Regards sur Micberth - Mot-clé - le pamphletCe site est consacré à M.-G. Micberth (1945-2013) : sa vie, son œuvre, sa pensée.2024-03-18T20:50:19+01:00urn:md5:ac4b6ea9a30e8880b48c8c986eb72543DotclearLe pèlerin de l'absoluurn:md5:233305955791c0ea38a21388b164efd42013-12-03T22:16:00+00:002014-05-08T16:11:50+01:00AMIci et làADGBloy (Léon)CavannacensureDailymotionFrançoise GiroudINAJean-Claude CourdyLe Crapouillotle pamphletLouis MerlinMicberthPierre DominiqueStéphane Hessel <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Léon Bloy,
le </span></em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:
Tahoma;color:#333333;background:white">pèlerin de l’absolu<em>, pour beaucoup de nos contemporains, est presqu’illisible. Il demande
un gros effort d’attention, une solide culture et le </em>Larousse<em> en dix volumes à portée de la main. Le </em>Larousse<em> est d’ailleurs bien insuffisant, tout comme
le </em>Littré<em>, mais quelle joie de le
lire ! Quelle constante aventure de l’esprit ! Quel
enrichissement ! », </em>écrivait Micberth il y a tout juste trente
ans. En 2013, <a href="http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/13/97001-20131113FILWWW00626-5-livres-edites-par-alain-soral-interditscensures.php">on ose caviarder ce cher Bloy</a>, pour un texte rédigé en 1892. La
culture fait-elle tant que ça défaut à nos contemporains, que l’on décide de censurer
les grands auteurs au motif qu’on nous prend vraiment pour des abrutis,
incapables de jugement<em> </em>? Après
les armes, allons-nous devoir rendre les livres pour qu’ils soient brûlés en
place publique ? A quand l’ordalie ?</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« La nullité
du plus grand nombre est une insulte à l’individu intelligent autant qu’à la
civilisation ou à l’histoire de l’évolution savante appliquée à la vie
quotidienne des communautés humaines. »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">La censure, Micberth l'a subie, toute sa vie durant. Une
censure insidieuse, via des tracasseries et pressions diverses : dépôts de plaintes, enquêtes
policières, écoutes téléphoniques, diffamation, silence des médias, etc. Aussi,
les témoignages qu’il a laissés sont-ils d’autant plus précieux : ses
allocutions télévisées par exemple, qui ont la vie dure et que l’on retrouve
aujourd’hui sur de nombreux sites comme autant d’évidences. (Nous ne nous en
plaindrons pas...). Le ton provocateur, violent, volontairement outrancier du discours peut
étonner et rebuter. Micberth s’en est expliqué. <em>« J’ai choisi un genre terrible : le pamphlet ; flétri
d’office par le lieu commun : « Tout ce qui est excessif, est
insignifiant ».</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Et ceci expliquant cela, il ajoute : <em>« Pierre Dominique, en conclusion de
son anthologie de la polémique, résumait en quelques mots épouvantables le sort
de ceux qui avaient choisi de combattre par la plume : « Décollation,
emprisonnement, misère, paupérisation, assassinat, exil, oubli, etc. »</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Cela veut
dire que pour se soumettre à ce « passe-temps » périlleux, il faut –
passez-moi l’expression – avoir des couilles au cul particulièrement bien
accrochées.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« La gonade
est un attribut très accessoire dans le milieu des rotatives.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Le courage
ne s’usant que si l’on ne s’en sert pas, j’ai choisi, pour mon inconfort
personnel, d’en faire usage le plus souvent possible et... parfois, plus que de
raison.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« En acceptant
les préparatifs de ma première clownerie télévisée (avril 1976), je savais que
je serais immolé sur l’autel du conformisme qui ne reçoit jamais
l’inadmissible.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Le bon usage
interdit la grossièreté et plus encore quand elle est mise au service de la
provocation.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Le lecteur
me pardonnera mais, pour moi, la grossièreté est un délice. Les freudiens, qui
sont à la psychosémiotique ce que la crème chantilly est au bifteck frites,
vous diront qu’il y a chez moi une régression sadique-anale. Peut-être,
peut-être, mais c’est ainsi.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« J’adore
rouler mes contemporains dans le caca. Les mots orduriers ne me font pas peur,
je nourris pour eux une passion stendhalienne. Il en est de bien laids, de bien
gluants, de bien puants, de bien excrémentiels qui définissent excellemment le
petit personnel que je brocarde.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Et puis
quand on souhaite ne pas se faire traiter de crottes, mieux vaut ne point
sortir d’un derrière pour aller ensuite se complaire et musarder dans les
fosses d’aisances de la vie publique.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Un peu de
parano : l’anthologue et l’historien écriront plus tard que j’ai été le
premier politicien scatologique de la télévision. Je revendique cet honneur.
