IGLESIAS (Julio)

« J’aime Iglesias parce qu’il a su, mieux que personne, imposer son caca vocal, comme une religion planétaire et surtout parfaitement le vendre. L’incendie planétaire des culs à éteindre est un créneau comme un autre. Le fléau est universel. »  (Micberth in L’Echo des savanes, avril 1985)

 INTELLIGENCE

« Fourier, Marx et Freud n’ont pas fait leurs preuves. Si la technologie a connu un essor prodigieux, l’intelligence a stagné. Quelle distance sépare Sartre de Platon, infime, pour ne pas dire inexistante ? » (Micberth, Pardon de ne pas être mort le 15 août 1974, dactylogramme 1977)

 MASSE

Le gouvernement, les partis politiques, les syndicats parlent de la sagesse des Français. Quelle foutrerie ! Dialectique dormitive. Qu’il est doux de régner sur une masse qui ronfle, qui se laisse pourrir ses gosses, dauffer ses filles, voler ses biens ; qui accepte la jargonaphasie d’une poignée d’excités engraissés dans des universités foutoires ; qui porte au pinacle ses voleurs et ses assassins et qui ricane de la détresse des victimes suppliciées. (Micberth in Minute 10-16 avril 1974)

 Médias

« Nous mijotons dans l’intolérable. Chaque jour, les mass-media nous apportent les miasmes du grand tas d’ordures. L’odieux est couronné et les sujets féaux baissent davantage la tête. » (Micberth in Minute du 10-16 avril 1974)

 MITTERRAND (François)

« J’ai honte de son physique de prélat pervers ou de gluant florentin, de ses manières onctueuses de sodomite incontinent, de sa posture de potiche peinturlurée ou de momie enclose derrière une vitrine sale, de sa dialectique qui évoque les momeries d’un tribun de sous-préfecture, de toute la détestable médiocrité qui se dégage de son image télévisée et qui fait penser au « parrain » d’une quelconque association de malfaiteurs. On aura compris que je n’aime pas M. Mitterrand. » (Micberth in Dictionnaire des injures littéraires de Pierre Chalmin, 2012)

 PEUPLE

« N’importe quel con peut se retrouver à la tête d’un pays. Plus un type est sournois et plus le peuple l’acclame. Le désarroi actuel nous fait vivre sur une véritable poudrière. » (Micberth in Actual-Hebdo n° 31, 11 août 1973). 

 PICASSO (Pablo)

« Il écrivait, jouait la comédie, composait des vers, chantait, grattait la guitare. Et malgré tous ses efforts, il ne parvint jamais à se faire un vrai nom dans l’une ou l’autre de ces formes d’art. » (Micberth in Le Grand Méchant Dictionnaire, de Jérôme Duhamel, 1985)

 POéSIE

« A force de vanité et d’hermétisme, nos « grands » poètes contemporains ont tué la poésie. Cet art, fait pour la vive lumière ou les sommets étoilés, survit aujourd’hui difficilement dans les catacombes. » (Micberth in Histoire locale, printemps 1998)

 POUVOIR

« Le pouvoir est toujours immoral, arbitraire, dissimulateur, illégal. Et les ceusses qui s’indignent aujourd’hui ne s’ennuient pas de scrupules, les salauds. Ils oublient que leurs petites complicités par omission ou neutralité ont provoqué ce qui les dérange présentement. Il n’y a pas plus politique que le fait de prétendre l’ignorer. » (Micberth in Actual-Hebdo, 12 mai 1973) 

 PRéSIDENT DE LA RéPUBLIQUE

« Le président de la République française est un imbécile. Il vient de le confirmer à l’occasion de sa courte prestation télévisée. » (Micberth in Le Monde du 22 septembre 1982)

 ROYER (Jean)

« Un petit malade répugnant, serré sur ses hémorroïdes. » (Micberth in Dictionnaire des injures politiques, Le Crapouillot, 1977)

 SARKOZY (Nicolas)

« Je suis un Breton d'expression française, d'abord un Breton, ensuite un Français. J'ai publié 5 000 livres pour faire connaître mon pays d'adoption, ses racines. Je n'ai plus assez de temps pour reconstruire. Ma haine totale du peuple souverain, on la comprendra, ce soir. Ce pauvre Sarko a eu la grandeur de sa faiblesse. » (Micberth, 6 mai 2012)

 SOCIALISTE

« Le socialiste n’est pas un méchant garçon. C’est une manière de poète, une tendre évanescence, un impondérable, un ectoplasme ou un leurre. Il croit que le monde est bon et qu’il suffit de tirer les oreilles aux vilains profiteurs pour que ceux-ci, touchés par la grâce, acceptent de tomber à genoux devant l’autel de la convivialité. Le socialiste, dans sa grande candeur, croit à l’égalité. Il croit en un peuple grisé de rires et de chants, confortablement assisté de la naissance jusqu’à la mort. » (Micberth in « Prout, caca, boudin ou l’Etat socialo-communiste », allocution télévisée diffusée sur FR3, Tribune libre du 8 avril 1982)

 TAPIE (Bernard)

« La fortune de Tapie me paraît de l’esbroufe, son esprit, prisonnier d’un silo en béton armé et sa beauté m’évoque le catalogue de La Redoute ou des Trois Suisses, rayon slips messieurs. Du look oui, mais du charisme point. Il y a du vulgaire en lui. » (Micberth in La Lettre, avril 1985)

 VIE

« Merde aux lois temporelles qui assèchent le coeur des hommes. Merde aux autorités qui détiennent, merde à la culture qui conditionne. La vie est multiforme avec plein de couleurs et de bruits jolis, plein d’émerveillements sous les pas. Le paradis, c’est ce que nous foulons sous nos semelles tous les jours. L’enfer c’est ce qu’en font les cons alentour, les gros majoritaires et même les petits contestataires merdeux. » (Micberth, Le Pieu chauvache, éd. 2002)


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