Pour célébrer le vingtième Printemps des poètes, les Archives départementales d’Indre-et-Loire ont eu la bonne idée de mettre en ligne un document signé Micberth datant de 1965, que nous avons déjà cité, notamment dans notre article « Poésie et liberté ». Ce document est l’un des premiers exprimant la vision micberthienne de l’écriture poétique, le souhait qu’il avait de casser les codes et d’en faire une force, un art majeur vivant.

« Le public espère et veut la simplicité », écrit-il, « Un français remanié, souple, un vocabulaire parlé, une régénérescence de l’écriture : une simplicité sensible qui puisse le faire vibrer, le faire communier avec l’auteur. » Des qualités qu’il avait découvertes avec bonheur chez Céline, en particulier avec « Mort à crédit ». Une nouvelle manière d'écrire qu'il fera sienne et enseignera à ses collaborateurs et amis, comme par exemple A.D.G

En conclusion : « Travaillez intelligemment votre français. Croyez en vous ! Foncez, soyez sincères, objectifs ! Criez merde sans vulgarité ! Arrachez les œillères de vos maîtres ! » Des principes qu’il n’a jamais cessé de prôner et d’appliquer. « Le libéralisme c’est la foi, la vérité. »

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