Regards sur Micberth - Mot-clé - macronadeCe site est consacré à M.-G. Micberth (1945-2013) : sa vie, son œuvre, sa pensée.2024-03-18T20:50:19+01:00urn:md5:ac4b6ea9a30e8880b48c8c986eb72543DotclearHaro sur la démocratie !urn:md5:f547eb2d53ce25dce8a6ecbb2f6e46e52015-07-14T13:50:00+01:002015-07-14T13:50:00+01:00AMIci et làAdolf HitlerAncien RégimeAsudamdémocratieGrècele roimacronadeMicberthNouvelle Droite françaiseRépubliqueThiers <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">Ces derniers temps, la tendance
était plutôt à la défense coûte coûte de <st1:personname productid="la République" w:st="on">la République</st1:personname>, cheval de
bataille de nos politiques, à gauche comme à droite (et vice versa), qui
s’accusaient réciproquement de ne pas « en être ». Vous savez, cette <em>« République bâtie sur les cadavres de
centaines de milliers de Français »</em>, selon la célèbre formule
micberthienne…. La tendance a évolué et
se dirige vers la critique de la démocratie, bien mise à mal avec <st1:personname productid="la Grèce" w:st="on">la Grèce</st1:personname> et son peuple, Gros-Jean
comme devant. Je veux parler de la dernière <a href="http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/021198488123-emmanuel-macron-le-gaffeur-intentionnel-1135985.php">« macronade »</a> qui fait le
buzz : « La démocratie comporte toujours une forme d’incomplétude,
car elle ne se suffit pas à elle-même. » Un socialiste (picard de surcroît) qui réfléchit ne
peut être complètement mauvais... Et qui est plus est, un socialiste qui
déclare que le grand absent de la politique française serait « la figure
du roi ».</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">Pour ce qui concerne cette
dernière assertion, le lecteur pourra relire l’article <a href="http://micberth.org/index.php?post/2015/02/22/%C2%AB-Thiers-avait-vu-juste-%C2%BB">« Thiers avait
vu juste »</a> publié ici le 22 février dernier. Quant à la démocratie, Micberth
a souvent dit ce qu’il en pensait ici ou là. Le texte reproduit ci-dessous
apporte peut-être un plus grand éclairage sur sa pensée. </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;"> </span></p>
<p class="MsoNormal" align="center" style="text-align:center"><strong><span style="font-size: 13pt; font-family: TimesNewRomanPS;">La
démocratie</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;"> </span><em style="text-indent: 14.2pt;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Vous allez voter. Bon. Cela est votre affaire. Moi je ne
vote pas. Comment voulez-vous que j’engage ma responsabilité sur des concepts
prévisionnels (contradictoires) diffusés par le biais des réunions publiques et
dans le tract 21x27 que prévoit la loi électorale pour chaque candidat ? Le
môssieur qui gesticule sur la scène et qui s’acharne à me convaincre aurait,
comme ça d’un coup, si je votais pour lui, la prétention inadmissible de me
représenter et de représenter en plus les dizaines de milliers de personnes qui
vivent dans ma circonscription ? Ricanons.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« De bonne foi je pourrais donc, et sans me tourmenter plus
que ça, envoyer au Parlement un escroc, comme l’ont fait dans beaucoup de cas
des dizaines de milliers de Français après les dernières élections
législatives ?</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Qui serait le coupable ?</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Eh bien je réponds avec assurance : moi, vous et vous,
sans contestation possible. Certainement pas le tribun. Il y a des généraux
meurtriers parce que des soldats imbéciles refusent de s’accepter hommes et se
préfèrent moutons. Si Adolf Hitler n’avait pas rencontré les complaisances des
masses, il serait resté un superficiel dégoiseur de bistrot sans importance.
