« Quand un
parti politique se grime en syndicat, il prend pour nom de scène un
sigle : CGT. Lors, il y a ceux qui sanglotent quand la confédération
ramasse une pelle et que la voilà cul par-dessus tête et d’autres, comme moi,
esprits forts, qui jouissent quand la téhesseffe leur annonce la faillite du
syndicat le plus engangué de France.
« Quel
tableau ! Krasucki, l’ignoble maroufle, le souffle court, ramant dans sa
galère pour ses deux mille fainéants appointés. Deux mille malins bien au
chaud, jusqu’ici abrités du chômage. Deux mille kapos en laisse prêts à déstabiliser
n’importe quel gouvernement de gauche comme de droite, sans volonté de
s’affranchir, sur un seul signe de la nomenklatura soviétique et de son agent
lige dans notre pays : le Parti communiste français. »
C’est ce qu’écrivait Micberth en avril 1985 (une bonne
trentaine d’années...) dans « La
Lettre » à propos du syndicat qui fait les gros yeux au
gouvernement socialiste de 2016. Certes, Henri Krasucki, le chef d’alors, n’arborait
pas la superbe moustache du camarade Martinez, mais il avait néanmoins belle
allure avec sa gapette à carreaux posée sur sa belle tête d’intellectuel.
« La CGT est dirigée par un Juif
polonais francisé depuis 1947 (Il est né le 2 novembre 1924 à Volomin dans la
banlieue de Varsovie, de parents juifs communistes). « Krasucki, traître à ses origines, a applaudi aux
procès engagés à Moscou ou à Prague contre les « comploteurs juifs »,
a salué l’exécution de Slansky, accusé d’espionnage au profit de l’Organisation
sioniste et dénoncé les activités « criminelles » des médecins juifs
du complot des blouses blanches. Terrifiante destinée qui explique, si elle ne
l’excuse pas, la dureté implacable acquise par le personnage, et qui le
rapproche des plus sinistres figures de l’histoire occidentale » (NDRL : citation
extraite de « L’Apparatchik parfait » par Philippe Simonet. L’Express du 17-23 décembre 1982.)
Micberth poursuit :
« Aujourd’hui, il est devenu le patron de la plus méprisable organisation
de délation et de contrôle qu’il se puisse concevoir dans un pays encore libre.
« Se
substituant aux pouvoirs publics, il a l’autorité nécessaire pour intervenir
dans tous les secteurs des activités humaines de la France. Il peut influer sur les
décisions du gouvernement, boycotter à son gré toute circulaire administrative,
mettre en péril l’économie nationale, faire capoter une entreprise, une
association, pousser au désespoir des individualités. Bref, il possède un
pouvoir quasi absolu. »
Rideau.
