jalons d’une forme de presse nouvelle. En 1963, Il fonde <!--?xml:namespace prefix =" ""st1" /--><st1:personname productid="la Jeune Force"><st1:personname productid="la Jeune">la Jeune</st1:personname> Force</st1:personname> poétique française (avec Louis Aragon pour président d’honneur), mouvement actif présent dans 40 pays qui publie livres, revues, anthologies (« Mille Poètes ce jour »), fait passer ses auteurs sur Europe 1 dans l’émission « Rendez-vous aux Champs-Elysées ». En 1964, il quitte le domicile de ses parents, avec <st1:metricconverter productid="1,80F">1,80F</st1:metricconverter> en poche. En 1967, Micberth lance le mouvement autobusiaque, nouveau mode de création littéraire qui se manifeste dans l’expression poétique et théâtrale (avec les « dégagements », qui annonceront l’humour du café-théâtre et le Splendid). Véritable maître à penser, il est alors entouré de nombreux élèves et collaborateurs qui l’accompagnent dans sa démarche pour une philosophie libertaire et dans son combat contre l’Etat républicain. On rencontre là Alain Camille (futur ADG, auteur phare de <st1:personname productid="la S←rie">la Série</st1:personname> noire), Bernard Deyriès (dessinateur, réalisateur notamment de « Ulysse 31 »), Gilles Cormery (poète et artiste peintre), Gérard Lecha (universitaire), etc. En 1968, il pressent le soulèvement à venir et en prévient (sans effet) Georges Pompidou. Il publie « Révolution 70 », brûlot d’une grande violence contre les édiles locaux. Jean Royer, alors maire de Tours, l’oblige à quitter la ville.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p>
<p style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal" align="center"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal">Redoutable pamphlétaire</strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal">En 1969, Micberth crée le Centre d’études et de recherches expérimentales du Plessis, véritable laboratoire d’idées pour une nouvelle forme de société et travaille sur l’hypnothérapie, le marginalisme, la psychosexologie... Pour prouver l’imposture démocratique, il se présente à l’élection présidentielle. En 1970, il pose sa candidature aux cantonales et s’attire la haine des pouvoirs en place par des tracts incendiaires. En 1971, il ouvre un cabinet de psychologue praticien et travaille en tant que clinicien des hôpitaux psychiatriques à Chezal-Benoît. En 1972, il rédige « Le Pieu chauvache », roman noir baroque. La même année paraît « Actual-Hebdo », journal qui permettra à Micberth de se tailler une réputation de redoutable pamphlétaire sous le pseudonyme d’Eric Asudam. Le titre lui est décerné dans « L’Anthologie du pamphlet de <st1:personname productid="la Lib←ration">la Libération</st1:personname> à nos jours » (aux côtés de Céline, Bloy, Daudet, Bernanos, etc.) publiée par « Le Crapouillot » en 1973, où il est également présenté comme le géniteur du style « mèque ». Il fonde <st1:personname productid="la Nouvelle Droite">la Nouvelle Droite</st1:personname> française, mouvement clandestin d’inspiration aristocratique qui sera rendu public en 1976. Un an plus tard, il entre comme chroniqueur polémiste à l’hebdomadaire « Minute » où il publie un article très remarqué sous le titre d’« Apostrophe à la justice ». Quelques mois plus tard, le journal s’apprêtant à soutenir la candidature de Jean Royer à la présidentielle, Micberth claque la porte. Le 15 août 1974, victime d’une machination politico-policière, il est arrêté et incarcéré 15 jours à Fresnes dans le cadre de l’affaire des chèques Pompidou. Il obtiendra sa relaxe après cinq ans de procédure judiciaire.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p>
<p style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal" align="center"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal">« Vers une nouvelle droite »</strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal">En 1976, publie dans « Le Quotidien de Paris » un article prémonitoire intitulé : « Vers une nouvelle droite » où il prône le fameux « droit à la différence » qui fera florès. En 1977, il enregistre « Apologie de l’abstention » pour l’émission « Tribune libre » diffusée sur FR 3. L’année 1979 voit l’éclosion de « l’été de la nouvelle droite » dans les médias où M.-G. Micberth donne interviews, articles, communiqués. Il publie le manifeste « Révolution droitiste » l’année suivante, en collaboration avec François Richard. Il est réélu directeur du bureau politique de <st1:personname productid="la NDF">la NDF</st1:personname> et lance Radio Philalèthe (radio d’informations téléphonées) ainsi que le mensuel « Révolution droitiste ». En 1981, Micberth tourne NEV (Nouvelle Elite Vidédomagazine), premier magazine audiovisuel sur cassettes vidéo, réalisé par Bernard Deyriès. En 1982, il enregistre sa dernière allocution télévisée sur FR3, sous le titre : « Prout caca boudin ou l’Etat socialo-communiste » et publie le journal pamphlétaire « Le Nouveau Pal », qui exprime un aristocratisme sans concession. En 1983, les éditions Res Universalis (plus tard Res Universis) voient le jour. En 1985, <st1:personname productid="la Nouvelle Droite"><st1:personname productid="La Nouvelle">La Nouvelle</st1:personname> Droite</st1:personname> française cesse d’exister et paraît le journal pamphlétaire « <st1:personname productid="La Lettre">La Lettre</st1:personname> de Micberth ». En 1987, Micberth crée et développe le « Roy’s club », service télématique où une nouvelle forme de convivialité voit le jour soutenue par une nouvelle écriture minitellienne. « Mégalo », premier libelle télématique qui annonce blogs et autres publications en ligne, est lancé, avec chroniques, billets d’humeur, articles, courrier. </p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p>