C’est facile, mais je le dis quand même : « Mieux vaut être le
premier à parler merde à <st1:personname productid="la TV" w:st="on">la TV</st1:personname>
que le dernier, comme M. Mitterrand, à faire choir dedans ses
concitoyens. »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"><o:p> <img src="http://micberth.org/dotcl/public/.Tele7jours_m.jpg" alt="Tele7jours.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">En 1977, Micberth enregistre sur FR3 une Tribune libre
intitulée « Apologie de l’abstention » avec une équipe technique
gauchiste, résolument hostile à l’intervenant. Et qui plus est, l’émission est,
à l’époque, « considérée comme un véritable fourre-tout. »</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Micberth raconte : <em>« Un
poil de mépris dans la façon de parler de cette émission. Peu de médias
annoncent sérieusement le sujet et le générique de ses séquences ; aucune
d’entre elles n’a jamais fait l’événement et cela quel que soit le contenu.</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Pourtant, ma
modestie dût-elle en souffrir, la presse – pour une fois – m’a présenté avec
égards et même – tenez-vous bien – avec une photographie en couleur. Pour ce
type d’émission : un exploit.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; color: rgb(51, 51, 51); background-color: white;"><em>« En 1979, le
</em>Monde<em>, pourtant avare en courbettes, a repris dans ses pages politiques le
texte d’une de mes tribunes ; zest de favoritisme qui n’aura échappé à
personne. »</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Désobéissez
! » </span></em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:
Tahoma;color:#333333;background:white">C’est ainsi que Micberth appelait les
téléspectateurs à réagir, dépassant de l'« Indignez-vous » de Stéphane Hessel. <em>« Désobéissez et nous sortirons de ce
processus névrotique qui nous mène progressivement à l’anéantissement de
l’espèce. Désobéissez et les fruits retrouveront leur saveur d’antan, l’eau
vive sa pureté et le<span class="textexposedshow">s sites leurs lignes
harmonieuses. Désobéissez et les villes se videront des véhicules polluants, des
cheminées qui crachent la mort pendant que dans l’usine on visse les milliards
de boulons du désespoir... »</span></em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span class="textexposedshow"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:
Tahoma;color:#333333;background:white">Cette Tribune fait plus que jamais
recette en 2013, malgré les mauvaises conditions du tournage et l’altération de
la vidéo avec le temps. Pourtant, le discours n’est pas chatoyant.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Imaginez la
tête de Dupont-la-joie quand, le 3 juin 1977, il vit et entendit à <st1:personname productid="la TV" w:st="on">la TV</st1:personname> un hirsute – moi ! –
déclarer : « Le bon peuple français a crié et crie sans
sourciller : « Vive le Roi, vive <st1:personname productid="la R←publique" w:st="on">la République</st1:personname>, vive Pétain,
vive de Gaulle, vive Giscard ! » et demain, il hurlera avec
allégresse : « Vive Mitterrand et vive Marchais ! » Le
peuple n’a aucune dignité. Il s’écarte comme une poufiasse vénale aux relents
caséeux. Le peuple pue. »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Six ans plus
tard, alors que j’écris ces lignes sous le joug et l’aiguillon de l’Etat
socialo-communiste, alors que M. Marchais se conduit comme un vice-président de
<st1:personname productid="la R←publique" w:st="on">la République</st1:personname>
(régime de faillis, oui), alors que les Français, étranglés par l’impôt,
désespérés par le chômage, emprisonnés dans leurs frontières, payent le litre
de super <st1:metricconverter productid="5 F" w:st="on">5 F</st1:metricconverter>
et le dollar bientôt 9 ; six ans plus tard, dis-je, j’ai bien le droit de
m’attendrir sur le passage de cette allocution télévisée. »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">L’éternel retour cher à Nietzsche ?</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white"><o:p><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.Telepoche_m.jpg" alt="Telepoche.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Le comble de la provocation fut certainement atteint par
Micberth avec son allocution télévisée intitulée « Prout, caca, boudin ou l’Etat socialo-communiste », </span><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS;">diffusée le 8 avril 1982 </span><span style="background-color: white; color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">(enregistrement qui a disparu des
fichiers de l’INA). Le producteur de l’émission, Jean-Claude Courdy (très gêné,
mais pas vraiment hostile), avait cru devoir présenter ses excuses aux
téléspectateurs avant la diffusion de </span><st1:personname productid="la Tribune" w:st="on" style="color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;">la Tribune</st1:personname><span style="background-color: white; color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS; text-indent: 14.2pt;"> libre sur le petit écran.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Micberth écrit<em> : « J’ai
expliqué plus haut mon goût vicieux pour les mots forts, aussi répugnants soient-ils,
je n’y reviendrai pas.</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« L’apostrophe
ordurière au peuple peut s’entendre comme le contre-pied pris de ce qui se
pratique ordinairement. En démocratie, le tribun sollicite les suffrages de son
auditoire, il se contraint donc au double langage et flatte ceux dont il a
besoin. Chez moi, ce souci est absent. Je dis ce que je pense sans me soucier
le moins du monde de l’effet négatif produit. Je n’ai rien à vendre. La
canaille et moi ne pâturons pas ensemble. Cela me permet d’entrée de
sélectionner mes sympathisants et mes amis. Méthode d’épuration qui me laisse
espérer – voyous découragés – que nous resterons entre gens convenables. Le
risque est de perdre ceux qui jugeraient cette méthode par trop expéditive et
qui ne verraient là qu’une manière simpliste de provocation grossière. Tant pis
pour eux. » (...)</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Non seulement Micberth apostrophe son auditoire, mais il le
fait avec grandiloquence. Pourquoi ?</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Maintenant
passons au ton ampoulé que l’on peut me reprocher, ce nouveau pindarisme.
