BALAVOINE (Daniel)
« Je n’arrive pas à comprendre le foin que l’on a fait autour de la mort de ce bibendum de la chansonnette. Rien chez ce crapoussin n’était sympathique. » (Micberth, chronique sur Mégalo, 12 janvier 1990)
CON
« Le con ne sait jamais qu’il est con, tout comme le paranoïaque ou le schizophrène ne sait pas qu’il est malade. Les cons sont intolérants et cruels ; le drame est que souvent, on a l’impression désagréable que la vie aurait été faite pour eux. » (Micberth, Mimi sait tout, Le Roy’s Club, août 1987)
DEAN (James)
« Vingt-cinq ans plus tard, le mythe James Dean est bien pâle, médiocrement traditionnel : les prurits d’une jeunesse nerveuse et décervelée face au réalisme alimentaire de la maturité peureuse. (Micberth, Révolution droitiste, 1980)
DéMOCRATE
« Après quatre années de maturité politique (situons ça vers les 22 ans), un démocrate ne peut être qu’une damnée fripouille ou un sinistre imbécile, ce qui revient au même lorsque sa voix détermine le sort de ses semblables. » (Micberth in Révolution droitiste n° 8, septembre 1981)
DICTATEUR
« J’aime bien les dictateurs meurtriers ; qu’ils soient de gauche ou de droite. En fait, en y réfléchissant bien, ils furent et sont toujours de gauche. Je n’imagine pas un « individualiste de droite » autocrate. Mussolini et Hitler étaient de gauche ; même si, gna gna gna, le capital et les maîtres des forges ont rejoint leur délirante épopée. » (Micberth, chronique sur Mégalo, 7 décembre 1989)
DROITE (LA)
« La droite est aristocratique, bougres d’ânes, fermée, hostile, sauvage, sûre d’elle-même, ironique, égoïste ou généreuse selon son intérêt, savante, aventurière, héroïque. Elle ne se reconnaît pas dans les bourgeois englués dans la peur, dans les petits vieux frileux, les travailleurs chrétiens à l’esprit civique, les militaires infantiles aux oripeaux chamarrés, oncques, mais dans les fauves aux dents de granit, ceux qui bâfrent avec les dieux païens, qui jonglent avec vie et mort pour l’honneur ou le plaisir, ceux qui ne composent pas, qui ne renient rien, qui incarnent chaque jour la grandeur, la force, le plaisir. » (Micberth in Le Nouveau Pal, n° 14, septembre-octobre 1982)
ESPéRANCE (L’)
« L’extraordinaire de la vie, c’est de remonter de ces abîmes où tout est glacé pour retrouver ces chaleurs de joie qui donnent envie de continuer malgré tout. L’espérance, quel joli mot. » (Micberth, chronique sur Mégalo, 24 décembre 1989)
LEVAï (Ivan)
« La palme de l’hystérie revient au lâche Levaï d’Europe 1. Folliculaire acide de formation yéyé, Levaï se prend pour un polémiste au motif qu’il confond l’insolence et l’esprit, le culot et le courage. A force de gifler des cadavres, il s’est construit une réputation de pugiliste invincible qui pourrait bien lui jouer un vilain tour. » (Micberth in Le Nouveau Pal, n° 14, septembre-octobre 1982)
LéVY (Bernard-Henri)
« Maintenant, je
comprends les terreurs de Lévy. Quand on est un petit mec de la littérature, un
failli, un réputé plagiaire et un pou satisfait des idées ; quand on se
sait évanescent zigomar et que l’on veut en serrant ses petits poings
volontaires faire grande oeuvre utile, on s’accroche désespérément à la
sacro-sainte démocratie républicaine. » (Micberth in
MENDèS France (Pierre)
« Mendès
France représentait ce que
PICCOLI (Michel)
« Sex-symbol pour garde-barrières, ex-petit ramoneur de la péripatéticienne communiste de la chanson. » (Micberth in L’Echo des savanes, mars 1985)
STIRNER (Max)
« Stirner, encore un méchant nombriliste, à placer dans une anthologie de fous littéraires avec Freud et pas mal d’autres. » (Micberth Le Nouveau Pal, n° 15, novembre-décembre 1982)
syndicats
« Le bras de fer patronats-syndicats va à l’encontre de la dignité de l’homme, et caricature le patron en fripouille et le travailleur en fainéant assisté. Spectacle affligeant des activités humaines qui nous éloigne d’une société saine dans laquelle le travailleur pourrait choisir son employeur et tous deux passer un contrat de réciprocité basé sur le respect mutuel et la juste estimation de chacun, l’absolue nécessité d’une franche et productive collaboration dans l’intérêt strict des deux parties. » (Micberth, Dix ans après Révolution droitiste, 1991)
TATI (TATISCHEFF Jacques)
« Tati fut un mauvais comédien, un gagman médiocre, un scénariste insipide, un dialoguiste nul, un cadreur débile ; de plus, il était méchant comme un âne rouge, bête comme une oie picarde, aigri comme un mormon. Toutes qualités réunies pour prétendre à la postérité et se faire louanger la charogne par les pignoufs de l’inculture française. » (Micberth in Le Nouveau Pal, n° 15, novembre-décembre 1982)