Regards sur Micberth - Mot-clé - prix NobelCe site est consacré à M.-G. Micberth (1945-2013) : sa vie, son œuvre, sa pensée.2024-03-18T20:50:19+01:00urn:md5:ac4b6ea9a30e8880b48c8c986eb72543DotclearLes « bons médecins »urn:md5:bcc934850cf413339926b55ab30625ae2016-07-12T20:58:00+01:002020-03-28T09:29:23+00:00AMIci et làActual-HebdoantibiothérapieAsudamchercheurCNRSConseil de l Ordrelaboratoires privésLouis PasteurMicberthmédecinmédecinePierre Desgraupesprix Nobelprofesseur Joyeuxprofesseur Monodrecherche françaisevaccinsVademecum <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><em style="text-indent: 14.2pt;"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Le premier
qui dit la vérité, il doit être exécuté », comme le chante le poète. C’est
ainsi que l’Ordre des médecins vient de radier <a href="http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/07/12/97001-20160712FILWWW00046-radie-de-l-ordre-le-pr-joyeux-va-faire-appel.php">le professeur Joyeux</a> pour ses
prises de position contre les vaccins qui pourraient « discréditer le
mécanisme de vaccination préventive » </span></em><span style="text-indent: 14.2pt; font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">(sic).<em> Le discours alarmiste du médecin vilipendé
me rappelle celui de Micberth dans les années 1970. Il s’insurgeait alors
contre la vaccination obligatoire des enfants pouvant créer d’importants
préjudices. Et il dénonçait la mainmise de l’industrie pharmaceutique sur la
médecine. Dans le texte suivant, publié en 1973, il met les points sur les
« i » et donne un point de vue marqué au coin du bon sens. On
constatera que les choses n’ont guère évolué en quarante ans, si ce n’est la
possibilité, pour tout un chacun, de se documenter sur la maladie, de poser des
questions, de ne pas rester dans l’ignorance. Et cette démarche, Micberth la
prônait, comme on pourra le constater dans cet article. Il souhaitait que chacun puisse avoir les connaissances médicales de base pour faire face à la maladie et mieux se battre. Je rappelle qu’en 1973
Internet n’existait pas et que, pour comprendre ses « bobos », le patient devait ouvrir les dictionnaires médicaux ou les magazines spécialisés. Frousse
de mourir garantie !</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p><img src="http://micberth.org/dotcl/public/.Vaccination3_s.jpg" alt="Vaccination3.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« La recherche médicale internationale est une vaste
affaire commerciale, ni plus ni moins. L’intervention des chercheurs purs,
honnêtes et isolés, ne signifie plus rien. Le coût de l’appareillage
technologique qu’il faut aujourd’hui posséder pour avancer plus loin, ne peut être
supporté que par des instituts de recherche de dimension nationale et
internationale.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Ainsi, ne comptez pas jouer vos <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Pasteur">Pasteur</a> dans un
laboratoire aménagé dans votre penderie. Vous vous gourreriez.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Si un jour cela vous tente, je développerai plus à
fond le problème avec des exemples. Aujourd’hui je me contenterai de vous
énumérer ce qui me démange :</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« 1. La recherche française est composée de centaines de
jeunes couillons parfaitement incapables d’entreprendre des démarches
sérieuses, tout juste bons à tenir des éprouvettes, et encore.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« 2. Le <a href="http://www.cnrs.fr/">CNRS</a> est embourbé dans un gauchisme impuissant
et destructeur.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« 3. On favorise criminellement les sciences humaines,
mode passagère, au détriment des sciences exactes ou naturelles.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« 4. Les laboratoires n’ont de respect que pour leurs
intérêts et diffusent sur le marché des produits qui, certes, vous sortent rapidement
de là, mais qui bousillent définitivement vos métabolismes, et mettent en
danger votre descendance.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« D’autre part, toutes les saloperies virales et
bactériennes se renforcent, deviennent résistantes aux antibiotiques. Ainsi à
chaque fois que vous posez les pieds dans un hôpital pour vous faire réparer
d’une affection bénigne, vous êtes en danger de mort.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« 5. La complicité criminelle des scientifiques et des
médecins avec la production alimentaire, toujours pour des raisons de lucre, de
plus en plus chargée de produits nocifs.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« 6. L’<a href="http://www.aquaportail.com/definition-4044-antibiotique-a-large-spectre.html">antibiothérapie</a> à large spectre qui prend au col
la maladie dans sa période d’incubation, avant même que le médecin ait pu en
diagnostiquer les effets, maladie écrasée dans l’oeuf qui resurgit sous une
autre forme, dans un autre endroit, pour vous régler votre compte
définitivement. Organisation bourgeoise autocratique et débile de la médecine
générale qui laisse aux seuls artisans le droit de disposer de votre vie.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Prenons un exemple : si vous souffrez d’une
affection vicieuse, allez vous faire ausculter par trois ou quatre médecins
différents. Vous obtiendrez trois ou quatre diagnostics différents et trois ou