Nous fabriquons, avec la légèreté qui caractérise les imbéciles indécrottables,
nos idoles sanguinaires. Lorsque le vent de l’Histoire change de direction et que cela tourne au vinaigre, nous descendons en flèche nos maîtres, brisons
nos idoles avec la bonne conscience des crétins satisfaits. Et, pour agrémenter
notre vie monotone, nous accrochons nos rois déchus aux crochets des
boucheries ; parfois, saisis de délicatesse, nous leur coupons simplement
et proprement la tête. Gentils nous sommes.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« 93% d’entre nous sont viles, lâches et irresponsables. Ayons
le courage de les reconnaître, de nous reconnaître. <st1:personname productid="la République" w:st="on">La République</st1:personname>, cet attrape-gogos,
a remplacé dans ses morceaux de bravoure les petits maîtres enrubannés par
d’autres petits maîtres encore plus abjects. « Pousse-toi que je pose mes
fesses là où jadis tu posais les tiennes. »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« - Alors vous ne votez pas, Asudam ?</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« - Non. Mais je voterais bien pour le premier des quidams qui
oserait gueuler à la face de la cohorte, à tous les hirsutes, son mépris le
plus viscéral. Ça oui.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Pourquoi tel leader de l’opposition actuelle lèche-t-il
sans pudeur les pieds des Français qui ont pourtant maintenu par leur vote un
régime honni ? C’est pas de ta faute, petit peuple chéri ; tu as été
trompé, leurré, abusé, flablablablablabla.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Mais bon sang de bon sang ! On ne rend pas service à
la cohorte en la flattant ignominieusement ! Souvenez-vous, chers
lecteurs, de ce que nous entendions dans un passé encore très proche ; ces
propos dans la bouche des leaders de l’opposition : « Nous faisons
confiance au peuple français, et nous ne doutons pas qu’il saura choisir
clairement la politique de <st1:personname productid="la France. Ainsi" w:st="on"><st1:personname productid="la France." w:st="on">la France.</st1:personname> Ainsi</st1:personname>
nous respecterons démocratiquement le bon choix des Françaises et des Français. »
Bien. Résultat des élections : l’opposition prit sa dégelée. Comment
pourrions-nous croire que les leaders de l’opposition tinrent compte des
résultats ? Tous clowns, gugusses, jocrisses, baladeux. Beurk ! Zim tap
boum !</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Ne croyez surtout pas que je me livre à la critique acerbe
de l’opposition ou des oppositions. Oh que non ! Car lorsque la majorité
présente sera dans les temps à venir la minorité d’opposition, dans les choux,
nous assisterons à cette même démagogie qui donne aux gens de coeur et d’esprit
l’envie de dégobiller. Les mêmes salades.</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">« Je me fous de la politique ! Mes amis et moi sommes
des marginalistes, et nous ne croyons pas aux vertus socio-économiques des
sciences politiques. Pour nous la politique est un jeu sans importance, le
déchaînement des passions les plus bassement instinctives, la partie de dés
pipés. Rien. La démocratie est un leurre, tout juste bonne à exploiter
davantage les bovins qui y croient. Nous sommes donc apolitiques, et je vous
défends bien d’en rire. »</span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em><span style="font-family: TimesNewRomanPS;"> <img src="http://micberth.org/dotcl/public/.actual_11_s.jpg" alt="actual_11.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;">Cet article fut publié dans <em><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Actual-Hebdo">Actual-Hebdo</a></em> n° 11 le 24 février
1973 sous la signature d’Asudam. Quelques mois plus tard, naissait <st1:personname productid="la Nouvelle Droite" w:st="on"><st1:personname productid="la Nouvelle" w:st="on">la </st1:personname></st1:personname><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle_Droite_fran%C3%A7aise"><st1:personname productid="la Nouvelle Droite" w:st="on"><st1:personname productid="la Nouvelle" w:st="on">Nouvelle</st1:personname> Droite</st1:personname> française,</a>
association politique libre qui se voulait « l’héritière politique et
philosophique des valeurs aristocratiques de l’Ancien Régime, sans pour autant
se référer à un quelconque prestige nobiliaire et à l’hypostase
théocratique. » (<em>Cf</em>. rubrique La
pensée, article <a href="http://micberth.org/index.php?post/2013/10/20/Vers-une-nouvelle-droite">« Vers une nouvelle droite »</a>, 20 octobre 2013)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS;"> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><span style="font-family:TimesNewRomanPS"> </span></p>