<p style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal" align="center"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal">Se consacrer à son activité d’éditeur</strong></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal">En 1988 paraît aux PUF « L’Anarchisme de droite dans la littérature contemporaine », thèse de doctorat soutenue en Sorbonne par F. Richard, qui fait une large place à l’œuvre micberthienne. Trois ans plus tard, sortira un « Que sais-je ? » intitulé « Les Anarchistes de droite ». L’année 1988 marque le début de la collection <em style="mso-bidi-font-style: normal">Monographies des villes et villages de France</em>, qui a pour but l’exhumation du patrimoine historique local et qui compte en 2013 environ 3 300 titres. Utilisant les avantages de la reprographie, Micberth lui donne ses premières lettres de noblesse, en conférant aux ouvrages publiés une qualité d’impression identique à celle de l’imprimerie traditionnelle. Il ouvre alors la voie à l’impression numérique, révolutionnant ainsi le monde de l’édition. Passionné par le livre et l’écrit en général, Micberth s’est toujours donné, depuis 50 ans, les moyens techniques d’une structure d’impression autonome pouvant diffuser ses idées. En 1995, il participe activement à l’émission « Les Meilleurs de nuit » animée par Hubert Wayaffe, rencontré à Europe 1 trente ans plus tôt. En 1998, il se lie d’amitié avec Bob Denard, le mercenaire héros de son adolescence.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal">Lassé des incessantes persécutions judiciaires engendrées par la violence de ses textes, il cesse d’écrire des pamphlets à la fin des années 1980, pour ne plus se consacrer qu’à son activité d’éditeur. « Si, comme pamphlétaire, je n’ai guère été aimé au cours de ma vie, écrit-il, j’ai fait l’unanimité pour mon travail de directeur de collections ou d’éditeur : 6 000 articles de presse ont salué mon entreprise éditoriale : gauche, droite et parfois les extrêmes ont reconnu mon activité, applaudi mon courage, exalté mon honnêteté. Avec acharnement et sans me mettre en avant, j’ai cassé les angles réduits de la vision myope. J’ai impitoyablement pourfendu l’entendu, le conventionnel, la pensée unique, bref, j’ai déculotté les flics des idées ». Ultime clin d’œil, Micberth venait de s’inscrire au Collège de ‘Pataphysique, rejoignant d’illustres devanciers.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal">Ouvrages de Micberth :</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal">. Pardon de ne pas être mort le 15 août 1974</em>, 1975.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal">. Révolution droitiste</em>, 1980.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal">. </em><st1:personname productid="La Lettre"><em style="mso-bidi-font-style: normal">La Lettre</em></st1:personname>, 1986.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal">. Les Gros Niqueurs </em>(en collaboration),1990.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal">. Dix ans après Révolution droitiste, </em>en collaboration avec F. Richard, 1991.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal">. Petite Somme contre les gentils, </em>1986<em style="mso-bidi-font-style: normal">-</em>1995.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal">. Le Pieu chauvache</em>, 1990-2002.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal">. Les Pensées de l’escalier, </em>1984<em style="mso-bidi-font-style: normal">-</em>2009.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal">. <em>Histoire insolite des régions de France</em> (en collaboration), 2012</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal">Ouvrages sous le pseudonyme de Mathurin Hémon :</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal">Dans la collection <em style="mso-bidi-font-style: normal">Histoire insolite</em> : Bourgogne, Bretagne, Centre, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Picardie.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal">Ouvrages de Micberth à paraître :</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal">. Les Vociférations d’un ange bariolé.</em></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal">. Nouveau Pal et triques variées.</em></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal">. Mimi sait tout</em></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal">. Dictionnaire des citations micberthiennes</em></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal">Ouvrages parus sur Micberth et son œuvre :</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal">. Micberth et la pseudomicrocaulie, </em>1973.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal">. </em><st1:personname productid="La Mesnie"><em style="mso-bidi-font-style: normal">La Mesnie</em></st1:personname><em style="mso-bidi-font-style: normal"> micberthienne</em>, 1991.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal">. Micberth et le théâtre en question, </em>1992.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal">. L’anarchisme de droite dans la littérature française, </em>1988.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal">. Micberth anarchiste de droite</em>, 1992.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal">. Micberth, repères biographiques, 1992.</em></p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal">. Micberth ou la vie rebelle, les années 60</em>, 2013.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal">. Les anarchistes de droite </em>(Que sais-je ?), 1991 et 1997.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0" class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal">. L’aristocratie libertaire chez Léautaud et Micberth, </em><span style="mso-bidi-font-style: italic">1996.</span></p>