quatre traitements antagonistes, etc., etc., etc.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Nous pourrions en imprimer des pages entières. Ne
croyez surtout pas que ces lignes révolteront les « bons médecins »
– Il y en a. C’est souvent eux qui ont dénoncé toutes ces carences et ces
ignominies. Mais la médecine s’exerce sous des schémas d’autorité
moyenâgeux : le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_de_l%27Ordre_des_m%C3%A9decins_en_France">Conseil de l’Ordre </a>tout puissant qui impose sa dictature,
ou le patron d’hôpital qui fait supporter sa débilité des générations durant.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Comme vous tous, j’ai eu dans ma famille des personnes
sauvées par des médecins consciencieux et généreux ou par des chirurgiens
désintéressés et habiles. Qu’ils soient remerciés et bénis.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Mais tous les autres ? Cette cohorte de cons qui
sont médecins parce que papa l’était, qui ont réussi leurs examens parce que de
l’hypermnésie leur permettait de réciter par coeur le <a href="http://www.ccffmg.be/le-vademecum/">Vademecum</a>. Tous ceux-là
sont des dangers publics.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Comprenons qu’il n’y a pas l’intelligence, mais des
intelligences et qu’un <a href="http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/les-prix-nobel_1721324.html">prix Nobel</a> peut être moins intelligent qu’un petit
cordonnier de province. Tant qu’on ne se sera pas mis ça dans la tête, rien
n’ira. Tout marchera de traviole.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Notre médecine est pourrie : deux mecs arrivent,
prêts à crever. Une seule chambre stérile, un seul rein artificiel, un choix à
faire. Qui d’après vous sera choisi ? Le petit étudiant brillant ou le
gros marchand de vaches ? Vous avez gagné, c’est le gros marchand de
vaches. Le petit étudiant débile, fils de la maîtresse du professeur, ou le
gros marchand de vaches ? Vous avez encore gagné, c’est le petit étudiant
débile. Et ainsi de suite. (...)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Solution pratique et non utopique : le <a href="http://www.ijm.fr/institut/biographie/">professeur
Monod</a> envoie une circulaire à tous les chercheurs français, leur demandant
d’interrompre immédiatement leurs activités. Il convoque dans une assemblée
générale « les chercheux » et leur dit : « Asudam nous a
donné la voie. A partir d’aujourd’hui nous serons honnêtes et ne travaillerons
que dans l’intérêt du plus grand nombre. Chaque chercheur ayant prouvé sa bonne
volonté, et capable d’envoyer un jet de salive à trois mètres au moins, sera
gratifié de tant de millions et poursuivra librement ses travaux. Toute nouvelle
découverte sera immédiatement communiquée à l’ensemble des chercheurs du monde
entier. Aucun d’entre nous ne fournira ses travaux au monde des trusts. Aucun
d’entre nous ne cautionnera les laboratoires privés ou les chaînes
alimentaires. Périodiquement à la télévision nous expliquerons aux Français le
fruit de nos recherches. Nous leur dirons ce qu’ils mangent, ce qu’ils
respirent, ce qu’ils absorbent, soi-disant pour les guérir. Si le gouvernement
nous contraint, nous demanderons au peuple français de changer de gouvernement.
Nous éditerons à l’Imprimerie nationale, chaque jour, un organe dans lequel
nous expliquerons comment mieux vivre grâce aux connaissances acquises. Cet
organe sera distribué gratuitement par les pouvoirs publics. Dès l’école
maternelle nous formerons scientifiquement les jeunes Français par les méthodes
audiovisuelles. Nous leur apprendrons les symptômes essentiels et les
médications d’urgence qui ne font courir aucun risque, l’art du diagnostic et
des petites thérapies. Nous leur ferons pénétrer l’intérieur de leur corps et
de leurs viscères, et nous ne chargerons pas <a href="http://www.lesechos.fr/18/08/1993/LesEchos/16456-075-ECH_pionnier-de-la-television-publique--pierre-desgraupes-est-mort.htm">M. Desgraupes</a> de ce faire. Nous
n’estimerons plus que les Français sont incapables d’entendre les lois et
principes de la médecine générale. Nous sommes conscients que les sciences
exactes peuvent être reçues par les plus cons – regardons-nous. Et nous
leur sauverons la vie. Enfin, nous ne laisserons rien au hasard, réglant notre
conscience sur la nécessité.</span></p>
<p class="MsoNormal" align="right" style="text-align:right;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« <em>Signé</em> :
Monod. »</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« <span style="text-transform:uppercase">ç</span>a
s’rait chouette, non ? Et puis si ça réalisait, vous m’enverriez des
ronds. Je deviendrais riche. J’embaucherais Monod pour tondre ma pelouse. Je
ferais exprès de tomber malade pour avoir le plaisir d’être guéri. Je
m’offrirais un grand clystère. J’irais vous rendre visite, un par un, et vous prodiguerais
mes soins attentifs et secrets.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">« Bonne nuit les petits enfants. » </span><span lang="EN-GB" style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;">(Micberth-Asudam in <em>Actual-Hebdo</em> n°22, samedi 12 mai 1973)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span lang="EN-GB" style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:14.2pt"><span lang="EN-GB" style="font-family: TimesNewRomanPS; background: white;"><o:p> </o:p></span></p>