« Ce que je retiendrai surtout ce sont ses qualités de coeur, cette merveilleuse faculté à encourager et à soutenir ceux qu’il appréciait. » (Marc Laudelout in Le Bulletin célinien)

« Cet anarchiste de droite qui ne partage avec Karl Marx qu’une longue chevelure et une barbe grisonnante garde toujours au fond de son coeur une virulence du verbe qui l’a rendu célèbre comme pamphlétaire. » (Fabrice Littamé in L’Union)

« Les pronostics de cet anti-Chroron tombent diablement juste... » (Irène Andrieu, « La France marginale »)

« Je viens de dévorer « La Lettre », de Michel-Georges Micberth, suite d’articles et de textes qui ont l’admirable éclat d’une série de beignes appliquées à toute volée sur les faces de pitres, de loufiats et de tarés qui règnent sur ce pauvre monde et mettent à l’abrutir une opiniâtreté, une haine, une infamie dans la délation et le sournois verrouillage juridique, qui rendrait aimable le souvenir de l’Inquisition. Dans un monde à ce point asservi et rampant, la sainte colère de Micberth, son ironie meurtrière, sont un réconfort, une bouffée d’oxygène, proprement inestimables. » (Jacques d’Arribehaude in Le Bulletin célinien

« Une rencontre avec Micberth est inoubliable ; on en ressort changé, qu’on le veuille ou non, les points de repère chancellent, l’horizon multiplie ses dimensions, on a l’impression d’avoir été emporté, sans violence, par un ouragan formidable. Restent aussi dans la tête des images tenaces, des idées fraîches et neuves, de grands rires plantés dans la peau du diable. » (François Richard, « Micberth, anarchiste de droite »)

« Derrière le bureau de la bibliothèque, il dresse sa haute stature jupitérienne. Raspoutine et Frère Jean des Entommeurs, thaumaturge des niaiseries communes et pourfendeur d’institutions picrocholines. Michel-Georges Micberth, Breton de sang, Tourangeau par état civil, sanglé de cuir comme un corsaire et étolé d’un châle rouge comme un prêtre paillard, nous ouvre son glossaire abominable. Il y a quarante ans qu’il s’adonne au jeu de massacre verbal à la tronçonneuse. » (Jim Arcade in L’Echo des savanes)

« L’absolu, dans sa spontanéité, compris comme jaillissement de la vie, (...) très bakounien dans ses pulsions vitalistes, trouvera son interprète le plus engagé dans Micberth, fondateur d’un mouvement poétique en 1963, un mouvement destiné à faire vivre l’anarchisme de droite comme facteur évolutif de la société. » (Olivier Meuwly, « Anarchisme et modernité »)

 « Anar, barbu et un rien mythique, (Michel) Georges Micberth est ce qu’on appelle un rebelle absolu. Nous sommes allés le voir dans son château, près de Paris. Personnage insolite, tonitruant, il nous a reçus dans son salon. Sur la cheminée trônaient des peluches, offertes par ses enfants... » (Bertrand de Saint-Vincent, « Les rebelles sont parmi nous » in Le Quotidien de Paris)

« À Michel-Georges Micberth d'Autremencourt qui fut “mon meilleur ennemi”, mon rival et mon frère par A.D.G., en signe tardif de réconciliation et d'amitié. Avec mon admiration pour le magnifique combat qu'il mène pour notre patrimoine. Fraternellement. » (Serge de Beketch, dédicace de son « Dictionnaire de la colère »)

« La faculté d’indignation est le moteur de cet aristocrate. » (Jacques Béal in Le Courrier picard)

« Au premier contact, on lit de prime abord sur le visage de cet homme une compréhension subtile des êtres et des choses et un pouvoir d’attention assez frappant. Une calme assurance émane de sa personne en toutes circonstances et une forte détermination, pour conduire quelque entreprise que ce soit, marque aussi le poids d’une personnalité hors pair. » (Gérard Lecha, « Micberth et le théâtre en question ») 

« Le Baudelaire de la poésie moderne. » (Pierre Jean Jouve)

« Le silence absolu qui a marqué la mort d’un homme si singulier, d’un “aristocrate libertaire” authentique comme on s’est plu à le définir, signe évidemment notre époque vouée à la canaille moutonnière. » (Pierre Chalmin sur Facebook)

 « La lettre de Micberth... Il y a un style extraordinaire... C’est très tonique... » (Michel Polac sur « Droit de réponse », TF1)

« Remerciements à Michel-Georges Micberth dont l’amitié m’a permis de retrouver les copains. » (Hubert Wayaffe, « Qu’est-ce qu’on fera quand on sera grand(s) ? »)

« Aujourd’hui, Alain Dégé Camille finit un gros feuilleton pour la Première Chaîne, l’adaptation de « Chéri-Bibi » de Gaston Leroux, il a sept romans policiers derrière lui, dont un porté à l’écran par Georges Lautner, il prépare une autre série de feuilletons, il écrit un scénario original pour Michel Audiard, il bosse pour Gallimard, Plon, Grasset, en bref, il ne débande pas. Tout cela parce qu’un grand frère, un père, un ami, n’a jamais désespéré de lui, lui a appris à écrire, l’a toujours aimé et souvent protégé. Cet homme s’appelle Micberth. (A.D.G. in Actual-Hebdo)

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