J’aime bien l’art déclamatoire. Encore une faiblesse. La grandiloquence
m’amuse. Manière aussi de se moquer un peu de soi.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« J’ai en
mémoire la voix de Malraux qui faisait trembler ma vieille tante Lucienne, tant
le trémolo des périodes du maître l’épouvantait. Un régal pour moi. Déclamer
jure avec le style « chié mèque » susurré par les cool babas et avec
les marmonnements, les piaulements des dentiers politiques en place. Il n’y a
pas encore si longtemps, tous ceux qui s’exprimaient publiquement, déclamaient.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Qui aura
décidé qu’il fallait s’arrêter là et murmurer, sur le ton de la confidence, son
message politique aux auditeurs ?</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Peut-être <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Merlin">Louis
Merlin</a>, l’inventeur d’Europe 1, qui « fusilla » à bout portant les
speakers coincés qui nous faisaient chier sur l’antenne de la radio d’Etat.
Bravo pour la présentation des garnitures féminines, pâtes dentifrice à rayures
multicolores, cosmétiques pour messieurs élégants et soignés, mais pour le
discours politique, le combat des idées : zéro.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« De plus, un
texte complètement « bidon », lorsqu’il est déclamé ne passe pas
(comme on dit dans les médias audiovisuels). Voilà la raison de l’abandon du
genre. Moi, j’ai osé le faire renaître et m’en porte très bien. Merci.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Enfin le
choix d’un vocabulaire peu usité. Chroniqueur de feuilles incendiaires depuis
pas mal de temps, j’ai l’expérience du mot, du titre, de la phrase qui font
florès. </span></em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:
Tahoma;color:#333333;background:white"><a href="http://www.priceminister.com/offer/buy/18966761/Jean-Boizeau-Le-Crapouillot-N-45-Dictionnaire-Des-Injures-Politiques-Livre.html">Le Crapouillot</a><em> dans son dictionnaire des injures politiques a « immortalisé mes
trouvailles ; et ne suis-je pas à l’origine du mot « marginal »
dans son acception actuelle (cf. </em>Le Monde<em>), du fameux « droit à la différence » attribué bien
injustement à François Mitterrand (cf. </em>Le Quotidien<em>) et de la très récente « nouvelle droite » (id.)</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family:TimesNewRomanPS;
mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white">« Voilà pour
les mots et expressions simples, mais je possède au catalogue une foule de mots
par moi exhumés des glossaires qui, sans avoir connu la fortune de ceux
précités, n’en ont pas moins eu, sous la plume d’illustres confrères à la
courte mémoire (s’pas ADG, Giroud Françoise, Cavanna, etc. ?) une existence
tout à fait honorable. »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">(Micberth, extrait de son « Dernier avertissement aux
lecteurs réputés méchants » à l’ouvrage </span><a href="http://histoire-locale.fr/livre/DIVERS-0017.html"><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS;">« Petite Somme contre les gentils. </span><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS;">Allocutions télévisées 1976-1982</span><span style="text-indent: 14.2pt; background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS;"> </span><span style="text-indent: 14.2pt; background-color: white; color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS;">»</span></a><span style="text-indent: 14.2pt; background-color: white; color: rgb(51, 51, 51); font-family: TimesNewRomanPS;">)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family:TimesNewRomanPS;mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;
background:white">Une partie de ses allocutions télévisées peuvent également
être visionnées sur <a href="https://www.google.com/#q=micberth&tbm=vid">Dailymotion.</a></span></p>
<p>
<span style="font-size:12.0pt;font-family:TimesNewRomanPS;mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";mso-bidi-font-family:Tahoma;color:#333333;background:white;
mso-ansi-language:FR;mso-fareast-language:FR;mso-bidi-language:AR-SA"><br clear="all" style="mso-special-character:line-break;page-break-before:always" /></span></p>