Micberth a souvent expliqué son sentiment pour François Mitterrand (relire ici l’article « Vive Maroufle » pour plus de détails). En 1983, il écrit : « J’ai honte de son physique de prélat pervers ou de gluant florentin, de ses manières onctueuses de sodomite incontinent, de sa posture de potiche peinturlurée ou de momie enclose derrière une vitrine sale, de sa dialectique qui évoque les momeries d’un tribun de sous-préfecture, de toute la détestable médiocrité qui se dégage de son image télévisée qui fait penser au « parrain » d’une quelconque association de malfaiteurs. On aura compris que je n’aime pas M. Mitterrand. »

On connaît le vrai-faux attentat de l’Observatoire organisé en 1959 contre lui-même par celui qui était alors sénateur de la Nièvre. Vingt ans plus tard, lorsqu’il publiera « Révolution droitiste » (manifeste de la Nouvelle Droite française), Micberth enverra à François Miterrand, devenu premier secrétaire du Parti socialiste, un exemplaire du livre dédicacé.

Il raconte : « Pour distraire le lecteur, je ne résiste pas à l’envie d’insérer ici le texte d’un envoi (aujourd’hui appelé dédicace) que j’avais en 1979 rédigé à l’attention du premier secrétaire du Parti socialiste et qu’il reçut avec l’étonnement que l’on peut supposer : « A François Mitterrand. Pour la petite histoire, je dois vous apprendre que c’est mon cousin par alliance Abel Dahuron qui vous a tiré dessus dans les jardins de l’Observatoire. Geste que je déplore, bien sûr, il aurait pu se blesser. »

« J’attends toujours les remerciements du destinataire... »

Citation extraite de la préface à « Petite Somme contre les gentils » rédigée par Micberth en août 1983.

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